Publié le 26 octobre 2018 - par Christine Tasin
Nous étions ensemble à la barre, Pierre Cassen et moi, le 11 juillet dernier, sur plainte pour diffamation d’Aube du Savoir pour parution d’une vidéo de reportage, accompagnée d’un article sur leur Congrès en Auvergne, sur Résistance républicaine et Riposte laïque. Je comparaissais moi aussi en tant que Directeur de Publication.
L’article et la vidéo en question :
Les articles écrits en compte-rendu de l’audience :
Le verdict vient de tomber.
Il est excellent pour Pierre, relaxé une nouvelle fois. Pour la septième fois, il n’est pas reconnu coupable d’être le Directeur de publication de Riposte laïque, seuls les juges de Versailles s’obstinent à ne pas tenir compte des preuves apportées et prises en compte par Paris…
Quant à moi, il y a une bonne nouvelle, c’est que je suis relaxée du chef de diffamation pour les 50 ou 60 mots, phrases ou expressions qui avaient été relevées et jugées diffamatoires par Aube du Savoir, toutes celles concernant l’islamisme.
Extraits des attendus (j’attends avec impatience la réaction et les analyses de notre juriste, Maxime, qui devrait faire émerger de tout cela une substantifique moelle) :
Par contre, pour le passage concernant les prédicateurs invités par Aube du Savoir, prédicateurs traités de salafistes et justifiant ainsi le mot islamiste utilisé pour caractériser Aube du Savoir, il aurait pu y avoir diffamation, mais les éléments que nous avons fournis sur les prédicateurs et le fait que l’auteur de la vidéo ne soit pas un journaliste ont été jugés suffisants pour que je sois relaxée du chef de diffamation.
Je ne suis donc condamnée que pour une seule phrase, celle qui lie le halal au terrorisme :
On me reproche d’avoir produit des preuves du lien entre halal et terrorisme postérieures à la vidéo ( 2016 ) et donc non utilisables en droit.
Il me faut donc rechercher des éléments antérieurs, je suis preneuse, amis lecteurs, si vous en détenez…
Je suis donc condamnée par le parquet à une amende avec sursis de 500 euros mais à 2000 euros de dommages et intérêts à verser à l’association et à la même somme pour les frais d’avocat.
Je fais naturellement appel, car être condamnée pour cela n’est pas acceptable. Comment peut-on imaginer qu’une association républicaine, défendant la France, ses lois et son intégrité puisse verser 4000 euros à une association qui invite des prédicateurs prêchant le contraire de nos lois ? Et cela en pleine polémique sur l’islam, entre les bouquins qui sortent comme Inch Allah, la démission d’un ministre de l’Intérieur dépassé et terrorisé par l’islamisation de la France et tous les faits-divers terribles, tous les témoignages…
Notre argent ne peut pas servir à cela, c’est une indignité et un scandale. On ne peut pas nous demander de financer, de façon détournée, la venue d’un Hani Ramadan, par exemple…
Les attendus montrent pourtant que les juges ont pris en compte les accusations portées sur les conférenciers invités par Aube du Savoir et ont reconnu leur justesse. Au moins sur ceux pour lesquels nous avons pensé à apporter des éléments de preuve :
Si au moins un tel procès pouvait dissuader les associations comme Aube du Savoir qui prétendent, toute honte bue, enseigner aux musulmans qu’ils doivent respecter les lois, d’inviter encore et toujours ce genre de prédicateurs de la haine, tout cela, le temps, les procès, leur coût… aurait au moins servi à quelque chose… Mais on ne se fait pas d’illusions.
En attendant c’est bien entendu encore des frais d’avocat pour un procès de plus, en sus de ceux déjà prévus en novembre prochain, en janvier et en mai… et ce ne seront pas les derniers.
Si vous pouvez et souhaitez participer à notre lutte contre l’islam en nous aidant à payer les frais d’avocat, merci d’avance.
Par Paypal ou carte bleue http://resistancerepublicaine.eu/don/
Par chèque à l’ordre de Résistance républicaine, 101 avenue du Général Leclerc, 75685 Paris Cedex 14.
Christine Tasin
*******
Une fois acquittée, n’oubliez pas de poursuivre à votre tour en justice ces organisations qui pratiquent le djihad juridique!
Ce compte.rendu met ceci en lumière:
Une idéologie qui n’admet aucune (auto)critique est antinomique à la liberté de penser (et donc non intégrable à cet esprit), mais, en portant plainte, fait usage du système judiciaire de type occidental (issu de cette liberté de penser) qui se doit donc de garantir la liberté d’une idéologie pro-active discriminant les purs et les impurs (problème apparu dans une cantine scolaire).
Christine, Pierre, on vous aime!