Etats-Unis : Soros cherche-t-il à empêcher la nomination de Brett Kavanaugh à la Cour suprême ?

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Le milliardaire George Soros est-il en partie responsable du climat délétère dans lequel sont plongés les Etats-Unis à l'approche du vote pour confirmer le magistrat conservateur Brett Kavanaugh à la Cour suprême ?

C'est en tout cas l'avis du président américain, Donald Trump, qui a dénoncé dans un tweet, ce 5 octobre, la main du financier dans les manifestations et les différentes actions anti-Kavanaugh qui visent les sénateurs sur lesquels repose la responsabilité du vote. «Les manifestants grossiers qui hurlent dans les ascenseurs sont des professionnels payés dans le seul but de donner une mauvaise image des sénateurs. Ne vous laissez pas avoir !», a tweeté le président américain, avant d'ajouter : «Regardez aussi toutes les pancartes identiques faites par des professionnels. Payées par Soros et d'autres.»

The very rude elevator screamers are paid professionals only looking to make Senators look bad. Don’t fall for it! Also, look at all of the professionally made identical signs. Paid for by Soros and others. These are not signs made in the basement from love! #Troublemakers

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 5 octobre 2018

Des actions menées en partie par des organisations financées par la fondation de George Soros

Le locataire de la Maison Blanche fait notamment référence à un épisode très médiatisé datant du 28 septembre où, filmée par CNN, une femme qui affirme être une victime d'abus sexuels invective le sénateur républicain Jeff Flake dans un ascenseur. «Le docteur Ford [l'une des accusatrices de Brett Kavanaugh] dit la vérité. Ce que vous faites, c'est permettre à quelqu'un qui a violé une femme de siéger à la Cour suprême», lui a-t-elle lancé hors d'elle, alors qu'il était bloqué dans un ascenseur. 

Jeff Flake gets berated by sexual assault survivors in an elevator after he announces his support for Brett Kavanaugh.
Jeff Flake pris à parti dans un ascenseur par des femmes qui ont subi des agressions sexuelles après son support à Brett Kavanaughpic.twitter.com/e6lus71Uit

— ツ Isabelle ? (@ZabouF) 28 septembre 2018

Preuve que l'atmosphère est électrique autour de cette nomination à la Cour suprême, quelques jours plus tard, le 3 octobre, le sénateur républicain, Mitch McConnell, et deux autres de ses collègues ont été interpellés de manière similaire à l'aéroport de Washington. «Combien d'histoire de violences sexuelles devez-vous entendre avant de croire ces femmes ?», leur a demandé une jeune femme en ne les lâchant pas d'une semelle.

"How many stories of sexual violence do you need to hear in order to believe women?" Activists confronted 3 GOP senators, including Mitch McConnell, at the airport, asking them about the allegations of sexual assault against SCOTUSt nominee Brett Kavanaugh https://t.co/3juwEiLjdKpic.twitter.com/yUIRX7KgYs

— CNN (@CNN) 2 octobre 2018

Le 4 octobre, des milliers de militants se sont retrouvés à Washington sur la colline du Capitole, brandissant des pancartes barrées des messages : «Ne trahissez pas les femmes, votez non». Plus de 300 manifestants ont été interpellés, y compris la comédienne Amy Schumer, cousine du leader démocrate au Sénat, Chuck Schumer, ou encore le mannequin Emily Ratajkowski. Le même jour, l'organisation MoveOn.org a entamé une levée de fonds afin de financer sa «campagne d'urgence pour arrêter Brett Kavanaugh». Dans un e-mail révélé par Breitbart, Robert Reich, secrétaire d'Etat au Travail sous Bill Clinton qui travaille désormais pour l'organisation, explique que l'objectif est de mener des actions directes à Washington, dans les bureaux des sénateurs.

Ne trahissez pas les femmes, votez non

Point commun entre toutes ces actions ? Le champion des causes «progressistes», aux Etats-Unis et dans le reste du monde, le milliardaire américano-hongrois George Soros. Les jeunes femmes qui s'en sont pris aux sénateurs sont en effet des activistes proches de l'organisation «The Center for popular democracy», comme l'ont révélé Fox News et The Hill. Cet organisme, ainsi que «Demand Justice», fait partie des associations à l'origine des manifestations qui ont animé le Capitole. A l'instar de MoveOn.org, elles ont la particularité d'être en partie financées par George Soros, via sa fondation Open Society.

En dépit des accusations d'agressions sexuelles – non corroborées – à son encontre, la nomination de Brett Kavanaugh à la Cour suprême des Etats-Unis est en bonne voie. Le FBI a remis les résultats de son enquête concernant ces allégations le 3 octobre, laquelle ne fait état d'aucune trace de comportement inapproprié de la part du magistrat. Brett Kavanaugh a remporté le 5 octobre un premier vote de procédure au Sénat par 51 voix contre 49. Le vote final devrait avoir lieu le 6 octobre. S'il venait à être nommé, Brett Kavanaugh donnerait une majorité conservatrice à la Cour suprême.

Lire aussi : La Cour suprême des Etats-Unis, prochaine victime de la guerre à Capitol Hill ?

 

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5 commentaires

  1. Posté par kitty le

    Georges Soros est le Diable incarné. Il est de tous les mauvais coups, il a spolié beaucoup de juifs pendant la guerre et ce alors qu’il était tout jeune, c’est un vautour en plus .

  2. Posté par Gérard Guichard le

    Les masques tombent

  3. Posté par Vautrin le

    On ne peut que souhaiter la défaite des démocrates, parti de racailles, magouilleurs, menteurs et traîtres, complices de toutes les perversions et des islamistes.

  4. Posté par JeanDa le

    Comment est-ce possible que Georges Soros soit toujours de ce monde ?

  5. Posté par Diablotin le

    Et à un moment, il va bien falloir aborder la question de qui se cache derrière Soros!? Il agit à titre fiduciaire, il n’est pas seul, c’est le tonton flingueur, celui que l’on charge des basses besognes!

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