En Belgique, des incidents à répétition dans un centre pour migrants font débat (VIDEOS)

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Dans un centre d'hébergement pour migrants à Haren, en Belgique, plusieurs incidents ont éclaté en l'espace de quatre jours, nécessitant l'intervention de la police. Selon une information du quotidien La Dernière Heure (DH) confirmée le 19 août par le porte-parole de la police de Bruxelles-Ixelles Olivier Slosse, un agent de sécurité a été conduit à l’hôpital et trois migrants ont été placés en état d'arrestation. 

La première intervention de la police a eu lieu dans la soirée du 14 août lorsque des individus se sont introduits dans le centre avant de refuser de quitter les lieux. Malgré la présence policière, il n'y a pas eu d'interpellation. Le 16 août, deux personnes ont cette fois été interpellées après qu'un homme a été pris à partie à coups de chaises et de bâtons. Enfin, dans la journée du 17 août, une personne hébergée au centre aurait refusé de sortir des cuisines de l'établissement où il avait dérobé un grand couteau. A la suite de cet incident, l'agent de sécurité a réussi à maîtriser l'individu, non sans sans sortir blessé de l'altercation. Celui-ci aurait en effet reçu un projectile sur la tête, ce qui a entraîné son hospitalisation.

Ces faits divers ont attiré l'attention des médias belges et relancé le débat sur l'accueil des migrants et les conditions dans lesquelles celui-ci est assuré.

Mehdi Kassou, porte-parole de la Plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés, estime que «cette histoire est absolument montée en épingle» et insiste sur la nécessité de déployer de réels moyens pour accueillir les migrants dignement.

Il rappelle que, depuis le début de l'année, la police a été appelée 14 fois dont 8 fois pour un seul individu. Medhi Kassou estime donc que certains articles de presse sont «très loin de la réalité».

Mischaël Modrikamen, président du Parti populaire belge, estime que les problèmes viennent des attentes trop importantes des migrants lors de leur arrivée en Europe. «Ils n'ont pas ce qu'ils voudraient ou croyaient recevoir en Europe», estime-t-il. «Certains viennent de cultures extrêmement violentes, la culture arabo-musulmane est violente dans certains cas. Ils réagissent comme ils l'auraient fait au sein de leur propre culture. Ils sont confrontés à des femmes qui leur disent non par rapport à certaines choses. C'est aussi assez révélateur de la culture et de la menace», a-t-il ajouté.

Le porte-parole de la police de Bruxelles-Ixelles, Olivier Slosse estime quant à lui que, dans certains cas, lorsque les centres d'accueil hébergent des migrants et des personnes sans domicile fixe, des rixes peuvent éclater. «Parfois, combiner ces groupes, ça pose problème», explique-t-il. La police doit en outre souvent intervenir pour faire des rappels des règles mais aussi pour déplacer les personnes qui errent devant les centres une fois les portes fermées. 

Lire aussi : Belgique : 125 demandeurs d'asile repérés par le renseignement en 2017 représentent une menace

 

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Un commentaire

  1. Posté par Carole le

    Puisqu’en plus il faut les isoler du peuple, pourquoi ne pas les renvoyer chez eux pour qu’ils se sentent entre eux….

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