Transgenres : l’assurance maladie mise à contribution par les juges

A propos de la jurisprudence découlant du remboursement d’un transsexuel voulant féminiser son visage via des interventions chirurgicales (https://www.rts.ch/info/suisse/9722754-une-operation-du-visage-d-une-personne-trans-doit-etre-remboursee-dit-la-justice.html)

 

La réassignation de sexe débute par des consultations psychiatriques, suivies de traitements hormonaux, d’épilations pour les hommes. Suivis de la transformation génitale, extrêmement coûteuse, et qui nécessite un suivi à vie. Les autres opérations sont réalisées dans le cadre d’une réattribution sexuelle comme l’ablation/les augmentations mammaires, parfois pour les fessiers et les chirurgies de féminisation/masculinisation faciale, chirurgie de la voix. Tout le monde aura compris que nous sommes en présence de « traitements lourds » tant au niveau des personnes concernées qu’au niveau sociétal (coûts financiers, mobilisation de ressources devenant indisponibles ailleurs, etc…). Les transgenres sont plus souvent sujets à troubles mentaux, et se suicident en plus grande proportion que le reste de la population.

Mais AVANT TOUTE CHOSE, il est indispensable de remettre l’église au milieu du village dans ce phénomène de réassignation d’un sexe différent aux personnes touchées par cette problématique.

Hormis les ambiguïtés de genre à la naissance (très rares), il s’agit d’un trouble mental (dysphorie du genre), à la mode, que les psychiatres refusent de soigner en tant que tel.

A l’époque de Freud, il y avait la mode des manifestations hystériques ; de nos jours, YouTube aidant, c’est le transsexualisme. Ce phénomène social de notre époque devrait déboucher, chez les personnes concernées, quasi automatiquement sur la transformation au genre voulu. Alors que trouble mental il y a ET que la transformation au genre voulu suppose une vie gravement chamboulée (douleurs, lourds traitements à vie, problèmes mentaux…).

Une fois entrée dans les mœurs, « l’épidémie transsexuelle » se propage. Des hommes moches deviennent des femmes splendides, grâce à d’innombrables opérations de chirurgie plastique. De la greffe des cheveux à l’affinement du nez, du lifting de la bouche pour la rendre plus pulpeuse aux implants de pommettes, de l’affinement du menton au lifting des paupières… toutes ces interventions sont potentiellement incluses dans ce processus de transformation, comme pour ce cas qui a fait jurisprudence en Suisse.

Cette nouvelle mode s’autoalimente du fait des avantages que peuvent en retirer tous les intervenants ayant saisi cette nouvelle opportunité.
En premier lieu la psychiatrie, dont l’influence ne cesse de s’étendre : pensons aux expertises psychiatriques dans les affaires pénales, à ces mêmes expertises débouchant sur l’octroi de rentes diverses, au suivi d’enfants dont les troubles possibles ne cessent d’augmenter (à l’infini ?).

En second lieu, tous les opportunistes à l’affût d’un poste à vie « à l’Etat ». Ils sont derrière chaque minorité pour les instrumentaliser et en profiter.

De nos jours, alors que des interrogations portent sur certaines économies à faire dans le domaine de la santé (restriction des prothèses de la hanche aux personnes âgées, abandon de soins en fin de vie...), les caisses maladies voient s’ouvrir une nouvelle boîte de Pandore, la chirurgie esthétique.

En effet, le raisonnement suivant a été avancé par les tribunaux pour le remboursement d’opérations esthétiques : mieux vaut payer une intervention à 5000 francs que 3 ans de psychothérapie.

La décision de la prise en charge des sourcils tombants du transsexuel va faire jurisprudence et ouvrira la porte à des prestations de chirurgie esthétique sans fin.

Fortes de ce précédent, « la prise en charge par l’assurance maladie de la correction des paupières d’un  transgenre, prise en charge  imposée en bonne et due forme par un Tribunal », combien de personnes qui sont mal dans leur peau parce qu’elles sont trop grosses (liposuccion), ont un nez qui leur donne des complexes, sont traumatisées par leur calvitie ou par des seins trop petits (les trop gros sont déjà pris en charge par l’assurance de base), vont-elles s’engouffrer dans la brèche ? L’argumentation du tribunal devrait permettre, moyennant un bon avocat, de se faire rembourser des liftings si ledit avocat arrive à montrer que les rides traumatisent sa cliente (… ou, égalité oblige, son client).

Décidément, les possibilités offertes par la découverte de cette nouvelle mine d’or paraissent inépuisables et infinies.

La droite est inexistante, inaudible, une pseudo-droite défend tantôt les intérêts des assureurs, tantôt les ceux des médecins, tantôt ceux d’autres groupes vivant de l’industrie de la santé.

Mais quasiment personne ne défend les intérêts des assurés QUI PAIENT LEURS PRIMES (il y a tellement de subsidiés dont l’Etat paie les primes,… grâce aux impôts de ceux QUI PAIENT LEURS PRIMES, que tout ce « groupe mammouth d’assurés » se garde bien de se faire entendre).

De leur côté, les gauchistes se disent : plus vite le système de santé tombera en faillite, plus vite nous aurons l’opportunité de créer une caisse unique et, par là, de renforcer à jamais notre pouvoir dans la direction du pays en plaçant nos pions aux postes clefs. Car il ne faut pas oublier que la santé, est le secteur le plus coûteux et le plus important en Suisse.

Avec ce raisonnement, les gauchistes ont tout avantage à « pousser à la consommation », ses asssistés chéris n’ont aucun intérêt à se restreindre, l’Etat adoré payant tout (y compris les franchises et la participation minimale aux soins),… et les assistés votent à gauche, reconnaissance oblige.

Tous ceux qui tirent la couverture (sociale) à eux savent très bien que tout le système des assurances sociales va s’écrouler (un château de cartes en perpétuelle croissance finit toujours par s’écrouler en totalité… y compris l’AVS). Politicards, journalistes, médecins, pharmaciens, assureurs, tous ces acteurs ne pensent qu’à une chose : comment préserver leur place au soleil le plus longtemps possible.

Après la fin de cette usine à gaz mortifère (la fin de l’URSS nous a montré que l’addition sera salée), la ruine et le chaos sont assurés.

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Encore quelques réflexions sur le désarroi occasionné par le réel, qui refuse obstinément de correspondre aux désirs de nos chers intellos et autres journaleux.

L’exploitation des pathologies liées à l’identité sexuelle sied à merveille aux idéologies de la gauche, aux déconstructions en cours touchant la famille et la procréation :

– remise en question des fondements de notre société (femme, homme et procréation liée irréversiblement à la rencontre des deux) ;

– remise en question des déterminismes donnés par la biologie : l’homme serait façonnable à tout va ;

– remplacement des déterminismes naturels par le concept de « fluidité », qui permet tout et son contraire (les expérimentations sociales, si chères à la gauche,  redeviennent pleinement légitimes puisque « fluidité » il y aurait, entre les genres, les types de famille, les individus de la planète entière. Les pots cassés seront, comme toujours, payés par tous).

Mais la Gauche sent le danger : où va-t-on si des déterminismes nous collent aux basques ? Le mot « égalité », si cher à la gauche, ne pourra plus être utilisé sans discernement, il ne sera plus possible d’élaborer des théories, aussi séduisantes soient-elles, sans tenir compte de ce paramètre.

Zemmour ose parler de la déconstruction de la nation, de la famille et des sexes. Il va falloir engager le combat sur son terrain (et à part les injures, les esquives malhonnêtes, la Gauche est incapable d’engager un débat loyal sur ce terrain)… maudits déterminismes.

On ne choisit pas plus sa patrie – la terre de ses pères – que l'on ne choisit son père et sa mère (Charles Maurras).

En corollaire de cette vérité si lourde de sens, écoutons cette toute grande penseuse, Simone Weil :

« L’Enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l’âme humaine. C'est un des plus difficiles à définir. Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l’existence d’une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d’avenir. Participation naturelle, c’est-à-dire amenée automatiquement par le lieu, la naissance, la profession, l’entourage. Chaque être humain a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle par l’intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie. »

Décidément, le façonnage de notre « homme nouveau », multiculturel, « ouvert », etc., ne sera pas une petite affaire (et engendrera à coup sûr une catastrophe grandiose). Maudits, trois fois maudits, tous ces déterminismes !

Mais heureusement, grâce à la profonde diversité des opinions de notre temps, TOUS les membres de la classe bavarde seront toujours d’accord de maudire les POPULISTES, l’EXTRÊME DROITE, le CAPITALISME.

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Vidéo en français sur la folie transgenre :

https://www.youtube.com/watch?v=rJ0t9G_w6Gw

Vidéos en anglais sur la folie transgenre :

Leçon de l’Histoire : la manie transgenre est le signe d’un effondrement culturel

Michelle Cretella : une maladie mentale n’est pas un droit humain

La terrible fraude de la « médecine transgenre »

Gabriele Kuby, sociologue allemande et auteur de The Global Sexual Revolution : L’idéologie transgenre est une folie

Inverser une transformation transgenre

Qui suis-je ? Reportage de 60 minutes sur un garçon de 14 ans qui a inversé sa transition

10 commentaires

  1. Posté par Yo le

    Votre article résume d’une ignorance totale sur le sujet.
    C’est répugnant de vous lire, vous n’êtes que mépris.
    Être Trans n’est pas un choix, et si ces femmes trans sont obligées de s’adonner à diverses opérations esthétiques, sachez que c’est aussi les normes de la société dans laquelle vous vivez, qui leurs imposent ces « critères de beauté féminine ». Elles y on souvent recours afin d’avoir la paix et de se fondre au près des personnes Cisgenres, qui rappelons le, trop souvent sont la cause de discriminations quotidiennes ou pire d’agressions gratuites, parfois mortelles pour ces femmes transgenres.

  2. Posté par Nicolas le

    Djindjin, bravo pour votre commentaire. Respect.

  3. Posté par djindjin le

    En tant que femme transgenre depuis dix années et ayant obtenue mon changement d’état civil complet (sexe + prénom) je n’ai jamais eu recours à une quelconque chirurgie physique esthétique …. La seule action que j envisages est l’épilation définitive du visage qui est plus une mise en adéquation de la pilosité de mon visage avec mon identité de femme reconnue … Cette épilation définitive du visage peut être dans mon cas être considérée comme une thérapie psychologique et dans ce cas prétendre à bénéficier d’une prise en charge de la part de la sécurité sociale … Toutefois je n’exclus pas de participer à un certain niveau au coût financier de cette acte médical qui dans mon cas n’a pas une visée esthétique … !!! … Je pense que l on ne devient pas femme ou homme en se faisant refaire le physique par plusieurs opérations chirurgicales … sauf à en devoir en supporter les coûts … car l’on ne peut réclamer à la société de nous assister de façon collective pour un projet sommes toutes individuel que l’on se doit en grande partie d’assumer car sinon c’est la porte ouverte à tout les abus notamment avec toutes les populations Trans du Monde venus spécialement en France pour bénéficier en priorité de ses largesses et avantages notamment sur la prise en charge financière de certaines opérations … !!!

  4. Posté par aldo le

    Tous les travelos Brésiliens vont pouvoir s’offrir le luxe de la Suisse après avoir été salopé et exploités par leurs chirurgiens-banquiers. http://www.leparisien.fr/faits-divers/bresil-dr-popotin-un-chirurgien-esthetique-en-cavale-apres-la-mort-d-une-patiente-18-07-2018-7824705.php

    Visiblement ces juges sont trop payés se vautrent dans leur tour d’ivoire. Ils ne sortent pas de leur bulle, pour croire que nos assurances pour étrangers sont aptes à couvrir tous les tarés de la planète cul.

  5. Posté par Christian Hofer le

    @ Salazar

    c’est une plaisanterie vos inepties ?

    C’est la gauche qui a institué la Lamal en prétendant que les primes de caisse maladie allaient baisser et que les gens qui ne pourraient pas subvenir à ces coûts seraient couverts par les subsides.

    – Dans la réalité : primes qui augmentent CHAQUE ANNEE.

    – Et subventions qui sont de plus en plus difficiles à obtenir, avec de nombreux retards de paiements, des caisses maladie qui font pression, des décomptes faux, une administration totalement dépassée…

    – Des gens qui ne vont plus chez le médecin en raison de la franchise et des 10%

    – des requérants d’asile protégés par la gauche qui ont droit à tous les soins, même dentaires pendant que nos compatriotes se privent!

    Si vous ne connaissez pas le sujet, abstenez-vous d’écrire.

  6. Posté par Salazar le

    De tous les partis qui vivotent au Parlement, il n’y a que les socialistes pour défendre les assurés. Le projet de caisse unique est la seule option viable qui peut endiguer le pouvoir des assureurs sur le marché de la santé. Et ça, la droite ne l’a toujours pas compris… à moins qu’elle ne trouve un intérêt au statu quo ?

  7. Posté par Christian Hofer le

    On peux ajouter comme source l’article que j’avais publié sur ce sujet :

    https://lesobservateurs.ch/2018/07/18/suisse-une-operation-du-visage-pour-une-personne-trans-doit-etre-remboursee-dit-la-justice/

    Ainsi que ceci:

    Suisse: Philomena Colatrella, PDG de l’assurance-maladie CSS, propose une franchise minimale de 5’000.- ou 10’000.- .

    https://lesobservateurs.ch/2018/04/15/suisse-philomena-colatrella-pdg-de-lassurance-maladie-css-propose-une-franchise-minimale-de-5000-a-10000/

  8. Posté par JeanDa le

    Moi, je suis un homme, j’ai une paupière tombante qui gêne ma vue, mais mon assurance considère cette opération simple, comme de la « chirurgie esthétique », et ne veux pas la prendre en charge … dois-je changer de sexe pour qu’ils la paient ?

Et vous, qu'en pensez vous ?

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