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RTS, TJ de 19h30 du 27.5.2019 – Carnet de campagne
(transcription, puis commentaire)

Rochebin : La grève du climat a pris beaucoup de place ces derniers mois : le mouvement attire forcément l’intérêt des hommes et des femmes politiques.

Pierre Nebel, journaliste RTS : Les manifestations pour le climat sont devenues un des éléments essentiels de la campagne pour les élections fédérales, mais quelle est l’orientation politique des participants et des organisateurs de ces marches, nous allons tenter de le découvrir.

Lui, c’est Loris Socchi, un membre des Jeunes Verts vaudois. Pour la police, vendredi dernier à Lausanne, c’est le responsable officiel de la manifestation. Il marche en avant, et à ses côtés, une jeune femme portant un drapeau.

– Il y a un A de « Anarchie » sur votre drapeau : qu’est-ce que ça signifie ?

– Jeune femme: Ça signifie anarchie !

Pierre Nebel : Cinq jours plus tôt, les deux activistes préparent leurs banderoles.

Loris Socchi  : C’est beau, j’aime bien ce A.

Pierre Nebel : Est-ce que vous pensez que le système capitaliste peut être la solution du problème climatique ?

(rires prolongés)

Loris Socchi : C’est une bonne blague, ça. […] (il ricane)

Pierre Nebel : Dans cet atelier, certains n’appartiennent à aucun parti. Mais on compte aussi deux Jeunes Verts et un membre de SolidaritéS.

Loris Socchi : Aujourd’hui, ce n’est même plus dans l’optique « On peut changer le système ». Non! Il faut juste détruire le système et partir.

Hamza Palma : Personnellement, je m’en fiche que ça passe par la politique ou par une révolution, ce changement systémique, il faut juste que ça arrive.

Pierre Nebel : Cette envie de révolution…

(images : Place Saint-François, manifestants qui scandent « Révolution »)

… difficile de dire si l’idée est partagée par tous. Mais les slogans sont clairement critiques pour le grand capital.

Un manifestant : Regardez l’UBS. Qu’est-ce qu’on pourrait lui dire ?

Slogan (le meneur au mégaphone lit sur son écran) : UBS, BNS, le climat est PLS.

Pierre Nebel : Le capitalisme est critiqué dans les slogans et dans beaucoup de pancartes.

– Bonjour Madame, « Capitalisme regarde ta Rolex, c’est l’heure de la révolte » [texte de sa pancarte] : c’est une manifestation de gauche ou de droite ?

– Je pense que ce n’est plus une question de savoir si c’est de gauche ou de droite, mais c’est de savoir si on peut sauver la planète.

Pierre Nebel : Une manifestation apolitique peut-être, mais pas sans politiciens.

Une pancarte (et un manifestant) : « Nantermod au cachot ».

Pierre Nebel : Le PLR, c’est un ennemi politique de cette marche ?

Un manifestant : Oui, parce qu’ils ont refusé huit revendications qui allaient dans le sens du climat.

Pierre Nebel : Qu’est-ce que vous êtes ?

Le jeune homme : Je suis un Jeune Socialiste.

Pierre Nebel : Les Jeunes Socialistes, vous êtes tous ici Jeunes Socialistes ?

Tous ceux qui l’entourent : Oui !!

Pierre Nebel : Et qui plus est, candidats aux élections fédérales!

Et si on en cherche, on en trouve d’autres. Des candidats des Verts vaudois, par exemple.

– Vous êtes venus en équipe, un petit peu, là ?

– Oui.

– Donc il y a presque toute la liste qui est là, finalement ?

Pierre Nebel : Et puis il y a eux, avec leurs éoliennes. Des candidats Vert’libéraux aux élections.

– Vous êtes aussi un libéral Vert’libéral ?

– Oui.

– Vous n’êtes pas trop mal à l’aise, ici, avec tous ces slogans anticapitalistes ?

– Mal à l’aise? Non! Avant tout, on est dans une situation où on constate le même problème, que ce soit à gauche ou à droite, et heureusement il y a des personnes qui proposent des solutions des deux côtés du bord politique.

(Place de la Riponne, noire de monde)

Une oratrice au mégaphone : Ce n’est pas la population qui pollue, mais bien les banques !

(Acclamations)

Pierre Nebel : Bon, entre droite et gauche, il sera peut-être quand même un brin difficile de s’entendre

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Cenator : « Ce n’est pas la population qui pollue, mais bien les banques ! ». Les gamins et les moutons qui acclament de tels slogans malsains sont fanatisés à la manière des pions qui participaient aux meetings d’Hitler ou à la manière des Gardes rouges de Mao. Les futurs Pol Pot en culottes courtes, la barbiche fraîchement éclose, leur croissance à peine finie, sont pourtant prêts à bousiller tout ce qu’ils ont reçu en héritage. Convaincus de savoir, eux, non seulement ce qui serait bon pour la Suisse, mais aussi pour la planète !

Nebel accompagne d’un ton badin et narquois tout le discours anticapitaliste et révolutionnaire des jeunes militants gauchistes. Cela l’amuse et semble lui plaire et il paraît chercher à amuser les téléspectateurs à son tour.

C’est de la bonne pub pour le Camp du Bien. Un reportage de plus de la RTS sur le thème de l’« urgence climatique ». Il ne faut pas relâcher la pression, les élections d’octobre approchent. Il faut donc continuer de parler du climat, continuer de manipuler les téléspectateurs captifs, et particulièrement la jeunesse.

Une jeunesse moutonnière, décervelée, instrumentalisée à un point consternant. Et comme par hasard, ces manipulations conduisent ces jeunes moutons à se précipiter tête baissée vers des idéologies marxistes. Cette jeunesse est spécialement inculte, biberonnée au Snapchat et aux jeux vidéo, dépourvue d’un minimum d'esprit critique. Nous savons que durant la période 12-25 ans, les jeunes sont très vulnérables à la propagande, c’est à cet âge que se forment la personnalité, la capacité de raisonner, de juger et de choisir les valeurs auxquelles on va adhérer. C’est cette vulnérabilité que les propagandistes du réchauffement climatique exploitent.

Aucun sens critique n’est présent dans le reportage de Pierre Nebel, tout comme dans chaque émission abordant le climat. Le débat n’a pas pu avoir lieu en Suisse, puisque les médias et les politicards ont décidé à l’unanimité que l’idéologie « réchauffementiste » était une vérité scientifique.

Les jeunes du reportage sont tous de la gauche radicale, socialiste ou de la gauche molle, sous l’emblème Vert’libéral. Une bonne partie sont déjà encartés, et même candidats aux élections.
Nous rappelons que durant les manifestations pour le climat, des recruteurs attendaient les jeunes chauffés à blanc avec des demandes d’adhésions à remplir (images ci-dessous, manifestation du 15 mars à Lausanne). Ce qui est un scandale absolu, en sachant que les classes étaient fermées et que ces manifestations étaient incontournables pour les élèves.

Résultat : la Gauche en Suisse romande est au sommet de sa toute-puissance et peut tout se permettre. Elle gagne à chaque élection, ses dirigeants ont placé leurs pions dans chaque poste clef (enseignement : Vaud, Cesla Amarelle, PS; Genève, Anne Emery-Torracinta, PS...) et la situation s’aggrave année après année.

Et avec un culot sans limite, dont seule la Gauche est capable, ils ont enseigné à leurs marionnettes que ces manifestations pour « sauver la planète » sont absolument « apolitiques » ! Toute la jeunesse hystérisée que la Gauche utilise à ses fins électoralistes répète inlassablement: « Nous sommes au-delà des clivages gauche-droite ». Et effectivement, il n’y a pas de clivage, aucune voix audible appelle à mettre en question les dogmes de la religion « réchauffementiste ».

Mais plus personne n’est dupe, la fausse droite opportuniste est en réalité « de gauche », en Suisse et au Parlement Européen.

Les Vert’libéraux sont quelque part le sommet de l’opportunisme. Le libéralisme est totalement antinomique aux idéologies des Verts, mais avec le mariage de la carpe et du lapin, ils se sont placé dans le sillage des navires de la gauche, et ils profitent du courant.

Les médias ont réussi leur coup, main dans la main avec la Gauche. L’hystérie climatique a gagné les élections européennes et leurs pions roulent déjà pour les élections fédérales

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