Coupe du monde
Les Bleus, les « héros », ont remporté le trophée tant convoité. La France « entière » est aux anges. Emmanuel Macron a le sourire d’un gamin découvrant ses jouets au pied du sapin de Noël. Mais le vrai vainqueur de ces jeux du stade reste et restera Vladimir Poutine.
Après les JO d’hiver, ce Mondial de football 2018, organisé pour la première fois en Russie, est un indéniable succès. Pas un couac. Pas une bagarre au cours des 64 matchs de la compétition. Pas d’éructations racistes ni homophobes (les autorités russes ont même toléré la présence d’une « Maison de la diversité » à Moscou. En l’espace d’un mois, la Russie a gommé la mauvaise image qu’elle avait dans l’univers du football. Toutes les craintes d’avant-match se sont envolées.
Les quelque 750 000 supporteurs venus du monde entier ont été chouchoutés par un public russe chaleureux et enthousiaste. Même les policiers, polis, serviables, avaient mis de l’eau dans leur vodka.
Que ce soit la FIFA, qui a salué la « magnifique » organisation, ou encore le sélectionneur de l’équipe d’Angleterre, Gareth Southgate, qui a déclaré que « nous n’aurions pas pu recevoir meilleur accueil », tout le monde est unanime. La Russie de Poutine peut se vanter d’avoir passé l’épreuve haut la main.
On pourrait presque décerner un « Ballon d’or » diplomatique à Vladimir Poutine qui, même s’il n’est pas très porté sur le football, a soutenu l’équipe russe, et a assisté, un peu éberlué, à la finale, en compagnie d’un Emmanuel Macron déchaîné.
« Tournée » mondiale
Les consignes du Kremlin ont été respectées à la lettre dans l’organisation et le déroulement de cette Coupe du monde, et la Russie s’est donc montrée sous son meilleur jour, à l’occasion de cet événement sportif planétaire, qui aura rassemblé des centaines de millions de téléspectateurs.
Le président Poutine en a profité pour se lancer dans une véritable « tournée » mondiale, ce qui lui a permis de s’entretenir avec ses homologues étrangers, chefs d’Etat et de gouvernement. Pour l’heure, c’est donc Poutine le grand gagnant, sur le plan géopolitique, tout au moins.
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