Les Blancs seront minoritaires dans une génération

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États-Unis

De notre correspondant permanent aux Etats-Unis. – Pour la première fois dans l’histoire des Etats-Unis, la communauté blanche compte parmi elle plus de décès que de naissances. Phénomène considérable qui a surpris deux démographes, Rogelio Saenz et Kenneth Johnson, dans leur analyse des derniers chiffres du ministère de la Santé et du Bureau du recensement. En 2004, quatre Etats seulement (sur cinquante) avaient enregistré parmi les Blancs plus de cercueils que de berceaux. En 2014, ce chiffre grimpa jusqu’à dix-sept. Et en 2016, dernière statistique connue, vingt-six Etats constatèrent que la race de pionniers ayant conçu et bâti ce pays venait d’amorcer son irrémédiable déclin. A ces vingt-six Etats, il faudra peut-être ajouter, dans trois ou cinq ans, dix ou douze autres Etats qui auront fait le même terrible constat : les Blancs ne se renouvellent plus. Saenz et Johnson en ont conclu que les Blancs allaient devenir une minorité comme les autres dans leur propre pays autour de 2045. D’autres démographes fixent la date de ce bouleversement autour de 2040. Dans une génération. En 1965, les Blancs constituaient près de 90 % de la population américaine ; en 2000, leur proportion tomba à 69 % ; ils en sont maintenant à 61 %. Notons que, selon les récentes projections, les Blancs de plus de 60 ans vont rester majoritaires un peu plus longtemps (2060), mais parmi les jeunes de 18 à 29 ans c’est en 2027 que tout va basculer. Et pour les moins de 18 ans, en 2020.

Les raisons de ce rétrécissement accéléré sont de deux ordres : interne et externe. Dès les années soixante, la révolution sexuelle, alimentée par la prolifération de la pilule contraceptive et la légalisation de l’avortement, provoqua, chez la femme blanche, une chute brutale du taux de fécondité qu’amplifièrent la multiplication des divorces et la stérilité due aux effets des maladies vénériennes ainsi qu’à l’addiction aux drogues « dures ». Difficile de chiffrer les dégâts provoqués dans la courbe démographique des Blancs par ces raisons internes. En revanche, ceux produits par l’agression externe de l’immigration peuvent être mieux schématisés. La preuve par une projection : en ce début de millénaire, combien de quinquagénaires savent que leurs petits-enfants vivront au milieu de près de quatre cents millions de compatriotes dont 35 % seront des immigrants ou des descendants d’immigrants pour la plupart installés clandestinement après 1965 ? Pris dans les serres d’une triple subversion (libérale, hédoniste, gauchiste), les Blancs s’autodétruisent. Mais en même temps, anesthésiés par une démocratie perverse, ils se laissent submerger par un flot annuel de deux millions d’inassimilables.

Peu de Blancs américains ont conscience que cette invasion qui débouchera à terme sur leur remplacement représente la plus radicale mutation subie par un Etat souverain depuis les origines de l’humanité. La France (1789), la Russie (1917), la Chine (1949) et l’Iran (1979) ont exploré dans des ruines institutionnelles différentes facettes de la révolution en s’appliquant surtout à repenser leurs structures politico-idéologiques. Les Etats-Unis sont en train d’aller encore plus loin : ils se forgent un nouveau caractère ethnique. La France, la Russie, la Chine et l’Iran n’ont taillé que dans le système qui gouvernait une société. Les Etats-Unis absorbent – sans les intégrer – des éléments qui vont dénaturer leur société. Différence considérable : la tendance d’un appareil dirigeant est réversible ; la composition d’une trame citoyenne ne l’est pas. Les Américains s’enfoncent dans une révolution dont ils discernent mal l’origine, gèrent encore plus mal les étapes et ignorent l’étendue. Dans cette marche de somnambule, le mythe le plus nocif est celui qui décrit les Etats-Unis comme une nation d’immigrants. Truisme : toutes les nations le furent, le sont ou le seront – tout dépend de l’importance et de la nature du flot de ces immigrants. En Amérique, ce sont les fantassins du Nouvel Ordre.

Trois conséquences en politique. D’abord, le parti républicain, le plus à droite du système, deviendra au fil des épreuves et des défis un parti de Blancs, comme l’élection puis les succès de Donald Trump l’ont bien montré : une ossification des valeurs d’une Amérique et d’un peuple que l’on refuse de voir disparaître. Ensuite, le parti démocrate, à la fois refuge, creuset et locomotive des minorités, risque d’imploser et de se scinder en deux formations distinctes et antagonistes : le mythe d’une gauche unie finissant par s’effacer sous les deux pressions divergentes d’un libéralisme intellectuel et d’un extrémisme ethnique. Enfin, le populisme pourrait encore avoir de beaux jours devant lui – certains observateurs avancent même la date butoir de 2036 – dans la mesure où sa base électorale (le monde du travail et des sans-diplômes universitaires), s’étoffera constamment au cours des prochaines décennies : le scénario de républicains entrant à la Maison-Blanche grâce aux grands électeurs et sans les suffrages populaires deviendrait selon cette logique relativement plus fréquent. Un scénario superbement illustré par Trump. Il s’agit maintenant de savoir si l’iconoclaste new-yorkais pousse depuis dix-sept mois le dernier hourra de l’homme blanc. Ou s’il cimente inconsciemment les contours de sa possible survie.

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5 commentaires

  1. Posté par Danielle le

    Moi je penses que c’est une injustice une hécatombe, et que Eric Zemmour, le RN et tous les poliques de droites devraient faire aliance et aussi Trump. Espérons que cette estimation ne se réalise pas car il en sera fini des peuples européens, blanc etc… il va être grand temps de corriger le tir avant qu’il ne soit trop tard. Maintenant ça suffit la démographie des autres pour leur faire plaisir, et ce suicide concient mais TABOU. Car c’est une sorte de génocide lent masqué mais bien rodé. Raz le bol de la victimation et de la tyranie des minoritées.

  2. Posté par Jojo le

    @frankenhauser : impossible qu’il y ait eu 100 millions d’Amérindiens massacrés par les Européens car il n’y en avait que 50 millions à l’arrivée de Christophe Colomb. Plus encore, on parle là de l’Amérique du Nord. Or les Amérindiens étaient très peu nombreux en Amérique du Nord : 3.5 millions d’habitants sur 20 millions de km2. Ils sont très rapidement devenus minoritaires par rapport à une population européenne qui dépassait déjà les 100 millions d’habitants et concentrait à elle seule 1/4 de l’humanité. Par la suite, les Amérindiens ont été inclus dans des réseaux d’alliance avec les puissances européenne.
    Leur histoire ressemble à la notre en fait : ils ont subi une submersion démographique suite à un flux migratoire en provenance d’un autre continent beaucoup plus peuplé et beaucoup plus dynamique démographiquement.

  3. Posté par Gérard Guichard le

    Il faut espérer que les peuples comprennent de mieux en mieux. Tous ces désordres -depuis les Front Populaire des années 1935- ça marche parce que des populations dont les chromosomes les rendent proches des divers communistes sont laissées libres de dialoguer avec eux. Et, au fur et à mesure de 80 ans, on voit de mieux en mieux ces populations (c’est comme des pommes pourries dans une récolte; en rien de temps, il n’y a plus de récolte 🙂 )

  4. Posté par sitting bull le

    En Europe aussi le grand remplacement se fait peu a peu , cela se voit dans les rues , seul les gauchistes refusent d ouvrir les yeux …l immigration est un suicide de leur propre peuple

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