La solution d’une vieille assistante sociale au deal de rue à Lausanne

Courrier des lecteurs de 24heures, 21 juin 2018

Répression: non! Mais se demander qui sont ces dealers et pourquoi ils ont besoin de dealer, ça, c’est la bonne question. Par manque d’argent? Par manque de statut en Suisse? Sont-ils requérants d’asile sans la possibilité de travailler légalement?

Au lieu d’organiser des «grandes manœuvres», promenades de 2 ou 3 flics en journée, ce serait plus intelligent et constructif de les prendre en charge individuellement et cela coûterait moins cher à long terme. La Ville pourrait engager plus d’éducateurs de rue, l’EVAM [Établissement vaudois d’accueil des migrants] pourrait engager plus de de personnel pour encadrer un nombre précis de ces «pauvres dealers» jusqu’à obtention d’un travail, d’un lieu de vie approprié, et d’un statut qui leur permettrait de rester en Suisse et d’y vivre normalement. Bien sûr qu’ils prennent des risques en dealant, mais, de toute manière, s’ils sont attrapés, ils seront relâchés le lendemain, ou renvoyés ailleurs et ils reviendront sous un autre nom.

Pourquoi ne jamais mettre la main sur les fournisseurs de ces dealers? Certainement des cols blancs bien Suisses, bien placés, que l’on côtoie quotidiennement, à qui on donnerait «le bon Dieu sans confession».

J’ai travaillé dans le domaine de l’asile depuis une quinzaine d’années. J’ai connu les dealers africains, puis turcs, puis srilankais, etc. Ce sont eux les victimes. Les cols blancs savent quelles sont les proies du moment et en profitent au maximum sans être découverts.

À quoi sert l’interdiction de travailler pour les requérants d’asile? (C’est magnifique, la Suisse: nourri, logé et interdit de travailler.)

Merci aux politiciens d’ouvrir les yeux et de réagir sans la répression, mais en aidant ces gens à s’intégrer de manière intelligente chez nous et en stimulant la population à en faire de même.

Isabelle Matthey, Lausanne

 

8 commentaires

  1. Posté par Fleeps le

    Pathétique….et quand les dealers ne sont plus des mots mais des hommes sur les trottoirs d’en face…on déménage….

  2. Posté par combattant le

    Chère Madame,cela à été prononcé dans la bouche d’un migrant en Italie.ON EST PAS ICI POUR TRAVAILLER,je n’ajouterai pas une suite,on est sensé la connaître même dans le camp des gauchistes !.Donc INUTILE pour la prospérité de la Suisse,ne compter pas sur eux pour arriver à l’heure au BOULOT !

  3. Posté par Nicolas le

    Il faut la comprendre, elle a du lire quelque part qu’ils ramonent même les nonagénaires.

  4. Posté par jim droz-dit-busset le

    Quand la culture de la naivete devient une obsession, il n y a plus grand-chose a faire .La medecine n a pas encore trouve la solution pour ces affabulateurs de l extinction des contrees europeennes .Je ne peux que preconiser la reouverture des bagnes pour tous ces collabos !

  5. Posté par Tommy le

    Avec un QI de 68 et aucune envie de s’ assumer-le social étant davantage rémunérateur – ces criquets ne seront jamais d’ aucune utilité à nos nations.
    Autant essayer de civiliser un rom.

  6. Posté par Bussy le

    Ils sont des centaines de millions d’Africains à vouloir venir en Suisse et en Europe, vous avez du travail pour tous Mme Matthez ?
    En fait, vous faites partie des gens qui peuvent se montrer très généreux parce que d’autres se chargent de faire le sale boulot….

  7. Posté par Peter Bishop le

    Il y a plus simple et bien moins cher : expulsion ! Et encore mieux : ne pas les laisser entrer dès le depart !

  8. Posté par monde-tombé-sur-la-tête le

    Wow quelle profonde observation !!! Comment ne pouvait-on ne pas y avoir pense avant??
    Quelle lumière! presque le niveau que la pipeuse! elle aurait peut être un avenir au CF!!
    On croit rêver!

Et vous, qu'en pensez vous ?

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