Deux ans et demi après l'attentat, dix-sept victimes et ayant droit portent plainte. Selon eux, si les soldats de l'opération Sentinelle, présents sur place, avaient pu agir, le bilan aurait été moins lourd.
Le soir tragique, alors que des centaines de victimes étaient prises en otage dans le Bataclan, huit soldats de l'opération Sentinelle, armés de Famas, des armes de guerre, n'ont pu, sur ordre de leur hiérarchie, intervenir aux côtés des policiers de la BAC (brigade anticriminalité) du Val de Marne arrivés les premiers et d'un commissaire de police, accompagné de son chauffeur, qui n'a pas hésité à rentrer dans la salle de concert et a tué l'un des terroristes.
Ces policiers, sous-équipés, qui se faisaient tirer dessus par les terroristes armés de kalachnikov, ont demandé aux soldats de leur prêter leur Famas. Les militaires, obéissant au réglement, ne se sont pas départis de leur arme.
Ce n'est pas la première fois que des familles demandent à la justice de faire la lumière sur ce point. Gérard Chemla, avocat pénaliste à Reims, représentant quatre vingt autres victimes et ayant droit du Bataclan, avait, en 2016, fait une demande d'acte aux juges d'instruction « pour qu'ils enquêtent sur la non autorisation aux militaires de donner leur arme». « Le juge m'avait répondu : Je ne suis pas saisi de ces questions ». Maitre Chemla avait alors tenté un recours devant la Cour d'appel, qui n'avait pas eu de suite.
Les familles et leurs avocats souhaitent l'ouverture d'une enquête afin de comprendre pourquoi les soldats n'ont pu intervenir ce soir là. En 2016, une commission d'enquête parlementaire sur ces attentats, présidée par Georges Fenech, alors député (LR), ancien magistrat, avait tenté de faire la lumière. Pour ce dernier, «clairement, un ordre a été donné aux soldats Sentinelle de ne pas engager le feu alors qu'ils avaient en ligne de mire des terroristes ». « A la question : Qui a donné l'ordre aux soldats de ne pas intervenir ? On n'a jamais su, regrette Georges Fenech. Avec les autres parlementaires, on était sidérés ». Ce jeudi, le porte-parole du gouverneur militaire, interrogé », a indiqué «ne pas avoir eu connaissance de la plainte » et « ne pas avoir de commentaires à faire ».
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Nos remerciements à Victoria Valentini
Laisser des innocents se faire flinguer sans lever le petit doigt sous prétexte que les forces de Sentinelle n’ont pas reçu l’ordre d’intervenir, ou qu’elles n’étaient péparées à 100 % à ce genre de situation, est à mes yeux irrecevable. Ces petits soldats ne sont-ils que des clébards bien dociles et des robots sans conscience ? Vu l’urgence et l’ampleur de la situation, il n’y avait pas à hésiter. Les crétins qui ont imposé l’inaction et la non assistance à personnes en danger n’ont-ils pas eu assez de temps depuis les attentats de Munich en 1972 pour mettre en place un système bien huilé en cas d’attaque terroriste, forcément surprise et inattendue ?
http://www.opex360.com/2018/06/08/victimes-attentats-de-paris-portent-plainte-non-assistance-a-personne-peril/
Signez la pétition suivant:
https://www.france-petitions.com/petition/609/se-defendre-n-est-pas-un-crime
D’après l’ordre de mission de l’opération « sentinelles », les soldats avaient l’obligation d’engager les terroristes au plus vite, sinon à quoi sert « sentinelles » ? Il n’aurait jamais du demander l’autorisation, mais intervenir, c’était leur mission. Le chef de patrouille a préservé sa carrière, pas son honneur.
Vraiment bizarre à quel point cela ressemble à ça: https://lesobservateurs.ch/2018/06/09/voici-pourquoi-tommy-robinson-a-ete-brusquement-jete-en-prison/
petit général bruno le ray à suivre . Belle carrière avec une souplesse inflexible .
Marc Granié y fait allusion https://www.youtube.com/watch?v=o_x6SvlHH1g https://www.youtube.com/watch?v=8OBdQyQ6eMc
Pour l’État français, il est plus important de ménager la population musulmane que de protéger les français de souches. Car si les loups attaquent les bovins en stabulation libre, les veaux eux finissent à l’abattoir.
Les responsabilités de la non-intervention sont probablement partagées entre le Chef de l’Etat, F.Hollande le chef d’Etat major ou le ministre de la défense, JC Le Drian, et le préfet de police de Paris, J.F. Carenco, sans compter le ministre de l’intérieur de l’époque (Valls ou Cazeneuve)