La Cour suprême américaine ouvre la voie à la construction du mur de Trump

post_thumb_default

 

«Wow !  Grande victoire sur le mur», s'est félicité Donald Trump sur Twitter, après que la Cour suprême américaine a autorisé le 26 juillet l'utilisation par son administration de 2,5 milliards de dollars venus du Pentagone, pour construire le mur à la frontière avec le Mexique. «La Cour suprême des Etats-Unis a renversé l'injonction d'une cour inférieure, autorisant le mur à la frontière sud de continuer», a-t-il poursuivi.

Wow! Big VICTORY on the Wall. The United States Supreme Court overturns lower court injunction, allows Southern Border Wall to proceed. Big WIN for Border Security and the Rule of Law!

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 26 juillet 2019

En mai dernier, un juge fédéral avait provisoirement bloqué la décision de Donald Trump d'utiliser 2,5 milliards de dollars de fonds venus du Pentagone pour le mur qu'il souhaite ériger à la frontière sud des Etats-Unis.

Le président avait invoqué l'«urgence nationale» afin de pouvoir recourir à des fonds destinés à l'armée pour faire avancer sa construction en contournant le refus du Congrès de le financer.

Pour une majorité des juges de la Cour suprême – qui a basculé dans le camp conservateur – les plaignants ne peuvent contester l'attribution de ces fonds car «le gouvernement a fait à ce stade une démonstration suffisante» du bien-fondé de leurs arguments.   

Mais les opposants au mur frontalier ne comptent pas en rester là, et l'octroi des fonds ne pourrait être que temporaire. L'ACLU, la puissance organisation des libertés civiques, a rapidement réagi , annonçant, dans un communiqué, une initiative auprès d'une cour d'appel afin de «rétablir le blocage permanent de la construction d'un mur frontalier qui utilise des fonds militaires non autorisés». «Les populations à la frontière, l'environnement et la séparation des pouvoirs dans notre Constitution seraient touchés de manière permanente si Trump venait à s'en sortir avec le pillage de fonds militaires pour un mur frontalier xénophobe que le Congrès a refusé», a déclaré Dror Ladin, avocat de l'ACLU. 

Le bras de fer au sujet des fonds destinés à la construction du mur avait provoqué en début d'année la fermeture partielle de l'administration fédérale pendant 35 jours, une durée record.

Le mur, censé endiguer l'immigration clandestine d'Amérique centrale, est la promesse phare de Donald Trump.   

Lire aussi : Trump va déclarer l'«état d'urgence nationale» pour construire le mur à la frontière mexicaine

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

2 commentaires

  1. Posté par Vautrin le

    Les « démocrates » montrent à l’évidence ce qu’ils sont : des ennemis du peuple Américain. Tout immigrophile est à la fois raciste, ethnocidaire et traître. Et cela se vérifie dans la « personne » (si l’on peut appeler ça ainsi) de la Bande des Quatre cruches oligophrènes qui ont réussi à faire main-basse sur le parti Démocrate malgré l’opposition de Pelosi, laquelle est pourtant une sacrée venimeuse. L’Onc’ Donald a raison, et il faut que le peuple Américain l’aide à faire taire ces dangereux énergumènes de gauchistes.

  2. Posté par Michel Vasionchi le

    Voilà un mur qui protège ..non pas comme le mur de Berlin qui enfermait ..!

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.