Les trois sortes d’esprits totalitaires et destructeurs

Michel Garroté
Politologue, blogueur

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Les trois sortes d'esprits totalitaires et destructeurs

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Michel Garroté  --  Nous subissons trois sortes d'esprits totalitaires et destructeurs : les climato-catastrophistes ; les immigrationnistes islamophiles ; et les islamo-gauchistes. Ces trois esprits totalitaires et destructeurs sont des pervers narcissiques, manipulateurs, menteurs et voleurs.

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Dans ce contexte, Grégory Roose, sur Valeurs Actuelles, écrit, à propos de la stupide et zinzin Greta Thunberg (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : La doctrine climato-catastrophiste, dont Greta Thunberg est le héraut, a pour objectif de diviser afin de mieux s’imposer en distinguant le camp des vertueux à celui des climato-sceptiques, ces affreux négationnistes climatiques qu’il faudrait interdire de parole.

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Cette opération de discrimination rappelle cette tirade mythique du film Le Bon, la Brute et le Truand, célèbre western spaghetti réalisé par Sergio Leone en 1966 : « Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. » Elle résume assez bien le jeu de dupe qui s’installe entre les gouvernants et les gouvernés : un rapport de soumission idéologique dans lequel l’action de douter, de penser n’est pas permise, et au cœur duquel Greta Thunberg, l’enfant prodigue à défaut d’être prodige, joue le rôle du Bon, alertant par des tirades spectaculaires ses contemporains des mauvais présages climatiques qui les menacent.

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Les gouvernants n’ont aucune difficulté à jouer le rôle du Truand, qui tirent profit de cette « prise de conscience écologique » préméditée et de l’emprise du gourou Thunberg pour manœuvrer, en coulisse, à des fins économiques et politiques. Il ne reste qu’un bien vilain rôle à endosser, celui de la Brute. Et ce sont les gouvernés, récalcitrants à l’hystérisation des enjeux écologiques, que l’on affuble de ce costume ladre et dont la parole, empreinte de scepticisme, risque de se répandre dans les consciences pourtant convaincues d’avoir été éveillées par Greta Thunberg.

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Ostracisée, la Brute néanmoins s’interroge, questionne, doute. Parfois, elle réfute, contredit voire refuse. La Brute est sceptique, c’est-à-dire qu’elle refuse d’admettre, sans examen critique, la réalité, les causes et les conséquences du réchauffement climatique ou de la disparition accélérée des espèces. Elle s’interroge sur l’impact réel, mesuré, quantifié, de la pollution sur les terres agricoles, les fleuves et les mers. Enfin, la Brute s’oppose, par son scepticisme, au dogmatisme qui consiste à vouloir imposer au plus grand nombre une vérité qui serait incontestable.

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Celui qui doute fait figure de défiance et donc d’opposition au dogme climato-catastrophiste imposé voire encouragé, la peur justifiant les moyens. Pourtant, le scepticisme écologique, traduit par le néologisme, englobant, « climato-scepticisme », a très mauvaise presse. Et pour cause, puisqu’il lui est infligé une acception qui diverge fondamentalement de son sens premier. Dans la bouche de celui qui accuse, le mot « climato-sceptique » est à l’écologie ce que le mot « raciste » est à la politique : il permet de faire l’économie d’un débat de fond avec un détracteur potentiellement gênant, en jetant sur lui l’opprobre par l’usage inéquitable de cette arme de discréditation massive.

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Sans aborder la question épistémologique, la simple étude du terme « écologie », inventé en 1866 par le biologiste allemand Ernst Haeckel, nous rappelle qu’il est intimement lié avec le besoin de rigueur scientifique. Ce mot nous vient du grec oikos signifiant maison et logos signifiant science. Or, qu’y a-t-il de scientifique dans la démarche dogmatique de Greta Thunberg quand elle déclare au journal Libération, sur un ton aussi prophétique qu’incertain : « On ne sait pas ce qui va se passer, tout est possible » ?

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En définitive, le climato-scepticisme est une approche écologiste raisonnable qui permet de traiter sereinement et efficacement les enjeux des prochaines décennies. Il est nécessaire cependant de donner des lettres de noblesses à ce néologisme dévoyé dès sa conception par un détournement sémantique qui fait passer le sceptique pour un septique. Ensuite, en opposant le dogme à la raison, l’absurdité à la logique. Greta Thunberg consacre l’ère de l’écologie dogmatique à laquelle il convient d’opposer le scepticisme scientifique. En cela, le climato-scepticisme est l’avenir de l’écologie.

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Sur ce sujet, je conseille un petit opuscule édité par Liberté Politique et rédigé par Bruno de Seguins Pazzis : Le climat en question. L’ouvrage, assorti d’un certain nombre de références et de citations de scientifiques bien plus qualifiés que Greta Thunberg entend dénoncer les contre-vérités d’une idéologie dont les fondements scientifiques sont plus que ténus, et dont les objectifs vont clairement contre la dignité humaine (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).

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Texte adapté par Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 25.7.2019

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Sources :

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https://www.lesalonbeige.fr/face-au-climato-catastrophiste-etre-climato-sceptique/

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https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/le-climato-scepticisme-est-lavenir-de-lecologie-109253

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http://www.libertepolitique.com/L-association/Nos-publications/Le-Climat-en-question

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Un commentaire

  1. Posté par Antoine le

    Je suis quelqu’un de normal, 2 pieds, 2 jambes, 2 mains, 2 brais et une TÊTE pour réfléchir !
    Si réfléchir et douter du réchauffement anthropique, alors que je un « climato-scepticisme » irréductible !
    En effet, toutes les études scientifiques (pas politiques du GIEC) démontre une énorme variabilité tout au long des MILLÉNAIRES AVANT l’apparition de l’Homme ou AVANT l’ère industrielle (1850).
    A lire concernant les canicules :
     »Histoire du climat depuis l’an mil » – Flammarion 1967 env. 9€
    1540 et 1718-19 sont des canicules réellement épouvantables !!

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