L’Allemagne risque d’avoir un Macron

Les Français, contents de voir enfin disparaître Hollande, se sont réveillés avec Macron. La même chose risque d’arriver aux Allemands après le départ annoncé de Madame Merkel. En effet, en plus de deux politiciens chrétiens-démocrates orthodoxes, mais de tendance opposée, la secrétaire générale Annegret Kramp-Karrenbauer (plutôt de gauche) et Jürgen Spahn, ministre de la santé (plutôt de droite), Friedrich Merz a annoncé sa candidature au poste de président du parti CDU. Il s’agit de l’ancien chef de la fraction CDU/CSU au Bundestag, que Merkel avait supplanté comme président de la CDU et qui par la suite a fait une carrière dans l’économie. Friedrich Merz préside l'Atlantik Brücke, une organisation rassemblant des représentants de la haute finance, de l’économie et des médias désirant renforcer les liens entre les États-Unis et l'Europe. Ses chances sont particulièrement grandes d’accéder à la présidence de la CDU, car ce parti en perte de vitesse a besoin d’une couche de peinture nouvelle après les désastreuses dernières années du gouvernement formé par Madame Merkel avec les socialistes.

https://www.journalistenwatch.com/2018/10/29/cdu-merkel-wer/

Traduction (Claude Haenggli) : Merz fait partie de nombreux conseils de surveillance, entre autres d’AXA, de la DBV-Winterthour, de la Bourse allemande, d’IVG Immeubles et de la holding industrielle WEPA (dans ce cas comme président). Il est par ailleurs membre du conseil d’administration de BASF Anvers, de Stadler Rail et de HSBC Trinkaus & Burkhardt. Étant donné ses nombreuses relations économiques (entre autres avec la banque Wartburg), on ne peut pas exclure qu’il s’agisse en Friedrich Merz d’un homme de Soros.

Claude Haenggli, 31.10.2018