De notre correspondant au Québec
La semaine dernière, la police de New Westminster en Colombie-Britannique ouvrait une enquête sur une série d’affiches sur lesquelles ont pouvait lire : « It’s okay to be White », « C’est acceptable d’être blanc ». La police, qui demande l’aide du public pour trouver les criminels derrière cette campagne d’affiches, qui ne sont revendiquées par aucun groupe, n’a par contre pas indiqué en quoi elles représentaient une infraction criminelle.
Le même message est apparu de façon simultanée sur le campus de l’Université du Manitoba. Dans ce cas, aucune enquête criminelle ne semble avoir été lancée, par contre, le maire de Winnipeg, l’administration universitaire et les organisations étudiantes ont tenu à dénoncer ces affiches « racistes ». Il faut toutefois noter que cette même université compte différents clubs exclusivement ethniques comme l’Association des étudiants indo-canadiens, l’Association des étudiants pakistanais, et le Collectif des étudiants de couleur qui spécifie que seuls les « Noirs, indigènes et gens de couleur », bref tous les étudiants sauf les Blancs, sont admis. Dans ce cas-ci, le racisme est flagrant et pourtant, l’université entérine officiellement ce club.Cet article La liberté d’expression n’a jamais été aussi menacée qu’en ce moment au Canada est apparu en premier sur Présent.
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