Indignez-vous ? Non, défendez-vous !

Indignez-vous ! disiez-vous, M. Hessel.

L’indignation est un magnifique sursaut qui peut se transformer en acte salvateur. C’est le premier symptôme de la prise de conscience. Mais seul, il ne suffit pas à régénérer, c’est un coup d’épée dans l’eau.

On a vu se dérouler les manifestations, les pleurs, les rassemblements, la compassion, oh ! Oui, la compassion, puis les fleurs, et des mots, des mots, des mots de compassion, d’amour, de non haine, surtout pas de haine, oh ! Non, c’est laid la haine, faut pas, faut aimer les autres, tous les autres et même son bourreau !

Aimer son bourreau ? Pourquoi pas, si ce dernier montre un repentir sincère et une attitude exemplaire non seulement dans la mortification mais dans le dédommagement à apporter à sa victime. Un saint peut arriver à une certaine élévation dans l’amour absolu, à comprendre la face cachée des choses et à accomplir de grandes choses. Il peut donc aimer son bourreau.

Mais si le bourreau continue à n’avoir à la bouche que haine et destruction, NON ! Je défie quiconque d’aimer son bourreau qui continuerait à s’acharner sur sa victime.

Or, le cas des multirécidivistes est précisément du même tonneau. Quelle tristesse que toute cette violence aveugle et gratuite ! Et qu’en est-il de la victime à qui on ne donne presque jamais la parole ou, lorsqu’on en fait parler une, on prend celle qui est prête, devant les micros, à tout excuser, à tout pardonner, à tout oublier, à tout continuer comme de par devant.

Tant de nouveaux attentats, toujours plus nombreux ! Et toujours les mêmes victimes sans défense! Toujours, ces brebis bêlantes, égorgées, ces familles inconscientes (pont de Westminster / Manchester), proies faciles d’islamistes sanguinaires qui sont d’autant plus excités que les victimes semblent s’offrir à leurs coups.

Beaucoup, vu la situation, fournissent eux-mêmes les verges avec lesquelles ils se font battre : en effet, combien de familles continuent à musarder en ville, dans des endroits sensibles et sans la moindre conscience de danger potentiel autour d’elles ? Pourtant, la prolifération des attaques devrait faire s’éloigner des consciences le « cela n’arrive qu’aux autres » et se rapprocher le « et si le prochain c’était moi ? »

Familles, protégez-vous !

Combien de jeunes tourtereaux (comme le couple de Polonais à Rimini) sont  inconscients que leur couple est la cible privilégiée de certains migrants qui voient que l’annihilation du mâle implique la domination forcée de la femelle ? Il ne faut pas, il ne faut plus s’aventurer n’importe où quand on est amoureux !

Jeunes couples, rebellez-vous !

Après les multiples viols en Allemagne notamment, mais aussi en France suite à la victoire en coupe du monde de football, n’est-il pas choquant de voir combien de femmes et de jeunes filles sont encore assez inconscientes pour sortir sans véritable protection et se retrouver dans des situations de victimes de viols, victimes de leur folie ?

Jeunes femmes, réveillez-vous !

Pour se protéger, il s’agit de prendre quelques mesures simples qui peuvent tirer d’un faux pas. La notion de survie devrait monter à la conscience des gens qui vivent dans des zones  à risques. Ne rien faire, c’est s’exposer tôt à tard à des problèmes dont certains pourraient être évités.

Même pas peur ! Vous n’aurez pas ma haine ! Ah, oui, c’est beau, cela a de la gueule ! C’est beau, mais c’est du chiqué. Il suffit de voir comment les gens se mettent à détaler dans toutes les directions dès qu’il  y une alerte quelque part pour comprendre que les bonnes résolutions prises en groupe loin de tout danger disparaissent instantanément dès qu’il faut faire preuve de courage.

Un minimum de prudence implique de se préparer par une série d’actions susceptibles de changer le cours d’une agression. Outre le fait de ne pas s’exposer ingénument (faire du jogging seul(e) dans des endroits déserts n’est pas vraiment conseillé !), pourquoi ne pas prendre quelques cours d’auto-défense ciblée : comment se sortir d’un étranglement, comment briser une jambe pour que l’agresseur soit immobilisé, etc. ? Même contre le viol, il existe des protections efficaces et Rapex peut être d’une aide absolue contre le violeur isolé.

Certains m’opposeront que tout ceci est très facile à écrire et que, une fois devant la menace d’un couteau, les choses paraissent tout à fait différentes. J’en suis absolument conscient. Cependant, la situation aujourd’hui est telle qu’il vaut mieux sortir quelque peu prémuni que totalement démuni. Les quelques cours de karaté que j’ai pris dans ma jeunesse m’ont servi une fois dans ma vie. L’auto-défense peut certainement procurer une assurance qui peut faire une différence au moment opportun.

Devant la menace d’un couteau, situation qui semble devenir de plus en plus fréquente, dans le cadre de la riposte proportionnée, sortir un spray au poivre défensif peut facilement sauver une vie, notamment face à tous ces couteaux de boucher qui surgissent de partout aujourd’hui.  Si ces violeurs ou truands rencontraient ne serait-ce qu’un début de résistance à toute tentative de violence, s’ils recevaient des giclées de poivre dans les yeux à plusieurs reprises, leur assurance en serait très perturbée et ils perdraient une partie de leur superbe.

Jusqu’à ce que les choses changent, mieux vaut avoir un moyen efficace de se défendre plutôt que de se faire égorger tout simplement.

Européens : Cessez de vous indigner ! Défendez-vous ! Il est temps que la peur change de camp !

Bertrand Hourcade, 5.9.2018