Les Gilets jaunes en veulent-ils au groupe Ouest-France ? Des manifestants se réclamant du mouvement social «ont bloqué la sortie des camions dans lesquels étaient conditionnés des journaux qui étaient déjà imprimés», ainsi que le rapporte ce 27 décembre Philippe Boissonnat, adjoint au rédacteur en chef de Ouest-France et directeur des rédactions.
La veille, aux alentours de 23h30 «une vingtaine de manifestants» se sont ainsi présentés devant l'imprimerie de la Chevrolière, au sud de Nantes.
On condamne avec force ce délit vis-à-vis de la liberté de la presse et d'empêcher de raconter aux gens ce qu'il se passe près de chez eux
Selon un communiqué de Ouest-France, ces derniers étaient «mécontents de la couverture du mouvement» par le groupe de presse, «déplorant que certains Gilets jaunes aient pu être taxés d'antisémitisme suite aux incidents survenus le week-end».
Le nombre d'exemplaires de journaux qui n'ont pu être distribués s'élève à 180 000. Plusieurs titres et éditions ont été touchés : Ouest-France (éditions Loire-Atlantique et Vendée), Le Courrier de l'Ouest (édition des Deux-Sèvres), et Presse-Océan (Loire-Atlantique). En réaction, l'ensemble des éditions touchées a été mis en ligne gratuitement. Selon Ouest-France, c'est la première fois depuis le début du mouvement des Gilets jaunes le 17 novembre que les journaux du groupe sont visés.
Complotisme ? #Aphatie voit «une organisation souterraine, cachée» derrière les #Giletsjaunes (VIDEO)
➡️ https://t.co/fz55jmevcXpic.twitter.com/F0UfHniE51
— RT France (@RTenfrancais) 17 décembre 2018
Alors que les rapports entre certains Gilets jaunes et la presse ne sont pas au beau fixe, le groupe a annoncé des poursuites. «On va déposer plainte dans la journée. On condamne avec force ce délit vis-à-vis de la liberté de la presse et d'empêcher de raconter aux gens ce qu'il se passe près de chez eux», a précisé Philippe Boissonnat.
Extrait de: Source et auteur
Et vous, qu'en pensez vous ?