Atlantico : Alors que le Conseil européen s'achevait ce 29 juin sur fond d'intenses négociations sur la question de l'immigration et celle de la zone euro, les premières réactions font état d'accords en deçà des enjeux réels auxquels l'Union européenne est confrontée. En quoi l'UE est-elle en train de se perdre, entre déni de réalités, en s'enfermant parfois dans sa propre idéologie, ou en présentant parfois des accords mineurs comme "historiques" dans un processus qui peut ressembler à ce qui est advenu en URSS ?
Edouard Husson : L’Union Européenne est largement une construction datant d’avant la révolution de l’information.
Rêvée dans les années 1920, conçue dans les années 1950, elle apparaît clairement dépassée dès le début des années 1990. Rappelez-vous comment un seul spéculateur, George Soros, fut capable, en 1992, de jouer la livre et la lire à la baisse et d’y gagner des milliards en quelques jours. Grâce à la révolution de l’information, les marchés financiers étaient dès cette époque infiniment plus performants que les Etats du Système Monétaire Européen. Or c’est le moment choisi pour aller encore plus loin dans la centralisation monétaire. A rebours des nécessités de l’économie. La révolution fondamentale des quarante dernières années, c’est la multiplication exponentielle de la quantité d’informations à disposition. La création du crédit devrait donc se faire au plus près de l’entrepreneur et du consommateur. Il est absurde d’avoir le même taux d’intérêt pour dix-neuf pays aussi différents les uns des autres. Le paradoxe de la révolution de l’information, comme l’a très bien montré Jean-Jacques Rosa, c’est qu’elle réhabilite non seulement l’entreprise de petite taille mais aussi la nation comme entité viable. Aujourd’hui, la surveillance des frontières nationales serait beaucoup plus efficace que l’Espace Schengen. Le risque, pour l’UE, c’est effectivement de finir comme l’URSS, devenue moins efficace que chacune des nations qui la composaient.
Ce 30 juin, Emmanuel Macron rencontrera les présidents de la République Tchèque et de la Slovaquie, à l'occasion du centenaire de la création de la nation Tchécoslovaque en 1918. En quoi ce cas d'espèce peut également être l'occasion de tirer les leçons de la résilience des nations, face à un ensemble politique ?
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@sitting bull
OUI! et c’est pour cette raison que ceux pensant que l’ue peut « être changée » ne sont que des rêveurs faisant totalement fausse route!
@ sitting bull
Leur mépris des peuples et cette volonté de dominer le monde révèle leur profonde insécurité psychique (qu’ils n’oseront jamais abordée). Impossible pied dans la réalité pour eux. Comme vous dites, ça leur explosera à la figure et ils découvriront « la fragilité de l’humain ET surtout la leur ».
Mais en ayant occasionné beaucoup de drames. Comme à chaque fois, les PP Puissants psychopathes sont des semeurs de guerres et de mort. Il ne fait aucun doute que l’humanité n’en peut plus de ces gens là et qu’à l’avenir, les sciences humaines devront nous permettre de « jauger » si celui à qui on délègue le pouvoir est « SAIN D’ESPRIT ». La psychopathie a trop longtemps occupé les sphères du pouvoir.
« Aujourd’hui, la surveillance des frontières nationales serait beaucoup plus efficace que l’Espace Schengen. »
C’est une évidence, la Hongrie et la Pologne sont des pays sûrs.
Ils n’ont pas de zones de non-droit.
sa fait longtemps que l UE est sur mars mais il y a une raison , ils veulent inonder l UE de migrants musulmans pour détruire les états nations et eux demain ..tous diriger et avoir tous les pouvoirs mais les choses ne se passera pas comme sa , sa va leur exploser en pleine face