Les modérés s’opposent toujours modérément à la violence (Anatole France)

Céline Amaudruz
Conseillère nationale UDC

Les modérés s'opposent toujours modérément à la violence (Anatole France)

Mercredi 8 août 2018, cinq jeunes femmes étaient victimes d'une violente agression au sortir d'une discothèque genevoise. L'un d'elles se trouve encore dans un état critique tandis que l'enquête s'oriente vers la France, une fois de plus. Selon Le Matin du jour, l'une des femmes ayant assisté à ce triste fait divers parle d'un "Maghrébin, métisse" qui "ne venait pas de Genève". La surprise n'est pas le premier sentiment qui nous submerge face à ce témoignage mais une nouvelle fois la tristesse et la rage. Cela fait un certain temps que les racailles de banlieues françaises viennent déverser leur agressivité, leur haine et leur violence dans notre canton. On nous avait promis un espace de liberté et de sécurité à l'époque de Micheline Calmy-Rey. Manifestement, l'étiquette ne correspond pas au produit à voir ce qui se passe.

Le 2 juillet dernier, c'est le tenancier d'un kiosque qui a été victime d'une attaque au couteau près de la gare Cornavin. Les auteurs ont cette fois été arrêtés et on attend avec impatience que le Ministère public veuille bien donner quelques indications au sujet du mineur et du majeur en cause. Quelle que soit leur origine, on retrouve une constante préoccupante, à savoir le mépris de la vie humaine. L'intégrité corporelle n'était déjà plus un tabou depuis fort longtemps mais aujourd'hui, c'est de la vie de la victime dont on se fiche.

Pour compléter le tableau, le porte-parole de la police genevoise fait savoir que : "Dimanche après
03h00, la police a été appelée pour une bagarre, entre les rues de Montchoisy et du 31 Décembre. Lors de cette intervention, un agent de la BAC est tombé au sol. Il a été transporté à l'hôpital". Après quelques heures dans le coma, le policier s'en tire avec une fracture du crâne. Cette dramatique nouvelle confirme qu'un autre tabou a disparu, le respect des forces de l'ordre. Le gendarme dont la peur était vue comme le début de la sagesse est devenu une cible, un trophée pour jeunes désœuvrés en mal de reconnaissance sociale.

Et manifestement, Genève constitue un terrain de choix pour la lie de l'humanité qui trouve victimes et butin à volonté, ceci sans grande crainte de notre justice dont on se rit plus qu'on ne la redoute. Au fil de l'ouverture des frontières, des affaiblissements du code pénal et des complications de procédure, les malfrats de tous horizons se retrouvent en Suisse pour se livrer à leurs activités criminelles, ceci au détriment de notre population qui paie de plus en plus souvent dans sa chair l'incurie d'une classe politique vouée au culte de Bruxelles.

Si d'aventure les élus voulaient se soucier un tant soit peu de nos problèmes, l'internement des délinquants dangereux et non amendables serait devenu réalité, tout comme l'expulsion des criminels étrangers. Mais ce n'est pas le cas. La Commission européenne veille. Il faudra s'en souvenir le 25 novembre prochain lorsqu'il y aura lieu de choisir celui qui, de notre droit ou de celui d'ailleurs prévaut chez nous.

Pour conclure, nous souhaitons un prompt rétablissement aux victimes dont il est question dans ce propos. On aimerait pouvoir dire qu'elles sont les dernières d'une trop longue série mais hélas, au niveau politique, il est bien plus glorieux de pérorer sur les accords internationaux que de s'intéresser à quelque fait divers que la population oubliera bien vite. Les victimes n'oublieront pas et c'est à elles que nous devons penser en premier.

Céline Amaudruz, 12.8.2018

6 commentaires

  1. Posté par Jeferson le

    Bonjour,
    Les femmes de gauche manifestent « contre la violence faite aux femmes ». Quelle rigolage!
    Allons donc: les mêmes mal-baisées qui nous cassent les couilles depuis 30 ans avec leur « égalité », leur refus d’une société machiste et patriarcale, celles qui trouvent insultant qu’un mâle paye leur café ou leur tienne la porte, celles qui ne veulent plus voir de vrais hommes, musclés ou protecteurs, celles qui veulent des efféminés qui changent les pampers à la maison, celles qui conchient notre société de blancs, forcément racistes, et qui nous disent qu’il faut accueillir toute la racaille du monde, les mêmes emmerdeuses viennent pleurnicher dès que l’une d’entre elles se prend un pain.
    Dites mes chéries, il fut un temps où un homme osait venir à votre secours sans se faire traiter de macho. Où les chevaliers blancs avaient encore droit de citer. Les féministes forcenées ont voulu démonter ce modèle suranné, arguant qu’elles étaient assez grandes pour se défendre toutes seules. C’est très bien, assumez maintenant, défendez-vous! Faites des cours de karaté, du tir de combat, apprenez à vous servir d’un spray au poivre, défendez-vous comme des hommes.
    Un homme qui se fait casser la gueule gratuitement au petit matin par de la racaille, ça arrive tous les jours. Encore à Bâle cette même semaine. Et un flic à Calvingrad. Pour eux, pas de manifestation, pas de « violence insupportable », votre capacité d’indignation est réservée aux femmes. Au point qu’on se demande où est passé votre sens de l’égalité. Votre but est atteint non? Vous sortez en boîte comme des mecs, vous buvez, fumez, draguez et jurez comme des mecs, et vous vous faites éclater la gueule comme des mecs. C’est parfaitement injuste pour les victimes (hommes ou femmes) des violences de ces fins de semaine, mais c’est logique.
    Je ne suis pas sans cœur, et croyez bien que mes pensées vont aux victimes, auxquelles je souhaite de se rétablir au plus vite. A toutes les victimes, hommes ou femmes.
    Mais que des femmes de « gôche » manifestent contre les conséquences de tout ce qu’elles ont, fait, manigancé et voulu depuis 30 ans, ça je ne peux le cautionner! Et moi, sale blanc machiste de droite, j’y vois une certaine ironie: tout ce que le PS canal hystérique me reproche d’être depuis des années, tout ce que je symbolise et qu’elles rejettent en bloc, tout ce qui leur manque, elles l’appellent au secours! Et ce justement alors que c’est un de leurs petits protégés, un de ces « bronzés », « exotique, évidemment meilleurs que n’importe quel blanc, qui pète un plomb et leur font subir des violences.
    Vous voulez l’égalité? Alors assumez. Et surtout: choisissez votre camp.
    Jeferson, août 2018

  2. Posté par S. Dumont le

    Comme l’immigration régulière et irrégulière continue à plein régime, notamment l’immigration irrégulière… (Plus 9 %, pour les premiers mois de 2018 par rapport à 2017 dans les pays de l’UE), le pire est donc à craindre…
    Il y a bien une solution, mais elle est politiquement incorrect.
    Puisque la majeure partie de cette vermine vient des accords de Dublin… il me paraît urgent de résilier cet accord….

  3. Posté par Daniele le

    D abord, il faudrait que la police rapidement.

    3 h du matin, pas de circulation, le poste tout pres, la police prend son temps. Il y a des dixaines de cas comme cela dont on devrait parler.
    Si Il y a risque de confrontation, la police attend que les mechants partent et, recupere les victimes.

    Dans cette
    Histoire pourtant, 5 victimes dont 2 tres graves. Tabassees meme avec des bequilles, cela prend du temps ….et….pas de police….
    Le gros probleme est la, la police nous doit protection nuit et jout et Non !

    Si la police etait arrivee dans les temps, il n y aurait pas eu tant de degats !
    Je pense fort aux blessees et leurs parents.

  4. Posté par SM le

    Chère Mme Amaudruz,
    Vos propos sont des plus pertinents. Souhaitons un bon rétablissement aux femmes victimes d’agressions barbares ainsi qu’à l’agent de police grièvement blessé. Sortons de Schengen, fermons nos frontières et trions scrupuleusement toute cette racaille maghrébine venant de France voisine. Elle empoisonne non seulement la vie des Français mais ses méfaits ne peuvent plus être tolérés chez nous. Que nos autorités agissent au lieu de se voiler la face.

  5. Posté par Tommy le

    Bravo à Céline Amaudruz.

    Toutefois, ce que dénonce cet article est bien ce que je scandais , dans le désert des années 80, lors de l’ apparition hors-sol du mouvement  » Touche pas mon pote ».
    Et autres  » We are the world « …
    A savoir que , dans l’ indifférence totale, j’ avertissais à l’ époque les supporters de ce raout bien-pensant que, et en résumé, ce seraient bientôt  » les potes » qui feraient la loi dans les rues, ainsi que la  » une » des faits divers.
    Personne ne m’ a écouté, tous m’ont voué aux gémonies…
    Le temps m’a donné raison.
    Ces infâmes agressions, dont on se cache bien de décrire les auteurs-même les victimes s’ y refusent…-, sont le fruit avarié de décennies de démission et de soumission.
    Voilà ce que j’avais à dire.

  6. Posté par G. Vuilliomenet le

    Alors Monsieur le Pro-cul-reur Olivier Jornot, votre sentiment?

    Et vous Pierre, le baudet en charge de la sécurité de Genève, est-ce que vraiment la Genève internationale est sûre, ou ne l’est-elle que pour les VIP et qu’en ce qui concerne les petites gens, vous n’en avez strictement rien à foutre?

Et vous, qu'en pensez vous ?

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