« Le cas des cons devient un cas d’école »

24 heures 8-9.12.2018   Sur une pleine page, Cécile Denayrouse présente Psychologie de la connerie, « un livre collectif érudit tente pour la première fois de décrypter le psychologie de la connerie ».

Sur cette page nous trouvons beaucoup de toutes bonnes perles (des justes et des fausses… pour ces dernières, ce sont des « vérités » gobées sans coup férir par tout un chacun tellement leur fausseté est ignorée du fait de leur répétition)

1ère observation sautant aux yeux : cette page n’est illustrée que par une grande photo du Président Trump !

Cécile Denayrouse, unique signature pour cet article, est responsable du choix de la photo de Trump (photo occupant, grosso modo, un tiers de la page). Comme manière grossière d’assimiler Trump à un con, on ne fait pas mieux. Par bonheur, cette grossièreté malhonnête de Cécile Denayrouse ne reflète pas le texte qui, lui, expose de nombreuses vérités.

2ème observation sautant aux yeux à la fin de la lecture, toutes sortes de personnages, de fonctions, de titres ronflants apparaissent dans ce texte, ce qui ne devrait surprendre personne,… mais on n’y évoque jamais des journalistes, ce qui est tout de même un comble tant les cons moutonniers abondent parmi ces trop souvent malsains faiseurs d’opinions.

Cela dit, passons aux perles.

Les principaux ingrédients de la connerie sont énumérés, à savoir, le narcissisme, l’égocentrisme, la sujétion au politiquement correct, le manque de courage pour oser défendre des opinions allant à l’encontre de celles de la foule, l’arrogance, l’auto-aveuglement, l’aveuglement idéologique, le donneur de leçons perpétuel (un des cancers des journaleux), le MANQUE d’humour d’autodérision de considération pour autrui, l’incapacité de connaître ses domaines de compétence et d’incompétence, les écarts autorisés avec la droiture, les désirs de notoriété pour exister, le syndrome de la blouse blanche, le filtrage des infos en fonction de ses préjugés, le refus et/ou l’incapacité de reconnaître les qualités, les compétences d’autrui, la misère en intelligence émotionnelle, …

Cette perle merveilleuse « En quoi le con est-il nuisible au travail ?
C’est là qu’il s’épanouit le mieux ! Il est capable de pourrir la vie d’autrui, à le pousser au burn-out […]»

Ou bien celle-ci : « Le « cas » Trump à la loupe
[…] « Tout le monde m’en a parlé, confirme Jean-François Marmion. Beaucoup de contributeurs y font référence, comme s’il représentait la bêtise universelle. Pourtant je ne le pense pas si con. Il ne serait pas arrivé au poste du président des États-Unis s’il était aussi stupide qu’on le pense.»
Allons Jean-François Marmion, un peu de courage, « Pourtant je ne le pense pas si con. Il ne serait pas arrivé au poste du président des États-Unis s’il était aussi stupide qu’on le pense. » En fait vous voulez dire que Trump vous paraît très intelligent mais vous n’avez pas le courage de le dire. Car il en faut du courage pour le dire par les temps qui courent et tout le monde n’est pas un Soljenitsyne. Hitler a bâti son succès sur des courageux à la Jean-François Marmion.  

Maintenant, puisque Cécile Denayrouse s’est permis un coup bas avec Trump, parlons-en, du Président Trump !

Trump et son élection à la Présidence :
En fait, alors que tout a été tenté pour l’empêcher de devenir Président, y compris par certains Républicains, alors que quasiment tous les médias étaient opposés à son élection… et qu’il a finalement été élu, cela devrait faire réfléchir ceux qui se croient tellement plus intelligents que lui… et qui ont échoué à faire élire la Clinton.

Trump et sa Présidence :
Une fois élu, tout a été tenté pour le mettre à terre et cela a échoué… bien que l’immense majorité des médias l’agressent sans discontinuer. Là aussi, cela devrait faire réfléchir ceux qui se croient tellement plus intelligents que lui.

En fait, le Président Trump est quelqu’un de supérieurement intelligent et un remarquable tacticien… un seul exemple :

Dérégulations : Trump a annulé plus de réglementations en 8 mois qu’aucun président ne l’a fait de toute l’histoire des Etats-Unis. Très tôt dans sa présidence, il a édicté une règle simple : toute nouvelle réglementation devait être contrebalancée par l’annulation de deux réglementations. Publié par Jean-Patrick Grumberg le 7 novembre 2017

Quant à la stratégie, Trump sait parfaitement ce qu’il veut, « Make America Great Again » et il est également en train de réussir. Comment ?

En resserrant tous les Républicains derrière lui, chose faite maintenant.

En relançant l’économie américaine, chose faite maintenant.

En renforçant l’armée américaine, chose en cours actuellement.

En rappelant aux alliés de l’Amérique leur part de responsabilité dans leur propre défense, chose bien en cours de réalisation maintenant.

En parlant VRAI, sans égard au politiquement correct,... ce qui a le don de rendre fou les journaleux. En effet, la classe bavarde avait réussi à devenir le PREMIER POUVOIR par son pouvoir d'intimidation. Le Président Trump n'en a rien à faire et il sait se faire respecter même en conférence de presse.
Le ROI EST NU, le politiquement correct est un tigre de papier, ennemi du JUSTE, du VRAI et de la LIBERTÉ, il ne rend esclave que des esclaves consentants.

Etc.

Cécile Denayrouse, une suggestion pour faire suite à cette page consacrée aux cons… faites de même avec une page consacrée aux cons/salauds supérieurement intelligents qui ont été communistes et/ou admirateurs de Staline et Mao et leur ont assuré des éloges sans bornes… ici aussi les journalistes cons/salauds ont surabondé. Pour illustrer l’article, prenez une photo de Sartre, ou mieux, de Simone de Beauvoir.

Louis Jämes

2 commentaires

  1. Posté par miranda le

    JE PREFERE LES CONS VUS PAR MICHEL AUDIARD.
    Comme il disait :  » je parle pas aux cons, ça les instruit ». Il savait vraiment qui était con et qui ne l’était pas.
    Aujourd’hui, les cons passent entre les mailles du filet au point qu’on peut les confondre avec ceux qui savent penser, parce que leur côté caméléon verbeux sème la confusion.

  2. Posté par A. Bloesch le

    Est-ce le mépris de la faiblesse que d’avoir fait du mot «con» le symbole de la faiblesse et de la passivité? Alors que c’est le vrai propagateur de la vie (sociale)? Pourquoi, dans le titre de l’article, n’employer que le masculin, alors que les idées ou sentiments induits par ce terme sont largement partagés? Pour paraphraser, avec un peu d’humour et de dérision, Frédéric Dard: «Le signe de notre époque, c’est que les vieux cons sont de plus en plus jeunes.»

Et vous, qu'en pensez vous ?

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