Arabie Saoudite-Canada, les dessous d’une brouille majeure

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Entre accusations de violations des droits de l’Homme d’une part et d’ingérence dans les affaires intérieures d’un État de l’autre, les relations entre le Canada et l’Arabie saoudite sont au plus mal. La crise qui a explosé en août dernier couvait-elle depuis longtemps? Le Désordre mondial aborde la question avec Pierre Conesa, auteur de Hollywar.

«Le Canada est gravement préoccupé par les arrestations de militants de la société civile et des défenseurs des droits des femmes à l'Arabie Saoudite, y compris Samar Badawi. Nous exhortons les autorités saoudiennes à les libérer immédiatement, ainsi que tous les autres militants pacifiques.»

C'est ce tweet de Chrystia Freeland, ministre des Affaires étrangères du Canada, qui aurait mis le feu aux poudres entre Ryad et Toronto. Depuis ce message du 3 août dernier, les relations diplomatiques et économiques entre l'Arabie saoudite et le Canada sont au plus mal. Ryad a même suspendu ses vols vers Toronto et les bourses pour les Saoudiens étudiant dans les universités canadiennes.

Au delà des accusations d'ingérence étrangère dans les affaires de l'Arabie saoudite d'une part et de violation des droits de l'Homme de l'autre, qu'est-ce qui se cache derrière ce conflit entre les deux pays? Pour en débattre, Rachel Marsden reçoit Pierre Conesa, ancien haut fonctionnaire du Ministère de la Défense et auteur du livre Hollywar (Éd. Robert Laffont).

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