L’affaire Vincent Lambert

Stéphane Montabert
Suisse naturalisé, Conseiller communal UDC, Renens

Le débat fait rage en France depuis des mois et même des années autour du sort de Vincent Lambert. "De médicale et familiale, «l’affaire Vincent Lambert», comme il est convenu de l’appeler, est devenue sociétale, religieuse et politique, au beau milieu d’un incroyable feuilleton judiciaire", explique Le Temps, qui pose ensuite le contexte:

Victime d’un accident de voiture le 29 septembre 2008, Vincent Lambert, ancien infirmier psychiatrique aujourd’hui âgé de 42 ans, est «cérébrolésé» et vit dans «un état végétatif chronique irréversible», selon les médecins. Maintenu en vie à l’hôpital de Reims par une sonde lui apportant une alimentation et une hydratation artificielles, il n’est pas dans le coma, ni branché à une quelconque machine. Entre-t-il dans la catégorie des patients concernés par la loi sur la fin de vie en vigueur en France, qui prévoit non pas l’euthanasie, qui demeure illégale, mais la suspension des traitements ainsi que la mise en place d’un processus de sédation profonde en cas d’«obstination déraisonnable», le nom légal de l’acharnement thérapeutique, quand les soins «apparaissent inutiles, disproportionnés ou qu’ils n’ont d’autres effets que le seul maintien artificiel de la vie»?

Dans ce genre de circonstances, où est l'humanité? Est-ce, par empathie, de libérer un être de ses souffrances supposées? Est-ce, par respect pour la vie, de le maintenir dans cet état apparemment sans espoir? Les arguments économiques doivent-ils entrer en ligne de compte? Et ceux que l'on présente sont-ils les seuls? Beaucoup d'encre a coulé sur ce destin symbolique, et continuera à le faire après son dénouement. Je n'ai pas plus de légitimité que n'importe qui sur l'affaire mais, guidé par mon éthique libérale, ma conclusion est simple: Vincent Lambert doit vivre.

Intérêts familiaux

Il ne s'agit pas d'une analyse juridique, mais morale. L'approche juridique - ou plutôt politique et habillée de juridisme pour laver les intervenants de tout sentiment de culpabilité - est celle qui fait et fera foi. Exécutée par la force, elle sera finale lorsque ces messieurs décideront finalement de mettre un terme à la vie de Vincent Lambert - le tout au nom de "l'humanisme". C'est ce qu'il aurait voulu, diront-ils. Et s'il ne l'a pas voulu, c'est ce qu'ont décidé ceux qui décident pour lui. Mais selon quels intérêts décident-ils?

Remise en question à de nombreuses reprises, la survie de Vincent Lambert dépend de nombreux preneurs de décision. Sa famille, le corps médical, les tribunaux français, la classe politique et les instances internationales, pour n'en citer que quelques-uns. Tous ces gens et toutes ces organisations ont des points de vue différents, des arguments différents et des objectifs différents. Les médias, par exemple, sont prompts à opposer la "légitimité" de l'épouse de Vincent Lambert face au "catholicisme", forcément étroit, de ses parents, avant de prendre position en faveur de la première.

La famille de Vincent Lambert se déchire sur la question. Son épouse, qui est aussi sa tutrice légale, plaide pour qu’on interrompe les soins apportés à son mari, puisque son état est jugé «irréversible». Ses parents, soutenus par des groupes catholiques traditionalistes (…), jugent que Vincent Lambert n’est pas en fin de vie, ne souffre pas et n’est pas concerné par ce qui ne serait à leurs yeux (sic) qu’un acte d’euthanasie.

Les parents de Vincent, Pierre et Viviane Lambert, ne souhaitent pas que leur fils décède, même réduit à sa condition actuelle. L'espoir fait vivre, et un fils en état végétatif vaut mieux qu'un fils mort. On leur oppose l'argument utilitariste de la collectivisation des coûts: leur décision serait égoïste parce qu'elle fait reposer les conséquences financières et humaines sur le reste de la société.

éthique

L'épouse de Vincent Lambert, Rachel, qui vit depuis dix ans le calvaire d'être mariée à un homme en état végétatif, souhaiterait qu'il finisse par mourir. Son choix plaît à ceux qui partagent l'approche financière de la question, mais l'attitude de cette femme est tout aussi égoïste: elle obtiendra suite à la mort de Vincent des droits (de veuvage, de prétention à l'héritage de ses beaux-parents) qu'elle n'aurait pas pu obtenir autrement, par exemple en divorçant de lui. En choisissant de rester mariée à un homme dont elle demande la mort en tant que tutrice légale, est-elle à ce point admirable? Depuis des années, elle aurait pu tourner la page en divorçant et refaire sa vie en laissant Vincent aux bons soins de ses parents.

La novlangue de l'euthanasie

L'Affaire Vincent Lambert donne lieu à de nombreuses dérives dignes de la novlangue.

On parle "d'euthanasie" pour Vincent Lambert mais sa définition la décrit comme une pratique visant à provoquer le décès d'un individu atteint d'une maladie incurable qui lui inflige des souffrances morales ou physiques intolérable, ce qui n'est pas le cas de notre sujet. Apparemment, il ne souffre pas. Son état est stable et il n'est même pas malade.

On dénonce "l'acharnement thérapeutique", terme inventé pour éviter les frais et les douleurs liés à d'innombrables opérations sur des personnes âgées pour prolonger péniblement leur existence de parfois quelques semaines, mais Vincent Lambert ne suit aucune thérapie. On ne cherche ni à le guérir ni à essayer sur lui le moindre traitement expérimental. Jusqu'à preuve du contraire, des soins d'hygiène et une alimentation par intraveineuse à un patient en condition stable ne constituent pas un "acharnement thérapeutique".

On trouve "indigne" et "indécent" que pour sauver son fils et faire appel à l'opinion publique, sa mère poste sur Facebook une vidéo montrant Vincent bougeant des yeux et pleurant apparemment à l'annonce de sa mise à mort imminente, mais on ne trouve cette mise à mort ni "indigne" ni "indécente".

On dénonce "l'acharnement" de certains individus, dont sa mère, à perpétuer la vie de Vincent Lambert, alors que sa mise à mort par arrêt des soins, ce qui revient à le laisser mourir de faim et de soif pendant plusieurs jours, est présenté comme le sommet de l'humanisme…

Une analyse éthique libérale

Comme la plupart d'entre nous, Vincent Lambert n'a jamais couché sur le papier ses volontés face à la situation terrible qui est la sienne aujourd'hui. Pour différentes raisons évoquées plus haut, personne n'est vraiment "neutre" lorsqu'il s'agit de décider en son nom - soit des intérêts interviennent, soit notre empathie colore notre analyse. Même dans un cercle d'amis, une discussion sur la meilleure option à prendre suscitera rarement l'unanimité. La réalité est que d'un point de vue moral nous n'avons pas vraiment le choix de décider à la place de Vincent Lambert. Nous pouvons décider pour nous autant qu'il nous plaît, mais cela n'est d'aucune aide pour un tiers.

S'il avait eu encore assez de discernement, Vincent aurait-il souhaité être débranché? Nous n'aurons jamais la réponse à cette question ; mais le silence est en soi une réponse. En l'absence de décision, le choix par défaut prévaut. Et le choix par défaut de la vie est en général de continuer. Le suicide n'existe pratiquement pas à l'état naturel, sauf peut-être dans le cycle de vie de certains insectes. Mais même le plus petit animal se battra jusqu'à ses dernières forces pour échapper à la noyade ou se dérober à un prédateur - sans se dire que "de toute façon ma vie est fichue". La volonté de vivre est inscrite au plus profond de nos gènes. Peut-être certains transcendent-ils leur nature animale en choisissant consciemment de mourir, mais qu'ils aient ou non assez de recul pour se livrer à cette réflexion, ils n'ont aucune légitimité pour étendre leur choix à l'humanité toute entière.

La vie de Vincent Lambert lui appartient. Même dans son état, elle continue de lui appartenir. Certes, il dépend de soins médicaux continus pour sa survie, mais ce n'est pas différent de n'importe quelle créature dépendant de son environnement pour vivre et se nourrir. La seule différence est que l'environnement de Vincent Lambert est la société humaine et que celle-ci peut évoluer de deux façons différentes, l'une lui permettant de survivre et l'autre le condamnant à mourir de faim et de soif. C'est notre choix, pas le sien.

C'est vrai, dans des époques pas si lointaines, ces questions ne se posaient même pas - un homme comme Vincent Lambert serait mort, point. Dans un futur proche, elles pourraient bien ne plus se poser non plus. Mais même si le "cas Lambert" est réglé, de nouveaux cas limite surviendront alors: les personnes très âgées, les personnes atteintes de maladies incurables, les grands handicapés… L'eugénisme ressort le bout de son nez.

Les médias font de grands efforts pour éviter d'employer ce mot très négativement connoté depuis le XXe siècle mais l'élimination physique d'individus ne correspondant pas à la norme officielle a toujours eu bonne presse au sein des régimes collectivistes, qu'ils soient nazis, communistes ou, comme aujourd'hui, socio-démocrates. L'impotent, le faible, le vieux, le malade, l'improductif sont des "poids morts" de la société et il s'en faut de peu qu'ils ne deviennent des morts tout court. Le verdict est encore plus tentant si leur faiblesse n'est pas transitoire.

Le degré de civilisation d'une société se mesure à la protection donnée à ses éléments les plus faibles, qu'il s'agisse d'enfants à naître ou d'accidentés réduits à un état végétatif permanent. J'ose l'écrire, la France et bien d'autres pays, même dans leur état de ruine avancée, ont encore largement les moyens de pourvoir à la vie de Vincent Lambert jusqu'à ce qu'il meure de vieillesse. Ceux qui en doutent sont de mauvaise foi ou placent d'autres priorités devant la sauvegarde d'une vie humaine. Leurs raisons ne regardent qu'eux, mais n'ont aucun rapport avec la réalité économique. Si quelques milliers ou millions d'euros manquent à l'appel, ce n'est certainement pas chez les Vincent Lambert qu'il faut aller les chercher en premier.

Vincent Lambert est un symbole, mais pas un cas isolé. 1'500 personnes, rien qu'en France, seraient dans le même état végétatif. La conclusion de ce cas aura des répercussions sur des milliers de familles. Et sous le régime de nos politiciens actuels nous savons déjà tous comment il se finira - tout comme il s'est fini, aux États-Unis, pour Terri Schiavo. Prisonnière de son corps, elle agonisa sans manger ni boire pendant 14 jours après lesquels elle rendit l'âme de déshydratation. Là encore, "l'humanisme" fit une nouvelle victime.

Vincent Lambert doit mourir. C'est pour son bien.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch, le 24 mai 2019

11 commentaires

  1. Posté par Sancenay le

    @ Stéphane Montabert,

    Comme je l’ai déjà exprimé longuement ces derniers temps ici, je souscris bien évidemment à votre très bon article.Permettez moi d’y ajouter les précisions suivantes.
    Sur l’utilisation du mot euthanasie:
    S’il est vrai que le sens du mot grec à l’origine : « mort douce naturelle ou provoquée » a dévié vers l’acception que vous rappelez , il n’en reste pas moins que pour les partisans de la mort de Vincent et tout particulièrement la très médiatique, en France, ADMD, ( « Association pour le droit de mourir dans la dignité « ) qui finance notamment les avocats de l’épouse de Vincent Lambert et soutient très activement le Docteur Sanchez ( surnommé en France « Sanchez-électrique » ) qui a déjà attenté cruellement à la vie de Vincent ( cf le commentaire ici même de Roland Paingaud à l’article d’Anne Lauwaert) , le propos est précisément d’utiliser le cas de Vincent Lambert pour étendre le champ de l’euthanasie , et donc en banaliser la pratique , sans bien sûr prononcer le mot.
    Seconde précision : il y a actuellement un peu plus de 1700 cas de patients en état pauci-relationnel comme Vincent dans les hôpitaux et cliniques de France. Il va sans dira qu’avec le pouvoir en place, l’aspect comptable prime sur tous les autres, sur l’aspect humaniste en premier lieu et l’aspect juridique non moins, puisque la Ministre de la santé déclarait tout récemment , avec autant d’insolence que d’imprudence d’ailleurs  » que la France n’était pas tenue » par sa propre ratification de la Convention et du Protocole facultatif du Comité international pour le droit des personne handicapées, auprès de l’ONU.Ce que, Dieu merci, le tribunal saisi par les brillants avocats de Vincent a formellement démenti.
    En l’occurrence pour les partisans de « la mort pour tous » , il s’agit de remplacer dans l’esprit de l’opinion publique ( c’est déjà fait dans la loi ) , les termes « maladie incurable » par « fin de vie » , en se gardant bien évidemment de préciser l’ imprécisable : « la fin de vie » . Où commence , si j’ose dire, celle-ci, où finit-elle ?…chut silence , cela pourrait effrayer l’opinion.
    C’est en quoi, il n’est pas faux de parler dans cette affaire d’euthanasie puisque , au-delà du cas de Vincent , que l’on ne peut scientifiquement parlant, absolument pas qualifier d’incurable ( le célèbre cas de la jeune romaine Eluana en est la parfaite démonstration et il y a eu aussi récemment allemand de 17 ans qui a réchappé de justesse à cette mort promise) , c’est bien le combat pour la généralisation de l’euthanasie qui est mené en France et en Europe au nom de la révolution anthropologique nihilo-mondialiste qui veut réduire l’homme à une simple « ressource » parmi d’autres .
    L’ADMD, Sanchez et Cie entendent donc bien « euthanasier » Vincent dans le sens « évolué » selon la langue de bois de la libre pensée sous-jacente, qui entend faire passer ce nouveau tour de bonneteau sémantique , après celui , parfaitement léonin de la part du Docteur Léonetti ( auteur de la loi de 2005 et co-auteur de sa version amendée de 2016 ) de l’assimilation des soins d’hydratation et d’alimentation à des » traitements « .Au nom de quoi il serait tout à fait normal- et ô combien « humain »!- de faire mourir un patient de faim et de soif , pour – il fallait oser l’ argument de la part d’un authentique disciple d’Hippocrate comme Léonetti « mettre fin à ses souffrances physiques et morales  » !
    Pour conclure , et n’en déplaise à Anne Lauwaert ce sont bien les mêmes bonimenteurs, maîtres et esclaves des media mainstream qui s’estiment en droit de disposer à discrétion de la vie de leur concitoyens qu’il s’agisse des plus faibles ou de de leurs plus valeureux officiers dont deux furent sacrifiés dans la précipitation que l’on sait , comme par hasard, à la veilles des
    élections européennes.

  2. Posté par Roland Paingaud le

    @Stéphane Montabert
    Je soutiens vigoureusement votre article.
    Je m’excuse de mon premier commentaire équivoque : il s’agissait de la connivence du site LesObservateurs en général avec Riposte Laîque, pas de votre présent article sur Vincent Lambert au contraire salutaire face à la campagne innommable des réseaux qui détiennent de la presse, comme Riposte Laïque.

  3. Posté par P. le

    Si c’était un chien, cela fait bien longtemps que l’on aurait mis un terme « à ses souffrances ».

    J’espère ne jamais être dans cet état, mais si cela devait m’arriver, j’espère que mes parents (et ma femme et mes enfants) comprendront qu’il vaut mieux me laisser partir que de végéter ainsi.

    S’il n’est pas humain de le laisser mourir de déshydratation, il n’est pour moi pas plus humain de le laisser dans cet état. Et, pour moi, s’étant marié « pour le pire et pour le meilleur », c’est à sa femme que revient la décision.

  4. Posté par pierre frankenhauser le

    Si c’est une question d’argent, je suis sûr qu’il est possible d’en trouver pour maintenir cette homme en vie. On a bien trouvé 1 milliard pour la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les gouvernements européens dépensent bien des milliards d’euros pour nourrir et loger les millions d’envahisseurs parasites extra-européens qui détruisent notre civilisation. Alors pourquoi n’aurait-on pas les moyens et la dignité de maintenir Vincent Lambert en vie pendant quelques dizaines d’années encore ? Personne n’a le droit de décider à sa place qu’il doit mourir. La France a d’un côté aboli la peine de mort en 1981, permettant notamment aux pires assassins et aux pires crevure de continuer à vivre, et d’un autre côté, elle voudrait condamner à mort Vincent Lambert ???

  5. Posté par Françoise le

    A monsieur Roland Paingaud
    Comment le savez-vous? Pourriez-vous donner un lien qui expliquerait ce que vous prétendez? Ou bien l’avez-vous démontré quelque part? Merci.

  6. Posté par Noel Cramer le

    Pour toute personne sincèrement croyante – l’acharnement thérapeutique doit être une abomination.
    Une interférence de l’homme dans la volonté de Dieu.
    Ou est le problème dans la suppression de cet acharnement ?
    L’égoisme idéologique de certains ?

  7. Posté par Roland Paingaud le

    Les commentaires ci-dessus sont aussi scientifiquement informés que la presse Soros.
    V.Lambert n’est pas végétatif, il est pauci-relationnel ; il est alimenté car il n’a pas les moyens moteur de le faire lui-même ; ces deux commentateurs seraient donc pour l’euthanasie d’un accidenté ayant perdu des deux bras.
    « l’absence de preuve de conscience n’est pas la preuve de l’inconscience » .
    Pr Xavier Ducrocq, chef du service de neurologie du CHR de Metz-Thionville.
    Le conflit semble juridique et indécis de l’extérieur parce l’épouse a refait sa vie rapidement, et que n’ayant pas divorcé, elle peut prétendre à l’héritage des parents de Vincent.
    La campagne de Radio Suisse Romande contre les « parents catholiques dangereux extrémistes » est immonde.

  8. Posté par Roland Paingaud le

    Votre connivence avec Riposte Laïque est désespérante.

    Jetez un coup d’oeil à la campagne de diffamation ignoble des parents de Vincent Lambert ( auteurs Anne Schubert ; Laurent Droit ; et l’article qui crée l’illusion du débat Sophie Durand)) , qui dépasse de loin la presse majoritaire qui pourtant n’a pas chômé en la matière.

    Riposte Laïque est un site israélien abusant des patriotes français sincèrement anti-invasion-arabe, pour leur faire prendre en charge la vocifération anti-islam, qui entretient la volonté de contenir une éventuelle hégémonie arabe en FRANCE, mais qui déconsidère gravement, compte tenu des encouragements aux commentaires le plus ordurier possible sur le site, le combat réel de Français qui seraient regroupés autour d’une EUROPE éternelle fondamentalement chrétienne.
    Le site est destiné uniquement à l’avenir de la communauté juive, et les émoluments des « patriotes dévoués » au service du site ont sûrement de quoi les encourager.

    Roland Paingaud rue des Ecuries 04320 ENTREVAUX FRANCE

  9. Posté par bobo le

    Et ben dans des cas comme celui-ci et après avis négatif des médecins la famille devrait prendre une décision tout en prenant en charge la personne si comme il est dit c’est juste pour le nourrir.Doit on faire vivre une personne en état irréversible sans conscience ,en état végétatif ? Doit on interrompre des grossesses qui au contraire de M. Lambert vont donner naissance à des enfants conscients à qui on ôte la vie.En effet l’enfant même à 2 mois il existe son cœur bas ,sa mère en vivant simplement 9 mois sans opération de destruction va accoucher point final.
    En fin de compte du bon sens est la seule option dans ces différents cas si on veut une certaine morale dans ce monde difficile.

  10. Posté par Michel Vasionchi le

    C’est une escroquerie intellectuelle ,car tout le monde sait en l’état des connaissances scientifiques , que personne n’a pu ressuscité une momie …. alors ,pourquoi dans le cas Lambert , depuis plus de 10 ans cet acharnement juridico/thérapeutique persiste ….?

Et vous, qu'en pensez vous ?

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