Le Monde - édition Afrique - 28.06.2018
« Entre 700 000 et un million de migrants et réfugiés seraient présents en Libye », a expliqué, dans un tchat jeudi, Frédéric Bobin, correspondant du « Monde ».
La question migratoire provoque de nombreux remous au sein de l’Union européenne. Le sujet sera au cœur des débats du Conseil européen qui s’ouvre jeudi 28 juin, à partir de 16 heures, à Bruxelles. Parmi les sujets en discussion, le projet de création de « plateformes » où seraient débarqués les migrants récupérés en Méditerranée, probablement sur les côtes d’Afrique du Nord. Frédéric Bobin, correspondant du Monde en Tunisie, a répondu à vos questions sur la situation des migrants en Libye.
Compte rendu
Paul : Quelle est la situation en Libye aujourd’hui ? Les gouvernements arrivent-ils à contrôler les passeurs ?
Le flux de départs vers l’Italie concerne surtout la région occidentale de la Libye, la Tripolitaine, la plus proche de l’île italienne de Lampedusa. Il s’est globalement tari depuis près d’un an, depuis juillet précisément, en raison d’une meilleure coopération entre l’Union européenne et le gouvernement d’« accord national » de Faïez Sarraj installé à Tripoli, notamment dans la formation et l’équipement des garde-côtes libyens.
Il y a eu aussi des accords occultes entre Rome et certaines milices de passeurs, notamment à Sabratha, l’ex- « capitale des passeurs ». Du coup, la courbe s’est retournée, la baisse est de l’ordre de 75 % par rapport à l’année précédente.
La difficulté de contrôler les réseaux de passeurs sur la longue durée tient au chaos qui règne en Libye, l’absence d’Etat central, la fragmentation du pays en milices rivales et quasi autonomes sur le terrain.
Henri : D’où viennent les migrants qui arrivent en Libye ?
Il faut distinguer la migration de transit vers l’Europe de la migration de travail composée de gens désireux de rester en Libye. La première, la migration de transit, touchait historiquement plutôt des ressortissants de la Corne de l’Afrique (Ethiopie, Erythrée, Somalie), fuyant guerres civiles et famines. Ils ont été rejoints plus récemment par des ressortissants d’Afrique centrale (Nigeria) et d’Afrique de l’Ouest (Mali, Côte d’Ivoire, Sénégal, Gambie, etc.).
Quant à la migration de travail, elle persiste […].
Cette typologie n’est pas si claire dans les faits. Car des migrants peuvent passer de l’une à l’autre […].
Mais toutes catégories confondues, on estime qu’entre 700 000 et 1 million de migrants et réfugiés sont présents en Libye. Telle était du moins la situation en 2017.
Caroline : Pourriez-vous nous en dire plus sur la situation politique en Libye ? Est-elle toujours aussi chaotique ? Les Etats européens antimigrants peuvent-ils en profiter pour asseoir leur volonté d’empêcher les exilés de traverser la Méditerranée ?
La situation politique en Libye demeure marquée par l’instabilité et la fragmentation politique et tribale. Il y a actuellement deux gouvernements rivaux qui se disputent la légitimité du pouvoir, l’un basé à l’Est autour du maréchal Khalifa Haftar et l’autre établi à Tripoli (Ouest) autour du gouvernement d’« accord national » de Faïez Sarraj, soutenu par la communauté internationale. C’est cette division qui favorise les flux migratoires.
Les Etats « antimigrants », comme vous dites, cherchent plutôt à réunifier la Libye afin de disposer d’un interlocuteur solide, sous la forme d’un Etat fonctionnel, afin de maîtriser les flux. […]
Rosy : Parmi les projets évoqués par les Européens, figure la mise en place de « plateformes » où seraient débarqués les migrants récupérés en Méditerranée, probablement sur les côtes d’Afrique du Nord. Quels pays seraient prêts à accepter de mettre en place de tels camps ? La Tunisie a été citée. La Libye aussi. Réaliste ?
La Tunisie clairement dit non. En Libye, l’affaire demeure pratiquement difficile et éminemment controversée au regard du contexte ambiant de violence.
Pour l’instant, le Niger apparaît comme une option aux yeux de certains gouvernements européens, notamment la France. Le HCR en envoyé à Niamey autour de 900 candidats à l’asile – pour Europe – qui se trouvaient jusque-là piégés en Libye.
Les dossiers de demande d’asile seront traités sur place avant un éventuel départ en Europe. Mais le rythme de traitement de ces dossiers est très lent et le gouvernement du Niger s’impatiente apparemment.
Article entier : Le Monde
EFFROYABLE. tout simplement effroyable. Même chez eux, les médias, internet, les imams dans un esprit de conquête, les familles les incitent au départ. (sauf les réfugiés de guerre bien sûr).
Ce n’est pas un hasard si certains migrants essaient de forcer les frontières au cri d’Allah Akbar.
Les états européens ne doivent pas céder devant Mme MERKEL et son programme de destruction par l’immigration, cette fidèle exécutante de SOROS.
Seuls, les Français ne réagissent pas assez, parce qu’ils n’ont pas encore subi l’invasion migratoire telle que l’a vécu l’Italie.
SOROS nous fait sourire quand il ose dire que l’effort de l’accueil et de l’intégration sera compensé dans l’avenir par la force de travail et la participation à l’économie européenne de ces migrants. Alors que déjà, aujourd’hui, nos industries s’effondrent, se vendent à tout va, bref que le travail n’attend ni les autochtones, ni les allochtones.
Puisque l’instabilité continue de régner en Libye, puisque des migrants quittent leurs pays en PAIX de l’Afrique centrale (Nigeria) et d’Afrique de l’Ouest (Mali, Côte d’Ivoire, Sénégal, Gambie, etc.) pour passer en Libye pays en guerre civile, posons-nous les bonnes questions :
– Est-on responsables de cette migration ? A part l’appel d’air de Mme Merkel en 2015 …
– Est-on responsable de la sécurité de ces migrants en Libye ? NON, tout un chacun est capable d’assumer sa propre responsabilité. Ces migrants se jettent d’eux-même dans la gueule du loup.
– Est-on responsable du trafic d’êtres humains (négriers) ? Non, mais les ONG portent une lourde part de cette responsabilité (voir les bateaux séquestrés fin 2017 suite à l’intervention du C-Star des Identitaires)
– Est-on responsable des naufrages et morts en Méditerranée ? Non, les passeurs et les ONG sont coupables (bateaux non homologués pour le transport de passagers, passagers en surnombre, pas de mesure de sécurité, pas de gilets de sauvetage pour tous, maintenant certains bateau n’ont pas de moteur car tiré par le bateau des passeurs qui les abandonnent …)
– Nous sommes responsables de NOS pays, Schengen a failli, les contrôles aux frontières DOIVENT être rétablis de suite !
– Contrôle des papiers d’identité, visas, quarantaine pour éviter les maladies exotiques, etc …
– Remigration immédiates de tous les sans-papier
– Camp de rétention obligatoire, le temps de statuer concernant chaque demande (on ne laisse pas les migrants disparaître dans la nature !)
Certains gouvernements félons et IRRESPONSABLES au pouvoir actuellement ne vont pas NOUS défendre.
Armons-nous pour notre défense et la sécurité de nos familles.