Suisse. Insolence, violences, resquille: les jeunes requérants d’asile rendent la vie difficile aux agents CFF. (Mise à jour)

Les jeunes demandeurs d'asile, principalement d'Afrique du Nord et d'Erythrée, rendent la vie difficile aux agents de bord des CFF: beaucoup voyagent sans billet, sont insolents et parfois violents.

Les femmes sont particulièrement ciblées. Les victimes racontent.

Par Philipp Gut

Ils aident Andreas Müller à effectuer le contrôle. Au cours de la perquisition, les agents découvrent 100 francs. Les gardes-frontières suggèrent au contrôleur de prendre l'argent et de délivrer un billet et un reçu aux deux passagers qui resquillent. Les deux individus donnent pour destination finale Zurich.

Andreas Müller fait ce que les autorités frontalières suggèrent. L'affaire semble réglée. Mais à Weinfelden, les gardes-frontières sortent. Les Nord-Africains le remarquent - et dès que le train est parti, ils se dirigent vers le contrôleur. Ils veulent récupérer leur argent. Ils exigent. Et ils demandent en contrepartie de recevoir une amende. Andreas Müller refuse parce qu'il sait par expérience que les amendes sont rarement payées par les demandeurs d'asile.

Le refus déchaine encore davantage la rage des Nord-Africains, la situation devient de plus en plus menaçante. Müller ne voit qu'une seule issue: face aux jeunes hommes violents, il s'enfuit dans la cabine du train et s'y enferme.

Les Nord-Africains courent après lui et martèlent sans retenue la porte de service verrouillée. "Heureusement," a déclaré Andreas Müller, "j'ai alors pu prévenir la police des transports de Winterthur et faire expulser les deux Nord-Africains du train."

La situation rencontrée par Andreas Müller n'est pas un cas isolé: plusieurs de ses collègues sont presque tous les jours confrontés à des demandeurs d'asile qui voyagent sans billet, se comportent de manière peu coopérative et savent très bien qu'ils sont rarement poursuivis à la fin.

La Weltwoche s'est entretenue avec plusieurs employés (chefs et personnel) de train des Chemins de fer fédéraux suisses (CFF) et a transcrit leurs expériences. Pour des raisons compréhensibles, les personnes concernées ne veulent pas que leur véritable nom soit visible dans le journal.

(...)

Pour former leur personnel, les CFF proposent des cours de «communication interculturelle». On y enseigne principalement que l'on doit éviter la confrontation et protéger les passagers ainsi que soi-même. L'escalade doit être évitée dans tous les cas.

En cas de doute, les agents de bord doivent se retirer et ne pas poursuivre le resquilleur récalcitrant qui s'enfuit.

(...)

Source (article réservé aux abonnés) Traduction libre Christian Hofer
pour Les Observateurs.ch

Nos remerciements à Alain et à Marie

 

 

 

 

25 commentaires

  1. Posté par Tommy le

    J’en ai aperçu deux, de type maghrébin, dans le direct Lausanne-Yverdon, il y a quelques temps.
    Pour eux, présenter une photocopie de leur attestation de séjour à l’asile de Perreux ( Neuchâtel) , équivalait à la possession d’un titre de transport….Ce qu’ils ont fait.
    Totalement hilares et insouciants face au contrôleur.
     » On n’ est pas au courant, on ne savait pas que l’on ne nous offre pas ( encore), l’ abonnement général, nous sommes victimes de l’ incompréhension et du racisme des Occidentaux, etc.. ».

  2. Posté par Yelle le

    Certains parlent ici d’armer les contrôleurs. Sérieusement, vous avez trop regarder les films de cowboys ?
    On armerait aussi les profs (parfois des élèves sont violents), les prostitués (beaucoup de clients peuvent êtres violents)…. ?
    Encore une fois, certaines situations révoltantes mais …
    On est en Suisse, pas en (choisissez un pays dont vous critiquez régulièrement les habitants)
    « Oui blabla on sort le 9mm…. ! »
    Si au moins vous aviez écrit Taser… on pozrrait encore discuter….
    Ce sont des contrôleurs, pas des CRS, et on parle de c… de resquilleurs arrogants, pas de pédophiles….
    Le problème vient de nos LOIS, comme pour tout le reste, qui au vu de leur laxisme, permettent désormais de mettre la vie de controleurs et passagers en danger.
    Mais comme nous, personnes honnêtes, faisons moins de bruit et de scandales que tous ces c******ds, nous ne sommes pas entendus.
    Mais on est pas au Far West pour autant.

    Merci de me publier, mes commentaires ne sont jamais insultants envers les Obs et leurs lecteurs, même si mon opinion diffère parfois. Respectez donc la liberté d’expression que vous prétendez défendre. Ce serait tout à votre honneur.

  3. Posté par leone le

    @Christian Hofer
    Vous avez raison Monsieur Hofer, j’avais occulté la mise en oeuvre quasi impossible dans un état de droit. Mais tout de même, à l’époque des détournements d’avions à répétition Swissair embarquait sur chaque vol deux douaniers en civil armés. C’est vrai qu’il y a moins de vols que de trains mais si dans quelques convois il y a des flics armés cela se saura très rapidement et sera dissuasif. Ce n’est certainement de cette façon que la catastrophe Sommaruga veut acceuillir ses protégés…

  4. Posté par bonardo le

    Et nous les cons de Suisse on paye notre billet !Ral bol de ces profiteurs ,retour au bled à coup de pied au cul ,je n`appelle pas cela des demandeurs d`asile ,pour moi c`est de la racaille ,jamais il ne s`intégreront ,mais de toute manière cela finira très mal ,car une grande partie de la population Suisse ,enfin le peu qui reste ne se laisserons certainement pas faire .

  5. Posté par Bertrand le

    Il faudrait les éjecter hors du train en marche! Mais nous sommes civilisés, les refouler vers leur pays d’origine au plus vite semble être la meilleure solution.

  6. Posté par pepiou le

    Toutes les Gauches ainsi que la Droite affairiste sont responsables de cet envahissement par ces barbares musulmans.

  7. Posté par Christian Hofer le

    Merci UnOurs, je vais lire tout cela avec attention.

  8. Posté par UnOurs le

    « Mais le plus incroyable, c’est que les mêmes contrôleurs ne font aucun cadeau aux nôtres… »

    C’est là « l’anarcho-tyrannie », théorisée par Sam Francis: quand un état n’a plus la vigueur nécessaire pour s’occuper des menaces fortes, il redouble de force contre les éléments faibles et non dangereux pour maintenir une fiction de système.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Samuel_T._Francis

    https://www.unz.com/sfrancis/anarcho-tyranny-where-multiculturalism-leads/

    https://www.google.ch/search?client=opera&q=sam+francis+anarcho+tyranny&sourceid=opera&ie=UTF-8&oe=UTF-8

  9. Posté par Christian Hofer le

    Certes leone,

    Mais cela voudrait dire que les contrôleurs soient autant formés que les policiers, qu’ils aient le permis de port d’arme (quid de la diversité parmi ces contrôleurs? des femmes réfractaires aux armes?), que les vieux contrôleurs se mettent à niveau (voudront-ils employer la force et subir les conséquences si cela tourne mal ?) et qu’ils puissent tirer dans… un wagon rempli de voyageurs.

    Le dernier point me semble impensable, même pour un policier. Je ne pense pas que cela soit viable dans la réalité 😉

  10. Posté par Alain le

    Merci pour la traduction et l’article complet.
    Selon l’occupation du centre, il y a Vallorbe également les mêmes problèmes.
    Mais à Vallorbe les trains ne sont pas accompagnés.
    Quand j’appelle la police CFF il est systématiquement répondu en allemand, il y a des difficultés pour avoir une intervention faute de personnel et parfois il faut attendre pour avoir une personne qui parle le français.
    Avec les 10`000 par année voulu par la gauche et les églises cela ne va pas vraiment être une partie de plaisir …

  11. Posté par leone le

    @Christian Hofer
    Je ne suis pas sûr que des agents de train armés ne prennent pas le dessus sur la racaille? N’oubliez que leur mode de fonctionnement est basé sur la force physique: si vous tapez plus fort ils vous respectent sinon ils vous méprisent.
    Alors imaginons le contrôleur sortant son 9mm et tirant une balle dans le genou d’une « chance pour l’Europe », je vous garantis que les 5-6 autres « chances » se tiendront à carreau. J’admets que sur le moyen terme ce serait contre-productif car le tireur finirait par être condamné et que les « chances » en seraient immédiatement informées.

  12. Posté par Christian Hofer le

    Impossible Gérald: les contrôleurs sont au mieux 2 et ils ne sont pas engagés pour faire face à ces agressions. C’est notre société qui a été totalement biaisée par la gauche et l’immigration. Nous vivions en tranquillité auparavant.

    Même armés, ils ne feraient pas le poids face à l’hyperviolence de 5 ou 6 de ces énergumènes surexcités (distance de protection, wagons étroits, peu de marges de manoeuvre, les requérants pouvant être armés de couteau…). On a aussi de vieux contrôleurs qui n’ont jamais désiré être engagés pour faire face à des agressions de ce type.

    Mais le plus incroyable, c’est que les mêmes contrôleurs ne font aucun cadeau aux nôtres. A la moindre inexactitude, ils ponctionnent sans état d’âme. Il y a dès lors déjà de la discrimination et une loi à 2 vitesses pour les nôtres, sans que cela gêne le PS évidemment.

    La gauche et les droits de l’homme veillent à ce que la racaille ait la loi en leur faveur au moindre accident. Même en étant délinquants, ils n’ont rien à payer puisqu’ils sont venus ici sans argent.

    D’ailleurs Sommaruga se fiche de tout cela, vous n’aurez aucun communiqué de sa part puisqu’il s’agit de la sécurité de notre peuple. Par contre, pour aller chercher la racaille directement en Libye et se faire mousser devant les politiciens des autres pays, pas de problème!

  13. Posté par Gérald le

    Le problème en Suisse c’ est que cette racaille est trop respectée. Il faut armer les contrôleurs et les conducteurs dans tous les moyens de transports publics avec le droit de se servir de leur arme. Ces envahisseurs ne comprennent que la violence alors il faut leur en donner après ils fileront doux.

  14. Posté par Francoise le

    Je fais la même remarque que RealrecognizeReal. Je vis en Allemagne et je constate moi aussi que les contrôles ont lieu dans les bus et les tramways aux heures où les allemands partent travailler (donc le matin tôt, quand nos  » Chances pour l’Allemagne » sont encore au lit) mais jamais quand ils sont remplis de bandes de jeunes hommes basanés qui posent leurs pieds sur les sièges d’en face et de voilées glapissantes qui laissent leur marmaille hurler, tout ca au milieu de conversations arabes à haut volume tenues via les portables.

  15. Posté par Claire le

    Pourquoi ces clandestins se gêneraient-ils puisque nos gouvernants les font venir exprès et que la justice laisse faire? Nous sommes écrasés d’impôts et de taxes pour nourrir tous ces gens qui nous méprisent et profitent de nous. Si nous osons protester, c’est la 17ème chambre correctionnelle pour incitation à la haine raciale. Propagande, manipulation, répression, justice à deux vitesses: tous les ingrédients qui font les dictatures sont présents.

  16. Posté par Christian Hofer le

    Merci à vous Marie 😉

  17. Posté par Maurice le

    Ah, mais oui, bonnard, y a qu’à faire l’inverse des contrôleurs : pour voyager gratuitement, il suffit de regarder s’il y a déjà des Africains et des Maghrébins dans le véhicule, et s’il n’y en a pas, d’attendre le suivant dans lequel il y en aura sûrement, soit déjà dedans, soit qui vont y monter…

  18. Posté par Marie le

    Tout l’article ici en allemand:
    Migration
    Rüpelhafte Asylanten
    Junge Asylbewerber vornehmlich aus Nordafrika und Eritrea machen den Zugbegleitern der SBB das Leben schwer: Viele fahren ohne Billett, sind frech und teilweise gewalttätig. Vor allem im Visier sind Frauen. Betroffene berichten.

    08.05.2018
    Von Philipp Gut

    Zugbegleiter Andreas Müller (Name geändert) macht seinen Job: Zwischen Kreuzlingen und Weinfelden kontrolliert er die Fahrausweise. Dabei trifft er auf zwei junge Nordafrikaner ohne gültiges Ticket. Sie weigern sich, ihre Identitätsausweise zu zeigen, und benehmen sich renitent. Zufällig kommen in diesem ­Augenblick zwei zivile Grenzbeamte vorbei. Sie helfen Andreas Müller bei der Kontrolle. Während der Durchsuchung kommen 100 Franken zum Vorschein. Die Grenzwächter machen dem Zugbegleiter den Vorschlag, das Geld an sich zu nehmen und den beiden Reisenden ohne gültigen Fahrausweis ein Billett und eine Quittung auszustellen. Als Reiseziel geben diese Zürich an.

    Andreas Müller tut, was die Grenzbeamten vorschlagen. Der Fall scheint erledigt. Doch in Weinfelden steigen die Grenzwächter aus. Das bemerken die Nordafrikaner – und kaum ist der Zug abgefahren, gehen sie auf den Zug­begleiter los. Sie wollten ihr Geld zurück, ­fordern sie ultimativ. Und verlangen stattdessen eine Busse. Andreas Müller weigert sich, denn er weiss aus Erfahrung, dass Bussen von Asylbewerbern nur selten bezahlt werden. Die Weigerung bringt die Nordafrikaner noch mehr in Rage, die Lage wird immer bedrohlicher. Müller sieht nur noch einen Ausweg: Er flieht vor den gewaltbereiten jungen Männern in den Führerstand des Zugs und schliesst sich dort ein. Die Nordafrikaner sind hinter ihm hergelaufen und hämmern jetzt hemmungslos an die verschlossene Diensttür. «Zum Glück», sagt Andreas Müller, «konnte ich dann in Winterthur die Transportpolizei benachrichtigen und die beiden Nordafrikaner vom Zug nehmen lassen.»

    Was Andreas Müller erlebt hat, ist kein Einzelfall: Viele seiner Kollegen sind beinahe täglich mit Asylbewerbern konfrontiert, die ohne gültigen Fahrausweis reisen, sich unkooperativ verhalten und dabei genau wissen, dass sie am Ende kaum belangt werden. Die Weltwoche hat mit mehreren Zugbegleitern und Zugchefs der Schweizerischen Bundesbahnen (SBB) gesprochen und sich ihre Erfahrungen schildern lassen. Aus verständlichen Gründen wollen die Betroffenen ihren richtigen Namen nicht in der Zeitschrift lesen.

    Problemzug 804 ab Zürich
    Manchmal treffen die Zugbegleiter auf regelrechte Problemzüge, besonders am Wochenende in den frühen Morgenstunden. Peter Meier gewährt Einblick in die Ereignisbilanz seiner Fahrt mit dem Zug 804 von Zürich nach Brig am 11. März 2018, einem Sonntag. Abfahrt von Zürich Hauptbahnhof: 6.02 Uhr.

    Von 88 Reisenden musste Meier für elf – das entspricht einem Achtel aller Passagiere – ein «Formular 7000» ausstellen. Dieses wird verwendet, wenn Reisende ohne gültigen Fahrschein unterwegs sind und sich nicht ausweisen können (oder wollen). Man nimmt dann ihre Personalien auf, sie bekommen ein Ticket für die gewünschte Strecke, zusätzlich wird ihnen ein Zuschlag in Rechnung gestellt. Weitere Vorfälle auf dem Zug 804 waren gemäss Meldung von Peter Meier: unerlaubtes Rauchen, Missbrauch eines Abonnements, Ausstellen von vier Billetten auf dem Perron, drei Verunreinigungen, wovon zwei eine «ausserordentliche Reinigung» erforderten, ein Fall von ­Aggression gegen den Kollegen von Peter ­Meier, grober Vandalismus, zweifacher Verdacht auf Diebstahl.

    Passagiere des Zugs 804 seien zu ihm gekommen und hätten gesagt, sie fürchteten sich, berichtet Peter Meier. Als eigentliche Gefahrenzone erwies sich ein Waggon, der vornehmlich von Schwarzen und Arabern belegt gewesen sei. Sie waren am Vorabend mit einem sogenannten Ausgangsschein nach Zürich gereist, offensichtlich, um zu feiern. Nun fuhren sie zurück in ihr Asylheim im Wallis. Dabei hätten mehrere von ihnen «stinkfrech» einfach ihren Ausgangsschein vorgewiesen, sagt Meier. Um ein gültiges Billett hätten sie sich nicht gekümmert. Was man in solchen Zügen «in alle Richtungen» am Wochenende erlebe, sei «eine Katastrophe». Es fange schon am Zürcher Hauptbahnhof an, wo die Asylanten herumhingen oder sturzbetrunken herum­lägen. Von ähnlichen Zuständen berichten auch andere Kollegen. Die «Wochenendausflüge aus der Romandie» sind beim Zugpersonal berüchtigt.

    Markus Huber ist Reisezugbegleiter mit Standort Depot Zürich. Seiner Erfahrung nach ist es für viele Asylbewerber «fast schon eine Selbstverständlichkeit, dass sie sich ohne gültigen Fahrschein frei im öffentlichen Verkehr bewegen». Meist wollten sie bei der Kontrolle keine Papiere herausrücken. «Es ist oft ein Katz-und-Maus-Spiel.» Es koste immens Zeit, bis man endlich ein Dokument in der Hand habe, um die Personalien aufnehmen zu ­können. «Es wird lange diskutiert, und erst wenn man mit der Polizei droht, kommt dann vielleicht ein gültiges Dokument hervor», ­berichtet Huber.

    «Du bist ja nur eine Frau»
    Ein Lied von den Zuständen in den Zügen können weibliche Zugbegleiter singen. ­Frauen würden oft besonders schlecht behandelt, sagt Zugchefin Rita Manz. Obwohl sie bei ihrer ­Arbeit durchaus Präsenz ausstrahle, werde sie von Asylbewerbern vor allem aus dem arabischen Raum häufig schlicht ignoriert, nicht ernst genommen – oder beschimpft. Ein einschlägiger Zwischenfall ereignete sich im ­Interregio auf der Strecke Konstanz–Zürich. Sie sei von zwei Tunesiern im Wagen fast überrannt worden, berichtet Rita Manz. Auf die Aufforderung hin, die Billette zu zeigen, taten die beiden zuerst so, als ob sie nichts gehört ­hätten. Schliesslich wiesen sie ihre Ausgangsscheine vor: «Du aufschreiben, das deine Job», sagte der eine. Davon, dass sie, wie alle anderen Fahrgäste auch, ein Ticket kaufen müssten, hätten sie nichts wissen wollen. Das Schwarzfahren habe ja schliesslich keine Konsequenzen für sie.

    Manchmal äussere sich die Frauenverachtung ganz direkt, erzählt Rita Manz. Vor ­einem Monat sagte ihr ein Nordafrikaner im Intercity aus Genf ins Gesicht: «Je suis un homme, tu es seulement une femme, qu’est-ce que tu veux?» Er sei ein Mann, sie nur eine Frau, was sie denn von ihm wolle.

    Mit solchen Erfahrungen ist Rita Manz nicht allein. Eine ältere Kollegin von ihr, die zwei Jahre vor der Pension steht, beschimpfte ein Eritreer mit «Fuck you». Regelmässig komme es vor, dass reisende Asylbewerber ihre Ausweise oder Tickets – wenn sie denn solche haben – einer Frau nicht zeigen wollten. Rita Manz zählt verschiedene Vorfälle auf, bei denen ein männlicher Kollege einschreiten musste.

    Machtlosigkeit der Zugbegleiter
    Manchmal bleibt es nicht bei Beschimpfungen und Beleidigungen: Das Zugpersonal ist auch mit Tätlichkeiten konfrontiert. Ein Beispiel liefert der junge Zugbegleiter Heinz Fuchs. Schauplatz ist der Bahnhof Lenzburg, Regionalzug in Richtung Aarau, nach 19 Uhr. Auf dem Perron habe es einen Disput unter Eritreern gegeben, alle mit einer Bierdose in der Hand. Der Zug habe nicht abfahren können, weil die streitenden Eritreer eine Tür blockiert hätten. Heinz Fuchs stand im Zug und zog den Eritreer, der die Türe blockierte, in den Waggon hinein. Der Eritreer wurde ausfällig und schüttete ihn mit Bier an, auch das Arbeitsgerät. Beim Versuch, dem Angreifer die Bierdose abzunehmen, verletzte sich Fuchs am Daumen.

    Aus den Schilderungen der Zugbegleiter spricht eine gewisse Machtlosigkeit. «Wir können nichts tun, ausser Vorfälle zu notieren», sagt die erfahrene Zugchefin Rita Manz. Das Schwarzfahren sei das eine, welches ihr zu schaffen mache; das andere sei die Arroganz und Impertinenz, mit der viele Asyl­bewerber aufträten. Frauen reisten fast nie, es handle sich beinahe ausschliesslich um junge Männer. Sei ab und zu eine Familie unterwegs, habe diese in der Regel gültige Fahrscheine. Rita Manz sieht die Politik und die Asylbehörden in der Pflicht. «Was bringt man den Asylbewerbern denn bei?», fragt sie. «Benimmt man sich so, wenn man in der Heimat tatsächlich an Leib und Leben bedroht ist und hier in der Schweiz Schutz erhalten hat?»

    Um ihr Personal zu schulen, bieten die SBB Kurse in «interkultureller Kommunikation» an. Gelehrt wird dort gemäss Insidern vor allem, dass man die Konfrontation vermeiden und die Passagiere und sich selber schützen solle. Eine Eskalation müsse auf jeden Fall vermieden werden, so der Tenor. Im Zweifelsfall sollten die Zugbegleiter sich zurückziehen und renitente Schwarzfahrer, die fliehen, nicht verfolgen.

    Politiker reisen erste Klasse
    Betroffene bezweifeln, dass die verantwortlichen Politiker die alltäglichen Zustände in den Zügen ernsthaft zur Kenntnis nehmen. Verkehrsministerin Doris Leuthard (CVP) und die Damen und Herren Nationalräte reisten meist in den Wagen der ersten Klasse – die Schwierigkeiten im Umgang mit unflätigen Passagieren bekämen sie kaum mit.

    Nach der zahlenmässigen Einordnung des Phänomens gefragt, antworten die SBB, sie erfassten Reisende ohne gültigen Fahrausweis «nicht nach Kriterien Asyl/Ausländer/Schweizer». Aussagen dazu seien deshalb «nicht möglich». Das Staatssekretariat für Migration (SEM) teilt auf Anfrage mit, es sei nur involviert, solange sich die Asylbewerber in den Empfangs- und Verfahrenszentren aufhielten (durchschnittlich die ersten dreissig Tage), danach seien die Kantone zuständig. Das SEM bezahle «keine Bussen, falls Asylsuchende ­ohne gültigen Fahrausweis die öffentlichen Verkehrsmittel benutzen».

  19. Posté par Marie-France le

    Les agents des CFF n’ont qu’à faire greve pour se faire entendre de la population, des responsables politiques et de la presse, puisque seule la Weltwoche semble entendre..et que tous les romands ne la lisent pas !!

  20. Posté par UnOurs le

    C’est très bien.
    A terme, même chez Monsieur et Madame Moyen,
    cela fera émerger une vraie, bonne, puissante et agissante conscience de race.
    Et quand cette conscience pourra s’imbriquer avec nos capacités ataviques à l’organisation…

  21. Posté par My Suisse le

    Et si nous faisions pareil! La racaille c’est gratuit….les idiots payent!

  22. Posté par RealrecognizeReal le

    C’est bien vu quand je prend le train régional : lorsqu’il y a des africains : pas de contrôleurs. Lorsqu’il n’y a aucun africain, il y a des contrôleurs. Ils doivent attendre le train suivant lorsqu’ils sont présents.

  23. Posté par Antoine le

    Nos contrôleurs ont la vie dure avec toutes ces  »chances » multicuturelles …
    Il faudrait que Mme Sommaruga (DFJP-PS) fasse ce travail de contrôleur, elle apprécierait mieux le  »vivre ensemble » !!

  24. Posté par Bernard le

    Les vers sont dans la pomme. Ils vont pourrir toute la société.

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