La clémence de la France pour Mamie-Djihad

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Vous ne nous en voudrez pas d’être plus Mamie-Rock que Mamie-Djihad. Cette quinquagénaire salafiste qui a embrassé Daesh « par amour pour son fils » comme le répétait hier avec attendrissement BFM TV dans son bandeau d’infos…

Christine Rivière, 52 ans, a bien de la chance de ne pas être jugée en Irak ou en Syrie qui condamnent actuellement à mort ou à la perpétuité les complices des égorgeurs de Daesh. Dans la France pétrie par le droit de l’hommisme, on s’attendrit sur le fait que cette « maman » a voulu aider son grand fils, devenu un ponte de l’Etat islamiste.

Celle que l’on a surnommée – là aussi avec une certaine tendresse – « Mamie-Djihad », a été condamnée en première instance à dix ans de prison assortis d’une période de sûreté des deux tiers par le tribunal correctionnel de Paris, pour « association de malfaiteurs à visée terroriste » après son « engagement sans faille » auprès des djihadistes et sa « contribution au départ de plusieurs jeunes femmes ». Soit six ans de prison à nos frais pendant lesquels elle pourra continuer de radicaliser ses « sœurs ».

Car Christine Rivière est tout sauf une repentie. Devant le juge d’instruction en 2014, elle déclare à propos de son fils : « Il a choisi de combattre, de faire la guerre. Je ne vais pas le pousser à tomber en martyr, si cela arrive, je serai contente pour lui, parce que je sais ce que ça signifie pour lui. Je sais que c’est une place au Paradis, proche d’Allah. »

Une maman-gâteau qui aime bien les décapitations

En 2013 et 2014, Christine Rivière, convertie à l’islam, part à trois reprises en Syrie, où elle rejoint son fils cadet,Tyler Vilus, 27 ans, devenu un tueur de l’Etat Islamique. Aujourd’hui détenu en France (lui aussi…), son dossier est toujours en cours d’instruction. Tyler Vilus, a été interpellé en juillet 2015 en Turquie, en possession d’un passeport suédois. En 2012, il revendique son appartenance à l’EI sur son compte Facebook et participe à l’attaque de l’ambassade des Etats-Unis de Tunis. Il est également soupçonné d’avoir voulu commettre des attentats en France.

Dès 2012, Christine Rivière commence à faire des allers-retours pour rejoindre son barbu de fiston. Interpellée le 2 juillet 2014 alors qu’elle s’apprête à repartir une nouvelle fois en Syrie, Christine Rivière n’a jamais caché son intention de vivre avec Tyler, dont elle a déclaré partager l’engagement. Au cours de sa dernière audience en 2017, elle a contesté le fait d’avoir apporté un quelconque soutien financier à Daesh ou d’avoir elle-même combattu. Lors d’une perquisition, les enquêteurs ont pourtant retrouvé des photos d’elle armée, avec notamment une ceinture d’explosifs et une kalachnikov qu’elle appelle affectueusement son « joujou ». Cette maman-gâteau a également publié des images de décapitation sur Facebook pour, selon elle, « montrer la réalité de ce qui se fait là-bas ».

En octobre 2017, elle se dit heureuse de vivre en Syrie : « J’étais avec d’autres musulmanes et je me sentais bien. Je préfère vivre en Syrie plutôt qu’en France malgré les bombardements et les tirs. » Et lorsque le tribunal lui demande son avis sur les attentats, elle déclare : « Si on se situe en France ce sont des attentats, si on se situe en Syrie, c’est du combat. »

Mais pourquoi ne s’y fait-elle donc pas juger et condamner puisque c’est sa patrie d’adoption, et la charia sa loi ?

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Un commentaire

  1. Posté par Dede le

    « Mais pourquoi ne s’y fait-elle donc pas juger et condamner puisque c’est sa patrie d’adoption, et la charia sa loi ? »
    Parce que chez nous on lui donne l’aide sociale et l’appartement.

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