RTS/Forum : 7 juillet 2018
« Le Festival d'Avignon s'est ouvert vendredi et présente jusqu'au 24 juillet une pléthore de spectacles qui dénoncent toute forme de discrimination, de l'"hétéropatriarcat" à la transphobie. Interview d'Olivier Py, directeur général du Festival d'Avignon. »
Olivier Py : Une des questions qui sont discutées dans les questions de genre, c’est pourquoi on préfère dire « une personne transgenre » plutôt que « un » ou « une » transgenre.
Ce festival est-il polémique ? Peut-être : il y a toujours des imbéciles partout, qui n’ont pas compris que le genre concerne tout le monde, pas une minorité.
Ce festival a vocation d’être innovant, décapant, original, pédagogique et ludique. La violence a un genre et c’est celui du patriarcat. Une des pièces montre la construction du machisme et du patriarcat, par la mère notamment.
Si le public est uniquement riche et bourgeois il n’a pas d’avenir. Le théâtre du futur n’est pas pour les riches mais représente le peuple ! « Le public n’est pas encore assez métissé socialement, mais nous faisons un énorme travail. »
P. S. : Mehmet Gultas adore les réponses d’Olivier Py, il l’accompagne de rires tout au long de l’interview.
Mes félicitations M. Le raisonneur,
Et sur le dit Forum du 7 juillet, où deux militantes du mariage pour tous (une vaudoise verte-libérale et une valaisanne féministe d’extrême gauche), débattent, sans contradicteurs, de la meilleure façon de le faire avaler par le peuple suisse, puis où l’on déroule complaisamment le tapis rouge au dégoutant théâtreux O. Py, crachant son venin marxiste, voici ci-dessous, mon courriel envoyé à la RTS, qui accuse réception mais sans suite :
» Madame, Monsieur,
Votre insistance, à sens unique, sur des sujets décadents comme le mariage pour tous ou les horreurs du Festival d’Avignon, est indigne du service publique soit disant objectif !
Avec mes salutations et mes regrets.
Pierre-Alain Tissot «
Le ton de M. Mehmet Gultas suinte la connivence : lorsqu’il interviewe un gauchiste comme lui, il ne se sent plus et ne peut s’empêcher de glousser son bonheur. Evidemment, le ton change tout de suite lorsqu’il interroge (comme dans un interrogatoire de police) le politicien de droite qui lui fait face. Dans ce cas, il est en mission : éradiquer la peste brune, un peu comme Olivier Py veut supprimer (les choses sont au moins très claires) le théâtre classique et le théâtre bourgeois, en le remplaçant par son « merveilleux » théâtre d’avant-garde qui fera sans doute rire beaucoup de monde dans une vingtaine d’années. Et ce cuistre d’Avignon a le culot de se comparer avec Jean Vilard ! Pourquoi pas Molière, tant qu’il y est ? Bon, j’arrête, je commence à glousser comme Mehmet Gultas…
Je n’ai pas compris, donc, je suis un imbécile. Enchanté de l’être.