Accès aux études supérieures pour tous

À propos de l’affaire dont Les Observateurs ont déjà parlé ici :
Suisse : Une commune refuse qu’une Érythréenne fréquente l’école secondaire car sa famille est au social. La famille obtient gain de cause et les Suisses vont devoir passer à la caisse.

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RTS/Forum, 27 juillet 2018 – Accès aux études supérieures pour tous: débat entre Raymond Clottu et Benoît Gaillard

Faut-il garantir l'accès aux études supérieures pour tous en Suisse ou au contraire peut-on imposer un apprentissage? Débat entre Raymond Clottu, conseiller national UDC neuchâtelois, et Benoît Gaillard, conseiller communal socialiste à Lausanne.

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/acces-aux-etudes-superieures-pour-tous-debat-entre-raymond-clottu-et-benot-gaillard?id=9725365

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Cenator: Nous apprenons par bribes des détails sur ce scandale fabriqué de toutes pièces par les médias de gauche. Les études supérieures seraient refusées à une jeune réfugiée érythréenne de 16 ans, parce que ses parents sont à l’aide sociale.

Cependant, nous ne savons rien des circonstances qui ont amené la commune à prendre cette décision. Nous apprenons seulement quelques détails, comme le fait que l’Érythréenne est arrivée en Suisse vers l’âge de 10 ans. Benoît Gaillard nous invite à imaginer le rattrapage scolaire qu’elle a dû faire, mais personne ne parle du point de vue des habitants de cette commune.

En réalité, une lettre de la commune annonçait une diminution de 400 francs des prestations sociales mensuelles au cas où la jeune femme choisirait la voie gymnasiale.

Nous invitons à notre tour tout l’establishment de la gauche romande, y compris les journaleux qui se sont rués sur ce sujet, à divulguer les données concernant cette famille afin que la population puisse juger par elle-même si la commune obwaldienne de Kerns a eu raison de s’opposer à la volonté de cette jeune femme qui vivait à ses crochets.

La famille de la jeune Érythréenne est en Suisse depuis au moins 6 ans.

Avec des versements mensuels diminués de 400 francs, combien d’argent restera-t-il à la famille ? Ne serait-il pas normal que la jeune fille commence à s’assumer au moins avec un salaire d’apprentie, sachant que la collectivité paie le loyer de ses parents et son assurance-maladie, y compris les quotes-parts ?

Combien d’enfants dans cette famille, combien d’argent-ont ils coûté à la collectivité depuis leur arrivée, en soins, logement, assurances, nourriture, vêtements, factures de toutes sortes, cours de langues et autres soutiens scolaires, frais de justice, y compris le prorata des salaires des personnes qui sont intervenues pour leur intégration ? Cela doit probablement tourner autour d’un million. Il faut donc au minimum que 5 personnes de la classe moyenne travaillent à plein temps pour les entretenir. Probablement, comme 99% des Érythréens, il s’agit de faux réfugiés, de parasites opportunistes qui sont venus en Suisse en traversant au moins l’Italie pour demander l’asile, de sorte qu’ils auraient dû être refoulés vers ce pays. Est-ce que les parents avaient envoyés leurs enfants en « éclaireurs » pour les rejoindre ensuite par le regroupement familial ? Nous aurions besoin de plus d’informations pour juger ce cas, car l’establishment de la gauche s’est rué sur le sujet sans entrer dans les détails, ce qui cache certainement plus que le peuple manipulé n’imagine. Ce cas sent l’abus de loin, et la gauche avance ses pions masquée.

Benoît Gaillard dit à la fin du débat que les socialistes veulent inscrire dans la Constitution le droit aux études, ce qui impliquerait la bourse obligatoire pour toute personne «démunie », quelles que soient ses études ou sa situation juridique.

Une autre offensive de la gauche, qui se prépare derrière cet exemple monté en épingle, c’est d’ôter aux communes la compétence pour l’aide sociale, et de généraliser à toute la Suisse l’attribution de cette compétence aux cantons. La centralisation augmente l’emprise de la gauche, et ensuite les coûts explosent systématiquement, mais c’est le cadet des soucis des gauchistes.

Une fois de plus, les médias faiseurs d’opinions traficotent avec la gauche en utilisant des données tronquées, partielles, et manipulent le public tout en faisant appel à sa compassion.

Une fois de plus, la gauche fait primer les intérêts d’une minorité sur ceux des contribuables d’une collectivité. La marge de manœuvre d’une commune est sacrifiée au nom d’un principe dont l’application totalitaire tend à faire disparaître toute autonomie locale.

3 commentaires

  1. Posté par Anna le

    Si les socialistes veulent l’accès aux études supérieures pour tous, il devaient de toute urgence modifier les lois sur les bourses qu’eux même ont mis en place. Il y a quelques années, la majorité des étudiants boursiers du canton de Genève a perdu son droit à une bourse d’étude. En cause, une nouvelle loi concoctée par un socialiste : Charles Beer. La loi introduisait un nouveau barème très bas. Ce barème se basait entre autres sur le revenu brut des deux parents et non sur le revenu net, ce qui a pénalisé tous les gens qui paient de peur propre poche des assurances sociales et des assurances maladie, puisque ces charges ne sont pas déduites du revenu brut. Là on aurait aimé entendre les socialiste s’émouvoir. Mais non, rien du tout ! Silence radio : les « migrants » n’étaient pas touchés et les socialistes touchant généralement des salaires de l’Etat, ils sont de toute façon, quel que soit le barème, au dessus des revenus donnant droit à des bourses.
    Ceci mis à part un bon apprentissage peut rapporter plus que le chômage après avoir étudié la sociologie ou la psychologie. Le socialisme c’est faire passer tout le monde avant son voisin, en pensant obtenir une place au paradis grâce à tant d’abnégation (abnégation qui ne pénalise que le voisin, pas le socialiste lui-même).

  2. Posté par Aware le

    La gauche bobo part du principe que les « bourgeois » ont trop d’argent et que l’impôt répartit le surplus aux indigents, immigrés de préférence, africains c’est encore mieux, car, s’ils sont dans la m… (et/ou malhonnêtes et/ou violents), c’est de la faute des mêmes « bourgeois » qui les « exploitent » depuis belle lurette.
    Voilà leur argumentation, essentiellement d’essence morale. Comme la morale est totatalement arbitraire, cela ne sert à rien d’argumenter. D’autant plus que ces bobos vivent en général en couple avec 2 salaires d’universitaires (c’est le cas de Gaillard, archétype du bobo socialo), la plupart du temps assurés par l’Etat (enseignants, assistants sociaux, etc.), et sans enfants ou presque, et bénéficient donc de revenus nets très au-dessus de la moyenne, ce qui les culpabilise et renforce donc leur totalitarisme moral. Assez souvent, la femme du couple est une secundos qui a remplacé la bigoterie maternelle par une bigoterie socialo-laïque de même essence (socialisme = christianisme sans transcendance).

  3. Posté par Maurice le

    Grand merci Cenator de nous donner l’autre face de l’information, celle que les gauchistes nous cachent pour mieux nous manipuler !

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