Suisse – La moitié de la population sera diplômée d’ici 2030

Les gens se forment davantage, ce qui se traduira dans le futur par une augmentation de diplômés. Une évolution qui devrait correspondre aux besoins du marché.

La moitié de la population disposera d'un diplôme du degré tertiaire en 2030. Selon un rapport adopté mercredi par le Conseil fédéral, cette nette progression correspond toutefois à l'évolution attendue des besoins sur le marché du travail en personnel très qualifié.

Entre 2010 et 2017, le nombre de diplômés d'une université, HES ou formation professionnelle supérieure est déjà passé pour les 25 à 64 ans de 1,5 million à 2 millions de personnes. A partir de 2020, il y aura plus de diplômés du degré tertiaire que du degré secondaire postobligatoire dans la population suisse.

Dix ans plus tard, environ 50% des 25-64 ans auront un titre du degré tertiaire, soit 7% de plus qu'en 2017, révèle le rapport demandé par le Conseil national. Un dixième de la population (590'000 personnes) pourrait être sans formation postobligatoire à l'horizon 2030.

[...]

Moins de secondaire uniquement

Le rapport table aussi sur un probable léger repli du nombre de personnes ayant au plus un titre du degré secondaire postobligatoire. Leur nombre devrait revenir de 2,13 millions en 2017 à 2,06 millions en 2037 car ces diplômés continuent de plus en plus à se former dans le degré tertiaire.

[...] Protection sociale et Personnel soignant (environ 40% jusqu'en 2037 pour chacun de ces trois domaines).

Il devrait y avoir en revanche des reculs d'environ 10% pour Electricité et mécanique et Industrie de transformation et de traitement. Côté hautes écoles, des hausses importantes de titres sont attendues pour Technologie de l'information et communication ( 72% en université) et pour la santé en HES ( 45 à 49% selon le domaine).

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5 commentaires

  1. Posté par pierre frankenhauser le

    Si nos dirigeants cessaient de dévaloriser les filières de l’apprentissage au profit des sacro-saintes études, il y aurait moins de chômage et on aurait moins besoin d’avoir recours à de la main-d’œuvre étrangère pour les jobs moins qualifiés. Si les frontaliers et les immigrés sont aussi massivement représentés pour les emplois peu à moyennement qualifiés, c’est notamment aussi parce que la Suisse ne forme pas suffisamment d’apprentis.

    La Suisse va-t-elle faire comme la France, qui arrive artificiellement à un taux de 80% de bacheliers ? C’est débile. L’Education nationale a diminué drastiquement le niveau d’exigence des écoliers et étudiants, ceci afin qu’il y ait plus de « diplômés ». Cela a entraîné une baisse du niveau moyen des universitaires. C’est totalement aberrant. Ainsi, la recherche française est de moins en moins compétitive. De plus, ce système pousse un écolier détestant étudier mais très manuel, qui aurait pu faire p.ex. un excellent menuisier, à devenir un universitaire raté sous prétexte que notre société se tertiarise. N’y a-t-il pas besoin de coiffeurs et de boulangers ?

  2. Posté par Antoine le

     »La moitié (50%) de la population disposera d’un diplôme du degré tertiaire en 2030 »
    Combien y aura-t-il de chômeurs parmi ces gens ayant un diplôme ?
    La formation et l’obtention d’un CFC ou d’un diplôme HES c’est bien, mais est-ce que cela correspondra aux besoins de la société en 2030 (soit dans 11 ans).
    Combien de ces futurs diplômés ne trouveront pas de travail dans leur métier.
    Combien devront se reconvertir ?
    Vu la vitesse à laquelle certains métiers disparaissent et d’autres nouveaux métiers apparaissent, il y aura forcément des personnes qui resteront, malheureusement, sur le carreau …
    Un diplôme n’est pas forcément le sésame pour l’obtention d’un job !

  3. Posté par miranda le

    L’article aborde donc le solde « migratoire ». Les sortants et les entrants.
    Comme si il était inéluctable de faire venir des étrangers pour occuper les postes « désertés » par les autochtones.
    Aujourd’hui, il devient de plus en évident que les parents poussent leurs enfants vers les études supérieures. Ce qui fait que bon nombre d’entre eux, se retrouveront sans emploi et seront obligés de migrer. Ou de se reconvertir.

    Certains emplois ne seront donc plus occupés par les autochtones puisque considérés comme moins valorisants, moins « intellectuels ». Et pourtant ces emplois, comme celui d’électricien , de mécanicien et autres permettent d’arriver à un niveau de vie correct.

    Cet encouragement aux études supérieures est ahurissant. Car un pays ne peut pas vivre que de ses cerveaux, cerveaux qui se feront concurrence. Un ETAT a le devoir d’équilibrer le monde de l’emploi, tout en équilibrant les salaires. Car bien souvent les professions désertées sont celles qui sont le moins payées.

    Le patronat semble NE JAMAIS POUVOIR proposer des salaires convenables. Dans ce cas un chef d’état digne de ce poste pourrait proposer UNE PRIME DE COMPENSATION, à laquelle les plus FAVORISES (mais aussi toutes les autres classes, même modestement ou très modestement contribueraient).

    Une sorte de collecte annuelle qui se situerait vers NOEL et qui serait redistribuée par les mairies, de village, d’arrondissement etc…. Ce serait à l’état et aux maires d’en fixer le montant en fonction du niveau de vie de leurs administrés et en ACCORD avec ceux-ci..

    Une nation qui ne sait pas faire vivre en harmonie les différentes classes sociales qui la composent est une nation qui disparaîtra.

    C’est d’ailleurs GRACE A CETTE FAIBLESSE OU INCAPACITE DES NATIONS que le nouvel ordre mondial a décidé que les citoyens de la planète toutes couleurs confondues SERAIENT DES MIGRANTS.

    Le déracinement a des effets très néfastes sur les individus. C’est bien souvent la troisième génération qui devient violente, car portant la nostalgie dite ou non dite de celles qui la précèdent. Il y a dans le déracinement l’incapacité à créer du « roman familial » alors que les enfants sont TRES DEMANDEURS d’un roman familial, pour leurs fondations psychiques.

    Si l’on veut créer de la violence par ce perpétuel déracinement, la planète deviendra invivable.
    Certains « serviteurs du diable » pensent qu’en intervenant sur une partie du cerveau, ils étoufferont la souffrance du déracinement. Mais l’on a bien vu que lorsqu’une partie du cerveau ne peut exercer ses fonctions, une autre partie se met en marche pour compenser.
    HEUREUSEMENT notre cerveau au du génie ou a été crée par un génie.

    SAUVER UNE CIVILISATION demande intelligence et humanité. Et surtout entre les différentes classes sociales. Cela ne peut se faire que par de la pédagogie et dès l’école.

    Les enfants du futur devront se demander : QUE VEUT DIRE NIVEAU DE VIE? Vivre humblement, vivre correctement, vivre confortablement, vivre luxueusement? Quels sont mes vrais besoins, quels sont mes faux besoins? Les relations humaines s’en porteront mieux ET La planète les en remerciera.

  4. Posté par bobpholos le

    Bonjour le social, la bérézina total avec L’UE progressiste. On forme des gens jusqu’à 30 ans
    avec trois master en histoire ah ah ah ah. Bonjour les dégâts.

  5. Posté par la bonne nouvelle le

    En quoi ? Des études « genre » ou des sociaux pour les problèmes « psycho-affectives » de dealers/immigrants. Très prometteur… . Protection sociale ? mais pour qui ? Moitié de la population diplômée dont la grande majorité sera au chômage ou au social. Maintes fois des auteurs sérieux ont tiré la sonnette, en avertissant sur l’inflation des diplômes et l’insuffisance des apprentissages. toutefois à quoi bon des Cfc quand le patronat trouve ses ressources humaines ailleurs. Des hausses importantes en santé, c’est-à-dire des hausses conséquentes sur les primes des assurances-maladie. Et encore la sacrosainte « protection de l’environnement » de quoi rassurer toute une population endormie par les rassurantes medias officielles.

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