La Turquie, qui boycotte l'Eurovision depuis 2013, ne participera pas à la prochaine édition du célèbre concours international de chansons, jugeant la compétition inadaptée au jeune public, a fait savoir le président de la télévision publique turque TRT, Ibrahim Eren.
"Nous n'envisageons pas de participer à la compétition", a ainsi déclaré Ibrahim Eren, selon des propos rapportés par le quotidien Hürriyet.
"Vous avez dévié de vos valeurs", lance Ankara aux Européens
"En tant que chaîne publique, nous ne pouvons diffuser en direct à 21h00, une heure où les enfants regardent la télévision, un Autrichien qui porte à la fois une barbe et une jupe, (...) et qui se dit à la fois homme et femme", a-t-il justifié. Il faisait là clairement référence à la drag queen autrichienne Conchita Wurst, gagnante de l'Eurovision en 2014.
"Nous l'avons dit à l'Union européenne de radio-télévision (UER), +vous avez dévié de vos valeurs+", a poursui le président de la télévision publique. "Quand cela sera corrigé, nous reviendrons à l'Eurovision."
L'édition 2019 de l'Eurovision doit se tenir en Israël, dont la représentante, Netta Barzilai, l'a emporté en mai dernier.
La Turquie s'est retirée en 2013, cumulant les griefs
La télévision publique turque avait claqué la porte du concours de l'Eurovision en 2013, citant un audimat faible et sa désapprobation pour les règles de vote en vigueur qui, à ses yeux, n'accordaient pas une part suffisante au choix du public.
Entre autres reproches, la Turquie déplorait officiellement un système qui, depuis 2009, accordait systématiquement aux cinq principaux contributeurs financiers à l'événement (Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie) une place en finale, quelle que soit la qualité de la prestation artistique de leurs représentants.
Mais, plus qu'un problème d'organisation, de nombreux observateurs ont expliqué la décision turque par ce que les autorités islamo-conservatrices considèrent comme un déclin "moral" de la compétition. Le retrait de la Turquie est intervenu après que la Suède, le pays hôte en 2013, eut retransmis les images de deux danseurs suédois s'embrassant pendant les répétitions.
La Turquie avait remporté le concours en 2003, à Riga, en Lettonie, grâce à sa star Sertab Erener.

Nous ne sommes bien souvent pas un exemple , malgré nos prétentions d’occidentaux! Et la, en l’occurrence, je suis d’accord avec les turcs même si je n’aime pas le Sieur Erdogan! Quant au chanteur à barbe, rien contre lui vraiment, magnifique voix mais bon….. dans un cabaret oui, pas à l’Eurovision et je sais de quoi je parle !
Schana encore un humoriste humanitaire de gauche qui vient nous faire sa morale à 2 balles.
Je t en fouterai du choix de vie qui détruit notre civilisation.
Moi c est plutôt l intolérance et vos mots utilisés qui me choquent! On est personne pour juger le choix de vie de quelqu un.
Entendre ” perversions diaboliques” m inquiètent bien davantage qu une personne qui se dit homme et femme!! Si les gens cessaient de s arrêter qu aux apparences ou de juger les autres..mais surtout de balayer un peu plus chez eux.
Schana
Pour une fois qu’on est d’accord avec Erdogan. On se demande qui nous impose cette décadence sans nous demander notre avis.
Merci de m’avoir censuré.cest tellement accommodant pour votre identité modeste
Alors là pour une fois je ne peux qu’approuver la Turquie. Les “valeurs” de l’Europe sont de plus en plus décadentes et le concours de l’Eurovision (pardon, Eurosong, ça fait bien plus mieux !) en est le vecteur sans foi ni loi. Chaque année c’est de pire en pire, on se demande jusqu’où ça ira dans la perversion.
Moi aussi , comme Vautrin, je suis d’accord avec ces propos.. On nous parle toujours des “valeurs” de l'”Europe” , mais on ne sait plus ce que cela veut dire… des valeurs devenues folles..
En cela on ne peut pas donner totalement tord à ces propos venant d’une nation islamo-fasciste.
Désolé d’être pour une fois d’accord avec les muzz, mais c’est vrai : le machin eurovisuel véhicule des anti-valeurs, c’est-à-dire, pour parler théologiquement, des perversions diaboliques.