Cenator :
La RTS remet jour après jour sur le tapis le problème des djihadistes européens qui risquent la peine de mort s’ils sont jugés à l’étranger, comme si cette préoccupation devait faire partie des soucis quotidiens de ses auditeurs. Bien sûr, chaque émission expose exclusivement le point de vue droits-de-l’hommiste.
L’establishment cherche sans cesse à faire croire que l’image humaniste, la réputation de la Suisse serait en péril, qu’il faudrait la sauver, que notre pays doit défendre sa réputation sur la place internationale en jouant un rôle essentiel comme modèle de vertu.
Nos médias font croire que ce ne sont pas les ONG qui vivent des citoyens mais que ce sont des ONG qui feraient vivre la Suisse.
Dans ce contexte, les médias tentent de faire passer ces abominables djihadistes pour des citoyens suisses ordinaires, qui auraient commis des erreurs, certes importantes, mais des erreurs humaines tout de même. Par cette banalisation, cette normalisation de l’horreur, un effort évident est mis en marche, qui vise à préparer l’opinion publique à accepter ce qui lui serait normalement inacceptable.
Parallèlement à cette manipulation de l’opinion publique, un autre effort est entrepris pour donner une consistance réelle à cet élan de bienveillance envers ces pauvres djihadistes égarés qui se sont mis en fâcheuse position. Mot d’ordre : il faut créer de toutes pièces un tribunal international ad hoc pour ces djihadistes, une sorte de Tribunal de Nuremberg bis.
Cette usine à gaz juridique, bureaucratique et humanitaire convient pile poil à la tradition humanitaire de la Suisse. Nos professionnels de la bien-pensance vont se précipiter sur ce nouveau fromage, riche en argent public et en occasions de briller sous les projecteurs des médias, eux-mêmes friands de tels sujets. Les « Manon Schick », les « Claude Béglé », les « Sommaruga » se lèchent déjà les babines : voyages aux frais de la princesse, interviews valorisants conduits par des journalistes admiratifs et complaisants, jolis salaires, répétition du mantra « La tradition humanitaire de la Suisse », etc., pas étonnant que tous demandent en chœur l’instauration d’un tribunal pénal international appliquant un droit international uniforme (les juristes impliqués à tous les niveaux applaudissent en débitant de belles paroles d’une part et en empochant de gros honoraires d’autre part), droit qui n’accepte pas la peine de mort.
Les idées les plus délirantes circulent, nos politicards, cherchant à se montrer, se rendent sur place pour visiter les djihadistes.
Claude Béglé s’y est rendu aussi et il a eu le cœur brisé par le nombre de prisonniers au m2, détenus dans des conditions inhumaines. Il voudrait que « l’on » construise des prisons selon nos standards, selon les normes internationales (les contribuables suisses paieraient un saladier pour ce délire, bien sûr sans être consultés !). Béglé réclame des observateurs internationaux de l’ONU, du CICR, pour visiter les djihadistes détenus.
Tout ce cirque pour des assassins de masse au nombre d’une vingtaine par pays européen, qui coûteraient bonbon aux contribuables. Ces derniers sont déjà saignés à blanc, et il faudrait encore entretenir des usines à gaz pour juger, emprisonner des criminels ultra-dangereux, qui cherchent par ailleurs la destruction de la civilisation occidentale tout en voulant profiter de leurs lois et prisons clémentes. Et cerise sur le gâteau, si ces criminels hyper-dangereux détiennent un passeport ou un permis suisse, ils pourront revenir en Suisse et y subir un programme de déradicalisation inefficace, mais pas gratuit pour autant.
Une seule conclusion, VIVE LA PEINE DE MORT, appliquée une fois prononcée !
L’Europe occidentale, incapable depuis des décennies de gérer les migrations-invasions et de défendre ses frontières, serait tout à coup capable de mettre en place un tribunal international en terres musulmanes pour juger les djihadistes. Le 3 juin, une réunion a déjà débuté à Stockholm dans ce but.
Pourquoi cet empressement ?
Tout ce cercle d’élites politico-médiatiques occidentales réalise que le monde est en train de changer autour de lui (un des signes de ce changement est le déficit de Terre des Hommes ou du CICR) et par ce tribunal international, il veut donner un nouveau souffle aux théologiens des droits de l’homme et aux ONG droits-de-l’hommistes. Idem pour les prisons ad hoc devant logiquement accompagner ces tribunaux pour qui la peine de mort serait une peine inconnue.
Et invariablement, l’establishment occidental bataille, non pas pour les intérêts des populations qu’il est censé représenter, mais pour redonner de l’importance aux instances internationales (et à tout le personnel qui en vit grassement).
En « nurembergisant » la justice, l’influence des États autonomes de ces régions disparaîtrait… et le tour serait joué, champ libre à nos Manon Schick et consorts.
La bien-pensance veut que « nos » djihadistes soient rapatriés. Aucune voix ne s’élève pour priver ces monstres de la nationalité suisse ou leur enlever leur permis d’établissement… alors que ces démarches vont de soi, et même s’il n’y a pas de deuxième nationalité (ces assassins cruels deviendraient alors apatrides… les pauvres !).
Nous avons rapporté ici en février dernier la manière dont la Hongrie aborde ce sujet (Médias. RTS, Forum : Débat sur le retour en Suisse des djihadistes ayant la nationalité suisse) :
[...] Hier, Zoltan Kovacs a donné une interview à la TV hongroise, « Les ONG et les bureaucrates de l’UE veulent consacrer encore plus d’argent et de facilités aux migrants ». Kovacs a qualifié les ONG de destructeurs de la démocratie en la contournant, en se positionnant comme des juges moraux suprêmes, comme des ayatollahs, sans que qui que ce soit ait voté pour elles. Elles sont toutes acquises à l’idéologie de la société ouverte et aux réseaux de Soros et de ses semblables. Leurs sources de financement sont hors contrôle, leurs accointances avec la politique engendrent une forme de corruption car ce sont des postes très prestigieux, avec des salaires de ministres. De plus, ces postes disposent d’un statut, d’une aura, qui les mettent au-dessus des lois.
Pour les Hongrois, il est incompréhensible que la population se laisse faire à ce point, ils ne peuvent pas croire que le monde libre s’est laissé embobiner au point de ressembler aux pays communistes au temps où il n’y avait que la Pravda et ses dérivés médiatiques.
En ce qui concerne le financement des ONG par l’UE, en 2017, il était de 34,4 millions de dollars et il est passé, en 2018, à 63,3 millions de dollars. Ces montants sont bien supérieurs aux aides fournies aux pays touchés par des guerres ou des catastrophes naturelles. [...]
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RTS, Forum du 4.06.2019
Le sort des djihadistes européens continue à faire débat
Interviews de Manon Schick, directrice d'Amnesty International, et d'Olivier Français conseiller aux Etats.
Elisabeth Logean, journaliste RTS : En refusant de les faire revenir on est en train de délocaliser la peine de mort ? Est-ce qu’on ne devrait pas simplement les rapatrier pour éviter la peine de mort ?
Manon Schick: C’est la seule solution. [...]
Olivier Français réclame un tribunal international comme à la fin de la Deuxième guerre mondiale (Nuremberg) :
[...] La Suisse peut être un atout pour cette affaire. C’est le rôle du pays de rapatrier ses ressortissants. […]
Elisabeth Logean à Manon Schick : [...] Il faut quand même dire que l’abolition de la peine de mort en Suisse, c’est 1942. Là, on a quand même l’impression qu’on délocalise le problème. Que finalement, ces djihadistes c’est quoi ? C’est des citoyens de seconde zone ? Tant pis, ils vont être pendus ? Tant pis pour eux ?
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Voir aussi :
19.02.2019 RTS : "Je préférerais que les djihadistes suisses soient jugés sur place" (Karin Keller-Suter)
20.02.2019 RTS : Combattants retenus à l'étranger: quel rôle pour la Cour pénale internationale? Interview de Philippe Currat
25.03.2019 Swissinfo : Un tribunal international spécial pour juger les crimes de l'EI
03.04.2019 RTS : Pas de justice internationale en vue pour les djihadistes détenus en Syrie
07.04.2019 L’Express : "Il faut un procès Nuremberg pour juger les djihadistes"
01.06.2019 RTS : L'idée d'un tribunal international pour les djihadistes intéresse la Suisse
03.06.2019 Europe 1 : Djihadistes condamnés à mort en Irak : vers une solution européenne ?
05.06.2019 : Il faut « sauver » les soldats de Daech: 45 avocats font la leçon pour leur éviter la peine de mort
06.06.2019 Ivan Rioufol : Irak : les djihadistes français méritent leur sort
L’avaanti-âge d’un tel tribunal serait qu’on pourrait juger les passeurs de migrants et les omg qui les posent sur nos terres. Et naturellement réintégrer la peine de mort pour les pires.
Quequ’un À parler de bourreaux féminin. Très bonne idée. Fini les 70 vierges etc. La honte jusqu’à la dernière seconde…
Le droit de l’hommisme est à repenser de fond en comble. En commençant par le sujet de l’immigration.
Pour les journalistes qui viendraient sur Les Observateurs à la recherche d’informations :
Ramush Haradinaj, premier ministre du Kosovo entre 2006 et 2007 a été inculpé par le TPY, qui devait être le « Nuremberg » des guerres de Yougoslavie . Le procureur a réclamé 25 ans de prisons pour ses crimes de guerre (massacres de civils serbes). Mais Haradinaj a été acquitté pour « absence de preuves ». Neuf témoins qui devaient déposer contre lui , sont morts « accidentellement » pendant le procès et n’ont donc pas pu témoigner…
Quand à Hashim Thaci, actuel président du Kosovo, il a trempé dans un traffic d’organes prélevés sur des prisonniers serbes vivants. Nous avons eu un rapport de Dick Marty sur le sujet, mais Thaci se porte très bien , merci.
Il a même reçu son amie Micheline Calmy-Rey, pour la remercier de ses bons offices. . https://www.letemps.ch/monde/kosovo-honore-micheline-calmyrey
Calmy Rey qui a fait fi de la neutralité Suisse en faisant la promotion de l’indépendance d’un Kosovo dirigé par les mafieux de l’UCK. Calmy-Rey est une grande amie d’Hilary Clinton (les Clinton ont soutenu et favorisé le démembrement de la Yougoslavie). Elle l’a soutenue durant sa campagne, et a même fait verser 500 000 CHF de notre part (DFAE) à la fondation Clinton. http://www.tdg.ch/suisse/berne-verse-500-000-francs-clinton/story/27022896
Vous suivez ?
Alors qui imagine sincèrement que ce « Nuremberg » pour djihadistes ferait mieux ? On nous prends pour des idiots une fois, mais pas deux. Journaliste réveillez-vous ! Votre travail est de nous informer pas de nous enfumer. N’est-ce pas Arianne Dayer qui sur infra-rouge disait ne pas comprendre ce que l’on reproche aux journalistes . Elle a dit « Nous faisons des enquêtes ! ». Eh bien s’il vous plaît, chers journalistes, enquêtez, nous nous réjouissons de lire vos articles de fond plutôt que vos appels à la compassions pour des islamo-nazis. Tous disent n’avoir rien fait, pas combattu. On se demande comment il y a pu y avoir tant de victimes avec tous ces non-combattants !
ce que je trouve intéressant dans toute cette histoire … ce sont les mêmes personnes qui sont contre la peine de mort qui soutiennent l’avortement !!! une logique à toute épreuve ! donc un innocent peut mourir et un criminel ( qui a enlevé la vie ) doit absolument vivre … drôle d’idéologie au final.
Ils ont choisi leur camps : la barbarie ; ils ont choisi leur destin : le martyr ; dès lors pourquoi leur en priver. De plus il serait judicieux que leurs bourreaux soient des femmes.
Quand on écoute au 19:30 les commentaires que fait la journaliste qui vient commenter son reportage, on tombe par terre….On aurait aimé voir « Temps présents » nous faire des reportages sur les victimes chrétiennes de l’Etat islamique . « Temps présents » où est ce reportage, au lieu de tenter de nous arracher des larmes sur le sort de ce criminel ? Sachez qu’à trop tirer sur la corde à la fin elle se casse, et que même les plus gentils être humains risquent de perdre leur bonté à force de la voir être instrumentalisée. Chers amis téléspectateurs Suisses, écrivez à « Temps présents » pour vous plaindre !
Les journalistes essaient de nous faire croire que si nous sommes humanistes, nous devrions être opposés à la peine de mort quelles que soient les circonstances. Or la peine de mort a été abolie dans des pays en paix, pour des criminels de droit commun, rien à voir avec le droit de la guerre. De plus toute personne ayant suivi un tant soi peu le tribunal pénal pour la Yougoslavie (TPY), sait que les criminels de l’UCK n’ont jamais été condamnés parce que…..tous les témoins ont été assassinés avant de pouvoir témoigner. Est-ce que certains pensent vraiment que l’Etat islamique va voir plus de scrupules que l’UCK ?????? Pas de témoins = libération faute de preuve. On se réjouis d’avance….
C’est bizarre!
Moi, je verrai l’extension d’un tribunal type Nuremberg à tous ces salauds qui veulent favoriser l’immigration-invasion de nos contrées par des individus (la plus grande majorité de ces envahisseurs sont des hommes) de cultures le plus souvent opposées à la nôtre. Je vois donc la manon pas chic, les deux cousins sommaruga, la douloureuse adada pasmarante, le cesselàces conneries, etc…. Le problème a commencé avec ce genre de sinistres personnages.
Comme quoi, l’ annulation de la peine de mort en France , a augmenté l’activité criminogène des djihadistes pour mourir en héros d’Allah ,par contre , le rétablissement de la peine de mort , les priverait au moins de ce monopole …!
Il s’agit de pousser à la roue, mais pas dans le sens de la RTS et des ONG. Tout doit être entrepris pour que l’exécution capitale de ces criminels intervienne sans délai. Ainsi le chapitre sera clos pour le bien de tous.
« Fabriquer le consentement » des peuples pour leur faire gober le mondialisme a été théorisé par Walter Lippmann, et est mis en oeuvre actuellement dans les pays occidentaux :
Dans Public Opinion (1922), Lippmann étudie la manipulation de l’opinion publique. Selon lui, pour « mener à bien une propagande, il doit y avoir une barrière entre le public et les évènements ». Il décrit alors l’avenir qu’il entrevoit. Il conclut que la démocratie a vu la naissance d’une nouvelle forme de propagande, basée sur les recherches en psychologie associées aux moyens de communications modernes. Cette propagande implique une nouvelle pratique de la démocratie. Il utilise alors l’expression « manufacture of consent » qui signifie littéralement la « fabrique du consentement ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Walter_Lippmann#La_%C2%AB_fabrique_du_consentement_%C2%BB_et_la_d%C3%A9mocratie
Et oui, les peuples occidentaux se réveillant petit-à-petit et commençant à comprendre que les bien-pensants pensent surtout à eux et ne leur veulent pas du bien, les sources financières de l’industrie droit-de-l’hommiste commencent à se tarir, donc il faut se jeter sur de nouveaux gisements.
En effet, belle analyse de la situation concernant les O.N.G. !
Et puis, il y a ça aussi : « C’est le rôle du pays de rapatrier ses ressortissants. » Or ces ressortissants sont des doubles- ou triples-nationaux, alors pourquoi seule la Suisse est-elle mise en question ? Pourquoi ne s’adressent-ils pas à leurs véritables pays d’origine, car c’est ceux-ci qui devraient s’en occuper, et non la Suisse qui les a accueillis et bêtement naturalisés.
Ces djihadistes pseudos-suisses sont aussi des égorgeurs des droits de l’homme, puisqu’ils n’ont laissé aucun droit de vivre à tout ceux qu’ils ont assassinés, aucun choix à toutes celles qu’ils ont violées.