MàJ 3.9.2018. Kulturkampf en Hongrie, la « théorie du genre », c’est fini – et ce n’est que le début

Ndlr. Citons Nathalie Heinich , dir. de recherche au CNRS, Paris, classe exceptionnelle, pour montrer que la Hongrie n’est pas seule à avoir un avis négatif sur le sujet : Les « études de genre » sont devenues pour une large part la poubelle internationale des médiocrités académiques » (extrait du texte « Misères de la sociologie critique », Le Débat, no 197, nov. 2017), cité dans un article de Ph. Bénéton, Valeurs Actuelles,30.8.2018.

 

Par Ferenc Almássy.

Hongrie – L’enseignement de la « théorie du genre » n’a plus droit de cité en Hongrie. Cela s’inscrit dans un contexte de « guerre culturelle et idéologique » importante, redessinant le paysage politique, culturel et intellectuel en Hongrie.

C’est tombé cet été, en plein mois d’août. Les élèves ayant commencé un parcours en « études du genre » pourront le finir, mais plus personne ne pourra en commencer. Cette mesure du nouveau gouvernement de Viktor Orbán a désemparé l’opposition, plus moribonde que jamais. « Et après, ce sera l’interdiction de l’avortement ? », s’inquiète le magazine de gauche libérale HVG. « Ou bien l’interdiction des mathématiques ? », tente d’ironiser Azonnali, autre site de gauche libérale.

Après sa victoire retentissante en avril dernier, Viktor Orbán a amené quelques changements dans son équipe gouvernementale. Et celui qui a fait le plus de bruit est sans conteste la nomination du grand professeur et chirurgien Miklós Kásler à la tête du super-ministère des « Ressources humaines », réunissant les anciens ministères de la santé, de l’éducation et des affaires sociales et du travail. Miklós Kásler a tout pour ce poste. Titulaire de 25 diplômes, décoration ou prix, cet oncologue dirige l’Institut national d’oncologie hongrois et enseigne à l’université. Seulement voilà : il est farouchement chrétien et illibéral. Selon lui, le libéralisme a atteint ses limites. Et selon cet éminent professeur, le respect à la lettre des Dix Commandements aurait comme conséquence, notamment, d’avoir moins de maladies, et une meilleure santé publique. De quoi irriter et inquiéter les forces libérales.

En parallèle, le travail du journaliste sicule Árpád Szakács depuis ce printemps porte également ses fruits. Dans une série d’articles intitulés « Kinek a kulturális diktatúrája? » (« La dictature culturelle de qui ? ») publiés dans le quotidien national pro-Orbán Magyar Idők, Árpád Szakács dénonce l’hégémonie de la gauche libérale dans la culture, chiffres et noms à l’appui, provoquant à chaque publication – il en est à la treizième – un tremblement de terre. Sa dénonciation méthodique a déjà amené au renvoi d’un directeur d’institut trop enclin à minimiser les crimes bolcheviques ou encore à financer des bourses de libéraux de gauche.

Ce véritable combat culturel contre la gauche libérale, omniprésente et hégémonique dans les milieux culturels, médiatiques et intellectuels, est devenu possible parce que Viktor Orbán a donné le feu vert. Lors de son discours de Tusványos fin juillet, l’homme fort de Budapest l’a énoncé clairement.

L’idée est de mettre fin à la schizophrénie – ou simple lâcheté ? – typique de l’homme de droite : financer et mettre sur un pied d’estale l’opinion, voire le jugement moral de ses adversaires et ennemis. La réussite durable de la politique économique de Viktor Orbán, ses réélections magistrales, l’accroissement de son influence sur le Vieux Monde, sans parler de l’effondrement de l’opposition – véritable désert intellectuel, récitant sans cesse des mantras creux, s’entre-déchirant et cherchant une solution venant de l’extérieur -, tout cela donne une opportunité historique au camp illibéral de Viktor Orbán de mener une dé-libéralisation. Après avoir raté la dé-communisation du pays entre 89 et 2002, le Fidesz d’Orbán tente aujourd’hui de ne pas refaire la même erreur, et finir d’expurger les anti-nationaux des institutions.

Et les « études de genre » en font les frais. Annoncé début août, les deux universités – dont la CEU – qui enseignaient cette pseudo-science sociale et véritable outil de formatage et d’import d’idéologie libérale se sont vues notifier que cela ne continuera pas. Dans l’opposition, fortement inspirée par la fable d’Ésope du Garçon qui criait au loup, on continue de crier à la dictature, mais plus personne n’écoute, las de leurs cris d’orfraie en réaction à tout ce que fait Orbán. D’ailleurs, les révolutionnaires étaient pour beaucoup en vacances. Mais la rentrée arrive, et l’on verra bientôt ce que cette interdiction provoquera comme réactions « spontanées ».

Pour le Président de la Chambre des Députés, László Kövér, la « théorie du genre » représente un import idéologique « anti-social » et « extrémiste ». M. Kövér va plus loin : certains essayent de faire passer le « genderizmus » (les « études de genre ») pour une science, alors qu’il ne s’agit que d’idéologie et « il s’agit de l’établissement d’un état d’esprit concernant les expériences sur l’Homme » qui n’est en rien mieux que l’eugénisme nazi.

Bref, exit la théorie du genre, la Hongrie n’en veut plus. Et ce n’est qu’un début, car déjà la question se pose. Comment a-t-on pu autoriser ça ? Qui a importé ça en Hongrie ?

Extrait de: Source et auteur

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10 commentaires

  1. Posté par Jacques Dubois le

    Or la plus grande partie des homos viennent des enfants élevés seulement par leur mère, ce qui est une évidence ». Ça sent l’information tirait d’un chapeau ça.. une preuve peut-être?

    —> Gaëtan Bidaud, cela est absolument vrai. Pour avoir une enfance et une développement sain, un enfant doit avoir un père et une mère présente, chacun apportant leur rôle traditionnel. L’enfant en a besoin des deux pour être complet (grosso modo: la discipline et les valeurs du père, et l’amour et douceur de la mère…Le Yin et Yang) . Cependant, être élevé que par un parent (divorce, l’autre parent absent ou 100% passif, mort prématuré,…) va perturbé profondément le développement de l’enfant. Alors souvent, si c’est le père qui se charge seul de l’éducation, ça peut encore se passer relativement bien, mais il y aura des problèmes émotifs qui resteront. Par contre, quand c’est la mère qui se charge toute seule de l’éducation, ça se passe très souvent très mal. Il y a une forte corrélation entre l’éducation d’une mère seule et le fait que cet enfant soit délinquant, criminel, homosexuel, addict aux substances ou addict aux écrans, suicidaire, haineux de lui-même,… C’est malheureusement une réalité qui n’est jamais discutée car cela ne bénéficie bien évidement pas à l’agenda globaliste pro-féministe. Vous pouvez vérifier tout cela avec une recherche internet. Cela se remarque très bien avec les noirs aux états-unis d’Amérique, pour la très très large partie éduqué uniquement par la mère.

  2. Posté par Jacques Dubois le

    Bref, exit la théorie du genre, la Hongrie n’en veut plus. Et ce n’est qu’un début, car déjà la question se pose. Comment a-t-on pu autoriser ça ? Qui a importé ça en Hongrie ?

    —> On sait très bien qui a importé cela en Hongrie et dans tout l’Occident mais personne n’ose les nommer, même pas les médias et politiciens de droites.

  3. Posté par Gaëtan Bidaud le

    « Or la plus grande partie des homos viennent des enfants élevés seulement par leur mère, ce qui est une évidence ». Ca sent l’information tirait d’un chapeau ça.. une preuve peut-être?

  4. Posté par Gaëtan Bidaud le

    « Et les « études de genre » en font les frais. Annoncé début août, les deux universités – dont la CEU – qui enseignaient cette pseudo-science sociale et véritable outil de formatage et d’import d’idéologie libérale »… en quoi étudier la question des genres, qui, que vous le vouliez ou non est au centre des rapports humains, est dommageable?

  5. Posté par Repentir le

    En Suisse certains organisations font même des expérimentations. Ils s’amusent bien avec ça. Avec ou pas la complicité de l’État fédéral. Ici on rentre dans le domaine de la honte fédérale. Ça m’est arrivé , j’ignore comment ils ont réussi, à perdre complètement le raisonnement. Donc créer des « trans » c’est un jeu dans les cantons. Ils arrivent comme ça détruire des vies. C’est pareils comme l’encouragement de la consommation des drogues fortes. Puisque nombre des organismes distribuent du matériel aux tox. Je crois bien que un programme déguisé d’euthanasie est mis en place. De plus l’activité criminelle est encouragée. Voilà la preuve https://www.grea.ch/publications/reflets-de-support-dont-punish-a-lausanne. Tous les participants sont impliqués. Cela inclut la psychiatrie, des ONG, avocats, autorités locales, police, etc. Une moralité renversée, la création du NOUVEL être humain, sans sex, sans domicile, sans histoire, sans réflexion propre juste un produit de consommation. Et même l’ancien no 1 mondial nous a donné la  » bonne » nouvelle comme que nous somme à seconde près de découvrir comment fonctionne le cerveau humain. Milles merci. Comme ça sans appeler le distributeur de pizza il va savoir ce que on veut et si on a du fric pour se permettre. Bien-sûr si la banque n’aura pas la « gentillesse » de nous bloquer les revenus et nous laisser à la merci du… . Trans humanisme multiculturel sans cervelle. Aboutissement parfait du genre esclaves puisque les bobos seront à l’abri de tels inconvénients. Alors ceux qui se savent démuni s auront  » le privilège » s’abstenir à des activités procréatrices. Voilà être riche pour avoir tous les droits , même à supprimer les indésirables. Égalité Fraternité et j’ai un …souci. mais uniquement pour les gros chiens.Le roi est mort vive les nouveaux remplaçants. Leur théorie du genre ils appliquent uniquement aux démunis. Donc loin d’être une…. vérité car valable juste pour une partie de la populace. Donc bénis sont ceux avec des comptes bancaires bien garnis. Leur genre est tellement corrompu du sort que ils sont devenus intouchables. En fait le genre défini toujours une dualité, inexorable à l’espèce humaine. Les riches toujours à l’abri et avertis et les autres du quels les maîtres disposent sans les avertir. La blague avec la démocratie participative reste une leurre pour remplir les manuels scolaires. Conseils fédéral: enrichissez- vous pour faire partie du genre privilégié. Alors tout est permis puisque l’instructeur est aveugle est la Justice défend le multiculturalisme. Pervers jeu avec des règles louches.

  6. Posté par Blocus le

    Djilas: « Ce sont les idées qui dirigent le monde, même si elles sont fausses »

    D’où l’impérative nécessité de combattre les idées fausses, perverses, etc… et de les remplacer par des idées justes, saines.

    @Diablotin… et dans ce combat il faut refuser le politiquement correct et appeler les choses par leurs noms, à savoir « les cochonneries » en utilisant le terme « cochonneries » (les pervers conscients qui ont réussi à déstabiliser encore plus des enfants fragiles avec ce genre de théories sont vraiment des ordures).

  7. Posté par Diablotin le

    Un gigantesque BRAVO à nos amis hongrois, un peuple plein de bon sens. Alors que cbez nous, les bolcheviques arrivent encore à nous imposer ces cochonneries!!!

  8. Posté par Aware le

    Orban est un Héros et un Maître à suivre dans toute l’Europe. Cependant, il a pour lui au moins les 2 avantages suivants :
    1. La Hongrie est peuplée avant tout de hongrois blancs chrétiens (les magyars) ;
    2. Avec le joug soviétique, les hongrois connaissent l’ennemi car ils ont « déjà donné » ! (Voir comment Soros est traité.)
    Ainsi, une grande majorité du peuple suit Orban.

  9. Posté par Louis le

    « Ou bien l’interdiction des mathématiques ? », tente d’ironiser Azonnali, autre site de gauche libérale.
    Mais kisonkons ces gauchos ; qu’est-ce que l’étude du genre a à voir avec les mathématiques ?

  10. Posté par aldo le

    Et même le pape se ressaisit. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/08/27/97001-20180827FILWWW00018-le-pape-recommande-la-psychiatrie-pour-l-homosexualite-decelee-a-l-enfance.php Et les articles sont contraire à la déclaration citée par France Info. Il a dit quand les pères constatent… Donc les journaux redressent le bateau de la désinformation. Le Pape sous-entend le rôle du père. Or la plus grande partie des homos viennent des enfants élevés seulement par leur mère, ce qui est une évidence. Mais le pape aurait pu le préciser.

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