Un collaborateur d’Emmanuel Macron filmé en train de frapper un manifestant le 1er mai (VIDEO)

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Selon une information du Monde confirmée par France Info, un des proches conseillers d’Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, a frappé un jeune homme en marge de la manifestation du 1er mai 2018, place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement de Paris. S’appuyant sur plusieurs vidéos, le journal affirme qu’il portait au moment des faits, «un casque à visière des forces de l’ordre, alors qu’il n’est pas policier». Peur d’être reconnu, il aurait quitté les lieux précipitamment après cette action.

A l’origine d'un rassemblement présenté comme un «apéro militant», le Comité d’action interlycéen, proche de la mouvance autonome, avait réuni ce jour-là une petite centaine de jeunes sur cette place. En fin d'après-midi, la situation dégénère, des heurs éclatant entre jeunes et forces de l'ordre. Dans une vidéo partagée par un militant de la France insoumise sur Facebook, ainsi que dans d'autres vidéos non partagées que Le Monde dit s'être procuré, on peut voir un homme, portant un casque et un sweat-shirt clair, tirer par le cou une jeune femme, avant de s’en prendre à un jeune homme, déjà encerclé par des CRS. Malgré l’appel au calme de celui-ci, l’homme lui assène plusieurs coups après l’avoir violemment saisi au cou par derrière. Le Monde l'identifie comme Alexandre Benalla, chargé de mission à l’Elysée. «C’était une scène d’une grande violence, qui semblait sans raison et hors-sol», raconte au journal un témoin de la scène. 

Contacté par Le Monde ce 18 juillet, Alexandre Benalla n’a pas infirmé ni confirmé qu’il était bien l'homme impliqué dans ces violences. Le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Patrick Strzoda, a en revanche confirmé auprès du quotidien qu’il s’agissait bien d’Alexandre Benalla.

«Alexandre Benalla m’avait prévenu deux jours plus tôt qu’il souhaitait participer à une intervention auprès de la préfecture de police pour voir comment se gérait une grande manifestation, à l’occasion du 1er Mai. Il m’en a demandé l’autorisation, je la lui ai donnée, mais en précisant bien qu’il y allait en observateur. Le lendemain de la manifestation, j’ai été avisé par un collaborateur que monsieur Benalla avait été reconnu sur le terrain en train de participer à des opérations de maintien de l’ordre. J’ai vu les vidéos, je l’ai convoqué le jour-même, je lui ai demandé si c’était lui», a-t-il confié au quotidien vespéral.  

Après cet entretien, le directeur de cabinet prévient le président de la République, alors en déplacement en Australie. Ce dernier lui donne la consigne de prendre des sanctions «si les faits sont avérés». Dans ce sillage, Patrick Strzoda écrit un courrier, que Le Monde a consulté, où est annoncée la sanction : une suspension de fonction «pour une durée de 15 jours», du 4 au 19 mai.

Lire aussi : «Hors de lui», un député LREM frappe à coups de casque un responsable socialiste en plein Paris

 

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6 commentaires

  1. Posté par 88nouveaumonde le

    Dans le nouveau monde les plus proches collaborateurs du gérant de la start up nation ne seraient-ils que de vulgaires nervis ?A l’Elysée c’est assez disruptif et en même temps ce n’est pas de la poudre de perlimpinpin.Lors de la désignation du prochain gérant on devra faire un peu plus de benchmarking !

  2. Posté par Question le

    Est-ce nécessaire d’attendre demain pour publier mon commentaire ?

  3. Posté par Question le

    ça sent le « tonton macoute » ; non ? Que ne sont-ils pas prêts à faire pour avoir la paix tribale ?

  4. Posté par Vautrin le

    Eh oui, il y a des nervis dans l’entourage du chanoine de Latran ! Surpris ? Pas vraiment, n’est-ce pas ?

  5. Posté par stop ou encore le

    le problème il rizque de cazquer zurtout si c ezt un caszque allemand bonne zoirrée.

  6. Posté par raus le

    makron et Gestapo… achtung !!!! , et lez droits dez racailles , maiz z est pas poozzzzziiiible nein nein ,guten tag .

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