Israël renonce à expulser les migrants africains, faute de leur avoir trouvé un pays d’accueil

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Le gouvernement israélien a annoncé le 24 avril avoir renoncé à son plan d'expulsion de migrants africains entrés illégalement dans le pays, faute d'avoir trouvé un pays acceptant de les accueillir.

Les expulsions visaient une partie des 42 000 migrants d’origine érythréenne et soudanaise vivant actuellement illégalement en Israël. Une source gouvernementale a révélé que les services du conseiller légal du gouvernement avaient informé la Cour suprême de l'abandon du plan après le refus de certains pays tiers, dont les noms n'ont pas été précisés, d'accueillir les migrants.

Un éloignement vers un pays tiers n'est plus d'actualité

Le Rwanda et l'Ouganda avaient été largement cités dans les médias comme les pays avec lesquels Israël aurait négocié l'accueil des migrants expulsés.

«A ce stade, la possibilité de procéder à un éloignement vers un pays tiers n'est plus d'actualité», a reconnu le représentant juridique du gouvernement. 

Le plan d'expulsion avait suscité de nombreuses critiques, notamment du Haut-Commissariat aux réfugiés de l'ONU, mais aussi de survivants de la Shoah et d'une partie de la société civile en Israël.

Tel Aviv avait annoncé le 3 janvier 2018 le lancement d'un programme destiné à imposer à près de 40 000 migrants en situation irrégulière de choisir entre leur expulsion moyennant la remise d'environ 2 800 euros, ou leur incarcération. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou s'était félicité de la mise en place de ce projet destiné à «faire partir les migrants entrés illégalement».

Selon des chiffres officiels, 4 012 migrants en situation irrégulière ont déjà quitté Israël en 2017, dont 3 332 originaires d'Afrique subsaharienne. 

Les migrants étaient pour la plupart entrés illégalement en Israël via le Sinaï égyptien à compter de 2007. Ce flux a été stoppé avec la fin de la construction par l'Etat hébreu d'une clôture électronique le long de sa frontière avec l'Egypte.

Lire aussi : Israël : pour le chef de la police, les juifs éthiopiens sont «naturellement» suspects

 

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4 commentaires

  1. Posté par Claire le

    Comme en Hongrie, la seule solution c’est la barrière ou le mur, et aussi la suppression de toutes les allocations qui servent de pompe aspirante. Malheureusement nos pays droit-de-l’hommistes ne pensent qu’au bien-être des allogènes aux dépens de celui des autochtones.

  2. Posté par Maurice le

    Ah, mince ! Si Israël n’y arrive pas, lequel des pays européens y arrivera ?…

  3. Posté par J.J le

    Chacun sa m….. !

  4. Posté par Bussy le

    Il suffit de leur supprimer les allocs et ils repartiront d’où ils viennent !

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