Danièle Obono (France insoumise) réclame plus d’indemnité

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Crise du logement chez les députés

Que les gros salaires lèvent le doigt… Dans la série « Moi y’en a vouloir des sous » (film datant de 1977 signé Jean Yanne), Danièle Obono, député de la France insoumise, estime que les députés, du moins certains, ne perçoivent pas une « indemnité suffisante » pour se loger. Dans une France en pleine déconfiture où des centaines de souchiens (et pas qu’eux) ont parfois du mal à trouver et à se payer un logement décent avec un salaire médian de 1 500 à 1 800 euros par mois, faut quand même oser sortir une telle énormité. D’autant plus que la plupart des députés – près de 300 – bénéficient d’une chambre à l’Assemblée nationale (certes un mouchoir de poche, mais quand même) ou d’un bureau « avec possibilité de couchage ».

Cette énormité d’une indécence crasse, Danièle Obono l’a déclarée au micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV et RMC lundi matin. Selon madame le député, ses confrères et consœurs « pourraient avoir les moyens de se loger s’ils avaient une indemnité suffisante pour le faire ». Une crise du logement qui touche notamment les députés non-parisiens et non-franciliens et ce malgré les 1 200 euros par mois qui leurs sont attribués afin qu’ils puissent se loger à Paris, en sus de leur salaire minimum de 7 209 euros, somme qui comprend une indemnité de base de 5 599 euros par mois, une indemnité de résidence de 3% de 167, 99 euros et une indemnité de fonction représentant 25% du total, de 1 441, 95 euros. A noter que l’Assemblée rembourse en partie les nuitées d’hôtel à Paris dans la limite de 200 euros (à savoir que l’Assemblée dispose en outre d’un accord avec cinq hôtels dans lesquels la nuitée est remboursée intégralement), frais de petit déjeuner er de parking également intégralement remboursables.

Dure dure donc la vie de député qui, en plus de leurs heures sup’ de travail et de débat à l’Assemblée, sont à deux doigts du burn-out.

Précisant les différences de budget entre un député de Paris et sa petite couronne et un élu venant d’ailleurs en France, Danièle Obono estime que l’indemnité de 1 200 euros attribuée pour leur logement de « fonction » est « une charge en plus pour les députés qui sont dans d’autres régions (…) Moi je n’en ai pas besoin, j’habite à Paris. Mais s’ils ont une indemnité en plus, c’est parce que c’est plus difficile et plus cher » pour eux. Pour un peu, on pleurerait et on se demande s’il ne faudrait pas mettre en place un « députéton » pour les aider et subvenir à leurs besoins.

Une fois de plus Danièle Obono, complètement déconnectée et totalement hors-sol vis-à-vis de la réalité et du quotidien de millions de Français, crée la polémique pour des propos ambigus. Il serait bon pour elle comme pour ses collègues d’arrêter de pleurer sur leur sort, de revenir sur terre et de s’occuper d’améliorer le quotidien des Français qui croulent sous les taxes et autres impôts directs ou indirects. Des Français qui se serrent la ceinture et qui, dès le 5 du mois, raclent les fonds de tiroirs pour tenir jusqu’à leur prochain virement de salaire.

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Un commentaire

  1. Posté par Antoine le

    Des sous et encore des sous ! Venant de Mme Obono cela ne m’étonne pas !
    Par contre faire des propositions, être à la base d’initiative, régler les problèmes au lieu d’en créer, cela elle en est INCAPABLE !

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