Le chef du renseignement allemand doit démissionner, selon Merkel. Il avait dénoncé les fausses informations de Chemnitz et contredit Merkel.

Hans-Georg Maassen n'a plus sa place à la tête des services du renseignement intérieur allemand, selon la chancelière Angela Merkel, citée lundi par le quotidien national Die Welt. Certaines sources au sein du gouvernement de coalition affirment cependant qu'aucune décision n'a encore été prise concernant le chef controversé du renseignement.

Angela Merkel considère que M. Maassen n'est plus apte à diriger l'Office fédéral de protection de la Constitution, chargé notamment de la lutte contre les mouvances extrémistes violentes, car il s'est immiscé dans la gestion politique quotidienne en minimisant les débordements liés aux manifestations racistes qui ont secoué la ville de Chemnitz, dans l'est du pays.

Le chef du renseignement intérieur allemand avait affirmé au journal Bild que son service ne disposait pas d'information qui puisse prouver qu'une "chasse aux étrangers" s'était engagée après le meurtre d'un Allemand à Chemnitz. Il avait ainsi contredit la chancelière Angela Merkel (CDU) et le porte-parole du gouvernement Steffen Seibert.

Une décision à la veille d'une réunion de crise 
M. Maassen avait également mis en doute l'authenticité d'une vidéo, dont les images circulaient sur Internet, montrant des hommes d'origine étrangère poursuivis en pleine rue par plusieurs personnes. Ces déclarations lui avaient valu de vives critiques.

Selon Die Welt, Mme Merkel a informé par téléphone les principaux membres de son gouvernement durant le week-end de sa décision de remplacer Hans-Georg Maassen. Le parti social-démocrate (SPD), sans lequel la chancelière ne peut gouverner, avait déjà réclamé la démission du chef controversé des renseignements mais Angela Merkel avait alors répondu qu'elle avait besoin de temps pour y réfléchir.

La décision de Mme Merkel intervient à la veille d'une réunion de crise prévue entre les dirigeants de parti à propos de la position de M. Maassen. Le leader du très conservateur parti bavarois CSU, Horst Seehofer, brouillé depuis des mois avec la chancelière, avait réaffirmé la semaine dernière sa confiance en M. Maassen.

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5 commentaires

  1. Posté par Michel B. le

    L’ancien chef des services secrets allemands, Schindler, déclare que Maassen est le meilleur chef de la protection de la Constitution, RG intérieurs, que l’Allemagne ait connu, que c’est à Merkel d’apporter les preuves de ses allégations.Il met en garde contre une césure avec les services de sécurité et une partie de la population.Merkel, la CDU vassalle, le spd, les verts et la Gauche s’en foutent, ils font plus confiance aux manipulations de l’Antifa, qu’à la police, aux RG, au pocureur général de Saxe, au premier ministre cdu de Saxe. Quelle catastrophe!
    Quant à Seehofer, c’est un mou, il aurait du claquer la porte depuis longtemps.Mais chacun pense à son poste et à ses intérêts, pendant ce temps, le chaos s’aggrave en Allemagne et en Europe occidentale.On se dirige vert une RDA 02, DDR2.0.

  2. Posté par Vautrin le

    Bien entendu ! Il ne faut pas d’honnêtes gens dans le IVe Reich de Frau Merkel. Si maintenant on dénonce les mensonges de la propagande gouvernementale, où allons-nous, n’est-ce pas ? Vauriens !

  3. Posté par maury le

    Le N.O.M a du plomb dans l’aile ,de nombreuses personnes sincères et vigilantes font entendre courageusement leur voix; Messieurs Masseen,et Seehofer rejoignent la liste des lanceurs d’alerte, qui font grincer les dents de ceux qui ont programmés notre disparition!les 3 M:Merkel Macron May sans le 4éme Moghérini qui va démissionner je pense sans doute sentant le vent tourner!L UE qui se croit toute puissante menace,mais c’est bientôt la chute de cette nouvelle URSS dont a parlé Vladimir Boukovskyl !

  4. Posté par Claude Haenggli le

    Cette information est, comme toujours chez nos journalistes du système, incomplète. Ce n’est que demain que se jouera le sort de Maassen, de Seeehofer et de la coalition gouvernementale, lors d’un entretien entre les trois partis qui la composent, CDU, CSU et socialistes SPD. Or, c’est à Seehofer, de la CSU bavaroise, ministre de l’intérieur, que revient de limoger Maassen. Si la chancellière le force à le faire, il se pourrait qu’il démissionne. Et s’il démissionne, la CSU pourrait quitter le gouvernement. Merkel serait alors obligée de demander aux Verts de la remplacer ou de convoquer de nouvelles élections. Naturellement, Seehofer peut aussi se coucher devant Merkel, mais cela coûtera énormément de voix à la CSU lors des élections régionales d’octobre.

  5. Posté par Diablotin le

    Si Merkel le dit, c’est fatalement des conneries. Tradition bolchevique de réduire au silence ceux qui osent dire la vérité… Bolchevisme = mensonges. Si quelqu’un doit dégager c’est l’ignoble traîtresse bolchevique marionnette de la mafia mondialiste. On peut ajouter sur la liste son perroquet, l’infâme Steinmeier, un autre spécimen de nuisible bolchevique…

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