Canada : une ex-esclave sexuelle de l’EI reconnaît son trafiquant, on refuse de la croire

Cenator : Certains hommes de l’Etat islamique mènent maintenant une vie tranquille comme réfugiés en Occident…

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Barbara Kay : Quand on laisse entrer comme ça les gens par milliers, il est impossible de faire un contrôle sérieux et de séparer les loups des agneaux.

J’ai rencontré deux femmes yézidies dimanche dernier. Le prêtre et conseiller qui les accompagnait m’a servi d’interprète et m’a raconté leur histoire.

L’une d’elles (celle dont j’ai parlé dans mon édito cette semaine) avait 29 ans et deux jeunes enfants quand l’EI est arrivé en août 2014. Elle a été séparée des hommes, elle n’a jamais revu son mari et son beau-père, probablement tués aussitôt. Elle a été capturée avec les autres jeunes femmes, surtout des adolescentes. D’après le propre code légal de l’EI, il n’est pas autorisé de prendre comme esclave sexuelle une femme mariée, mais elle était très belle, ils ont fait une exception. Pendant des mois et des mois, elle a été vendue et revendue à de très nombreux hommes. Elle a aussi été pendant un temps l’esclave sexuelle de l’homme même qui organisait toutes ces ventes aux enchères. Finalement, elle a réussi à s’échapper et à retourner chez elle au Kurdistan, puis à venir au Canada avec ses enfants.

Je l’ai revue ensuite et ai parlé avec elle pendant environ une heure. Elle m’a dit que récemment, à London (Ontario), elle était dans un bus, et elle a été horrifiée de voir, assis dans le même bus, justement ce trafiquant d’esclaves sexuelles. Elle est descendue à l’arrêt suivant, lui aussi, elle l’a regardé fixement, il l’a regardée fixement, il l’a reconnue (he realized who she was), il s’est caché le visage et il est parti en courant.

Elle s’est immédiatement rendue au centre pour réfugiés pour leur dire [aux responsables] ce qui s’était passé. Elle a donné l’identité de l’homme : son vrai nom et le nom qu’il avait dans l’EI.

La personne lui a répondu : vous avez été très traumatisée, vous ne pouvez pas être sûre (you can’t trust yourself to have recognized him reliably : vous ne pouvez pas faire confiance à vous-même de l’avoir reconnu de manière fiable).

Je comprends ça comme ça (conclut Barbara Kay) : c’est embarrassant d’admettre que cet homme de l’EI se trouve au Canada. C’est ça notre réponse : ne pas rechercher l’homme et demander au témoin de se taire ?

Traduction Cenator pour LesObservateurs.ch

Titre original :
ISIS slave master slips through Canada's vetting process | Barbara Kay

3 commentaires

  1. Posté par SD-Vintage le

    A ce moment là plus une seule personne violée ne peut témoigner dans un procès où porter plainte contre un violeur. Par empathie pour l’Islam radical le Canada devient une zone de non-droit. (« La personne lui a répondu : vous avez été très traumatisée, vous ne pouvez pas être sûre (you can’t trust yourself to have recognized him reliably : vous ne pouvez pas faire confiance à vous-même de l’avoir reconnu de manière fiable). »)

  2. Posté par Antoine le

    L’irresponsabilité des gouvernements félons est gravissime, ce sont des collabos à traiter en tant que tel et à trainer devant un nouveau tribunal du genre de Nuremberg !
    Trudeau, Merkle, Macron et tout l’ancien gouvernement italien (avant Salvini) sont corrompus et sont complices de l’immigration de masse illégales.

  3. Posté par Mains Propres le

    Faire sa propre justice avec de mauvais fonctionnaires devient un devoir ; elle doit le retrouver et le tuer .

Et vous, qu'en pensez vous ?

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