Racismes – A propos des mâles blancs

Michel Garroté
Politologue, blogueur

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Michel Garroté -- Or donc, la suprématie blanche, le mâle blanc, sont sur le déclin. Soit. La suprématie blanche, ça n'a jamais été mon truc. Le mâle blanc, ça me fait penser à Polanski, DSK, Weinstein & CO. Ce n'est donc pas non plus mon truc. Cela dit, je prends acte du fait que le racisme anti-blanc, lui, non seulement n'est pas sur le déclin, mais bien au contraire, il est très tendance, à la mode, politiquement correct.
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On n'a plus le droit de dire "nègre" et pour ce qui me concerne c'est très bien qu'on n'ait plus le droit de dire "nègre" (il faut dire "black", même en français ; terminée la "négritude" défendue jadis par un black, membre de l'Académie française, terminée et personnellement cela ne m'empêche pas de dormir qu'elle soit terminée).
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Mais on a le droit d'alléguer que telle ou telle personnalité de droite serait "néo-nazie". Je signale, tout de même, que la (fausse) accusation de "néo-nazi" peut avoir de terribles conséquences pour la personnalité injustement incriminée, pour son emploi, pour sa carrière politique et pour sa famille.
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Je signale également qu'à force de voir des "néo-nazis" partout et de jouer avec le feu, on va finir par provoquer un retour au nazisme chez certains blancs (Uwe Mundlos, Uwe Böhnhardt et Ralf Wohlleben) et certaines blanches (Beate Zschäpe) extrémistes et sans cervelle.
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Et si cette personnalité traitée de soi-disant "néo-nazie" a recourt à la justice, il n'est pas impossible qu'elle soit déboutée. A ce propos, je publie, ci-dessous, des extraits (adaptés) de deux analyses, l'une de Gilles-William Goldnadel ; et l'autre de lagrif.fr (l'Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l'Identité Française et Chrétienne).
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Gilles-William Goldnadel écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Beaucoup d'encre, beaucoup de salive auront été dépensées pour commenter le commentaire présidentiel présidant à sa philosophie sur les banlieues françaises : « deux mâles blancs ne vivant pas dans les banlieues se remettent un rapport sur les banlieues : ça ne marche plus comme ça ». Mais l'essentiel est ailleurs. Il est, d'abord, dans l'évocation expresse de la différence chromatique.
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J'évoque souvent ce paradoxe pervers qui fait qu'il n'y a pas plus obsédé par la différence raciale qu'un antiraciste dévot qui interdit par ailleurs d'évoquer la race tout en en parlant sans cesse de manière compulsive. Mais il y a une condition expresse à cette évocation sans complexe du blanc : en parler négativement. Il ne serait pas arrivé au cerveau du président d'évoquer la couleur d'un Français blanc pour le complimenter, par exemple, pour un exploit sportif.
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Mais pour dénier à deux hommes blancs la compétence à statuer sur les banlieues, la chose était possible sans commettre une transgression médiatiquement, intellectuellement et politiquement insupportable. le mâle blanc, quand on en parle, on en parle toujours en mal. Toujours coupable, jamais victime. Quand on le voit, quand on l'imagine en blanc, quand on le montre, c'est ce flic qui enfonce une matraque dans le séant d'un noir (ce que le flic n'a d'ailleurs pas fait), ce ne sont pas deux policiers qui se font lyncher à la Saint-Sylvestre à Champigny-sur-Marne par des racailles qu'on montre.
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Le mâle blanc, c'est aussi, dans l'inconscient (ou conscient) médiatique, le macho. C'est lui la bête noire des nouvelles féministes. Et tant pis pour les femmes de Cologne ou les petites anglaises violées de Telford par des mâles pakistanais. Sous la formule "mâle blanc", on entend le racisme inconscient (ou conscient) anti-blanc ou anti-occidental, Gilles-William Goldnadel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Lagrif.fr écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Emmanuel Macron a rejeté le « plan banlieue » proposé par Jean-Louis Borloo. On l’en féliciterait s’il n’avait assorti son refus de l’exécrable allégation révélatrice de ce que son cerveau est idéologiquement lavé par l’antiracisme, ce racisme en sens contraire selon notre expression. Rappelons qu’il a eu en effet usé de l’argument selon lequel un rapport sur les banlieues qui serait le sien et celui de Borloo serait voué à l’échec du fait de leur appartenance sexuelle et raciale. Lisons, et pesons bien ces mots : « Deux mâles blancs qui ne vivent pas dans les banlieues se remettent un rapport sur les banlieues : ça ne marche plus comme ça ». Passons sur la construction un peu chaotique du propos.
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Ce qui est d’abord consternant, c’est que Macron ne parle pas sur le fond autrement que madame Anne Lauvergeon, alors présidente d’Areva, émettant lors d’un colloque à Deauville en 2009 réservé aux femmes dirigeantes, les mots que voici exactement retransmis : « À compétence égale, eh bien, désolée, on choisira euh ! la femme, ou on choisira la personne venant euh ! de… ben autre chose que le mâle blanc pour être claire ». Dans cette brillante profession de foi féministe et anti-blanche, Dame Lauvergeon ne s’aperçut même pas de son humour involontaire dans l’insistance de son propos : « pour être claire ».
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Certains émirent qu’elle se sentait peut-être un peu noire après avoir trop bu, et qu’il y avait quelque contradiction à vouloir être claire juste après avoir prôné la discrimination contre les « mâles blancs ». On a vu depuis que la compétence de madame Lauvergeon à la tête d’Areva pouvait être très discutable. Mais ce qui ne l’était pas pour elle, c’était son principe de "féminocratie" et son étrange aversion pour le recrutement de « mâles blancs », nonobstant sa vie familiale.
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Houria Bouteldja a dû frémir d’aise en entendant cette réflexion du président de la République en totale conformité avec le concept de « racisation » qu’elle introduit toujours plus dans le débat politico-social ne dissimulant même plus son racisme anti-blanc islamo-gauchiste. Et c’est « en même temps », comme il dirait, que monsieur Macron prétend combattre le communautarisme. Si intelligent soit-il sur d’autres plans, notre chef de l’État est hélas lui aussi gangréné par l’idéologie totalitaire de l’antiracisme, ce racisme en sens contraire, lagrif.fr (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Sources :
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http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/05/28/31003-20180528ARTFIG00106-goldnadel-en-parlant-du-male-blanc-macron-acte-inconsciemment-le-scenario-de-la-partition.php
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http://www.lagrif.fr/index.php?option=com_k2&view=item&id=97:de-lauvergeon-a-macron-la-constante-et-significative-phobie-du-male-blanc&Itemid=385
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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5 commentaires

  1. Posté par Fleeps le

    Je crois plus de 300 milles frontaliers, 30 % d’étrangers établis en Suisse, des naturalisations par milliers chaque année…..c’est bon cette fois….c’est plein ou pas?…la Suisse a été vendue par la sacro sainte religion économique qui détruit tout sur son passage….pour soi disant sauver nos emplois, notre AVS…..en vérité les caisses de pension sont gentiment vidée par la haute finance, le marché de l’emploi est saturé, et on bétonne la Suisse chaque jour pour faire venir encore plus de gens….regarder par exemple l’entreprise Orlatti…..promener vous dans le canton de Vaud et regarder le nombre de chantier en cours….affolant….la nature, les hommes, la démocratie, les nations, la dignité, l’identité, la famille…tout y passe…mais comme une action déclenche tôt ou tard une réaction, j’attend de rire jaune en regardant la dégradation promise arriver à grand pas, on en voit les premiers prémisses avec l’affaire des dealers à Loooosale

  2. Posté par Dominique Schwander le

    Pour se blâmer et s’effacer devant les autres, en abandonnant leurs intérêts et leurs modes de vie, les mondialistes supra-nationalistes, immigrationistes, islamo-collabos méprisent leur nation, leur civilisation, leurs racines, leur histoire, leurs croyances. Le projet de la haine de soi et de son pays est devenu la pensée officielle du politiquement et islamiquement correct de l’idéologie droit-de-l’hommiste. Tant de Suisses ne se sentent plus le droit de s’aimer, de s’estimer, de défendre les petits blancs autochtones, d’expulser les criminels étrangers, mais se sentent obligés d’aimer tous les autres en particulier tous les immigrants, même les illégaux, les militants, les faux réfugiés et les criminels. Ces Suisses aveuglés refusent de voir que la « religion » ou idéologie séculière droit-de-l’hommiste est aussi dangereuse que les « religions » ou idéologies séculières nazie, marxiste, maoïste, castro-chaviste, etc, qui veulent toutes instaurer impitoyablement le mythe du bien paradisiaque sur terre et d’une société internationaliste normalisée, parfaite selon elles.

  3. Posté par connor le

    Drole de gars le pere garrote quand il imagine les males blancs comme des pedophiles ou violeurs sionistes
    Moi je suis un male blanc non detraque y en a til encore?
    Et dans votre redac qui bloque les adresses de males blancs
    Ah tous des sionistes?

  4. Posté par SD-Vintage le

    Emmanuel Macron a, en fait, repris le « plan banlieue » de Jean-Louis Borloo, des « deux mâles blancs ». De toute façon, Macron étant blanc et président, c’est un « mâle blanc » (pas très mâle) qui décide pour les banlieues. En montrant que son cerveau est idéologiquement lavé par l’antiracisme, il montre ce qu’il est : un gauchiste totalement aligné sur les positions de Mme Schiappa, sa ministre franc-maçonne idéologiquement, islamophile, et christianophobe.

  5. Posté par Yolande C.H. le

    Ce sont les migrants, les populations migrantes qui, en choisissant leur destination, intronisent la suprématie des autochtones des pays où ils cherchent à s’installer. Ils signalent que leur culture n’a pas pu mettre en place ni développer une structure étatique ni les compétences avec les efforts à fournir que nécessite ce mode de vie dont ils rêvent, avec trop d’illusions d’ailleurs, car ce n’est pas le sort de l’ouvrier allemand qui ne gagne que quelques euro/h. qui les motive.

    Il n’y a pas lieu de déclarer qu’un pays très développé est meilleur que celui qui l’est moins.
    Seuls les migrants le font, en disant chercher une vie meilleure. Il est bien plus valorisant d’obtenir une reconnaissance, quelle qu’elle soit, en Europe ou aux USA (chez les blancs, donc) que sur son propre continent.

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