3 commentaires

  1. Posté par SD-Vintage le

    Quant à la Prophétie d’Isaïe, je pense qu’Obama l’ami des Frères musulmans qui a laissé faire cette guerre et Trump l’animateur de Miss chose qui voudrait l’union avec la Russie contre la Chine (mal parti) n’en ont strictement rien à faire

  2. Posté par SD-Vintage le

    Polémia et le mondialisme financier…
    Que M. Le Gallou soit complotiste, soit, qu’il raconte des « bobards », non. Et je suis pour le maintien d’Assad.
    La Syrie est alliée à l’Iran qui est traditionnellement l’ennemi des USA mais aussi des monarchies sunnites, de la Turquie et enfin d’Israël. L’Iran maintien le Liban instable en armant la milice hezbollah dans sa guerre anti israélienne et aujourd’hui pour avoir accès à la Méditerranée. Rien de mondialiste là dedans. Mais d’autres nations ont des motifs d’attaquer Assad même si le résultat est un désastre. Pour la paix dans la région, remplacer Assad par les Frères musulmans ne changerait probablement rien, sauf si les sunnites syriens étaient capables de nommer un gouvernement à peu près laic.
    Corrections donc :
    « Tout au long de l’histoire, cinq papes étaient d’origine syrienne. La tolérance religieuse est unique dans la région. »
    Les cinq papes d’origine syrienne, c’était avant l’islamisation forcée de la Syrie, fin du 7e siècle : ce n’est plus à l’ordre du jour.
    La tolérance religieuse est unique dans la région. Non, il y a Israël qui est encore plus tolérante et qui abrite le siège des bahaiis (religion fondée en Iran au XIXe).
    Dans la vraie vie :
    « Situation juridique

    Selon la Constitution de la République (qui ne s’applique qu’aux zones sous la responsabilité du gouvernement) et conformément à l’article 3 de la Constitution de la Syrie, approuvée par référendum en 2012, « la religion du Président de la République est l’islam ; la jurisprudence islamique est une source majeure de la législation. L’État respecte toutes les religions et assure la liberté d’accomplir tous les rituels qui ne portent pas atteinte à l’ordre public. Le statut personnel des communautés religieuses est protégé et respecté. » L’article 8 interdit « de procéder à toute activité politique ou de former des partis ou groupements politiques sur le fondement de la classe religieuse, sectaire, tribale, régionale, professionnelle ou sur la discrimination fondée sur le sexe, l’origine, la race ou la couleur. » L’article 33 (3) déclare : « les citoyens sont égaux en droits et en devoirs, sans discrimination fondée sur le sexe, l’origine, la langue, la religion ou la croyance. » L’article 42 « protège la liberté de croyance conformément à la loi. »

    Le gouvernement restreint le prosélytisme et la conversion. Le gouvernement interdit la conversion des musulmans à d’autres religions, puisque cela est jugé contraire à la charia. Le gouvernement ne permet pas la conversion de l’islam au christianisme, mais il reconnaît les chrétiens convertis à l’islam. Le Code pénal interdit « la provocation des tensions entre les communautés religieuses. [3]» Le Code pénal de Syrie prévoit dans son article 462 que les personnes qui diffament publiquement les procédures religieuses sont passibles d’une peine d’emprisonnement de deux ans[4].

    Les affaires de statut personnel, telles que le mariage et l’héritage, sont réglementées conformément à la loi religieuse de la communauté à laquelle un citoyen appartient. Les musulmans sont soumis à la charia, les chrétiens et les autres minorités religieuses à leurs lois communautaires respectives. Il n’y a pas de mariage civil. Les femmes musulmanes ne peuvent pas épouser des hommes non-musulmans, mais il est possible pour les hommes musulmans de se marier avec des femmes non-musulmanes. »
    http://www.liberte-religieuse.org/syrie/
    Pour ceux qui aime l’histoire :
    « Massacre de Damas
    Le massacre de Damas du 9 au 18 juillet 1860 est celui de chrétiens par des musulmans. Quatre à six mille personnes sont tuées.
    (…) Les massacres de Damas interviennent à la suite des massacres des Chrétiens du Mont Liban par les druzes principalement.
    (…) 5 000 personnes périront, sur une population concernée évaluée à environ 20 000. Par ailleurs, ces évènements entraînèrent l’exil, au Caire ou à Beyrouth notamment, de plusieurs milliers d’habitants chrétiens de Damas (…).
    À la suite des massacres de chrétiens perpétrés par les Druzes dans le mont Liban (mars à juillet 1860) et à Damas (9 au 18 juillet), les puissances européennes décidèrent l’envoi d’une expédition chargée officiellement d’apporter une aide aux troupes du sultan pour rétablir l’ordre dans cette contrée de l’Empire ottoman.
    L’expédition française en Syrie dura du mois d’août 1860 au mois de juin 1861.
    Dans les faits, et selon le mot de Napoléon III lui-même, l’expédition fut une « opération à but humanitaire ».
    Conséquence pérenne de cette intervention : l’autonomie du Liban vis-à-vis de la Syrie, consacrée le 9 juin 1861 par la nomination par le sultan d’un gouverneur propre à la nouvelle entité, l’Arménien Garabet Artin dit « Daoud Pacha ». »
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Damas
    https://www.persee.fr/doc/remmm_0997-1327_1996_num_79_1_1746

    « Avant la conspiration mondialiste ou de la mondialisation, la Syrie était le seul pays pacifique de la région sans guerres ni conflits internes. »
    « Cela est saisi par la Syrie qui soutient Elias Sarkis, lequel est élu avec l’appui des phalangistes et des partisans de Chamoun, pour occuper le pays, en faveur de l’exécutif maronite »
    « En avril 1981, les forces israéliennes attaquent les troupes syriennes au Liban dans le but de les empêcher de prendre le contrôle du massif du Sannine, dominant entre autres Jounieh »
    « le 14 septembre le président élu Bashir Gemayel, supporté par Israël, est tué dans un attentat à la bombe. l’armée israélienne réoccupe immédiatement Beyrouth44, et les phalangistes se livrent au massacre des camps palestiniens de Sabra et Chatila entre le 16 et 18 septembre, ce alors qu’ils étaient contrôlés par l’armée israélienne. Une enquête israélienne conclura, en 1983, à la responsabilité indirecte du commandant d’alors, Ariel Sharon. En réponse les Américains initient une nouvelle FMS qui est déployée le 29 septembre 1982. Il apparaîtra que l’auteur de l’attentat, Habib Chartouni, était un maronite, membre du parti social nationaliste syrien.
    le 21 septembre 1982, le frère de Bashir, Amine Gemayel est élu président. Un accord israélo-libanais intervient le 17 mai 1983 ouvrant la voie au retrait israélien, mais cet accord est dénoncé par la Syrie qui le juge trop favorable à Israël et refuse de retirer ses troupes, une condition posée comme préalable au retrait des troupes israéliennes par Tel Aviv. Cependant, Israël faisant face à une situation de guérilla dans le massif du Chouf, se retire unilatéralement en septembre 1983 »
    « Le 14 mars 1989, Aoun déclare une «guerre de libération» contre la Syrie, largement appuyé par l’Irak qui voit là une manière de rétribuer la Syrie pour son support à l’Iran dans le conflit Irak-Iran  »
    Les accords de Taëf
     » Après l’instauration de cessez-le-feu largement ignorés, la troïka invite les 62 parlementaires libanais survivants et issus des dernières élections qui remontent alors à 1972, à Taëf en Arabie Saoudite, le 1er octobre, pour initier une «procédure de réconciliation». Les travaux initialement prévus durer 3 jours se terminent en fait le 22 octobre et débouchent sur une révision constitutionnelle. Bien qu’une constitution laïque reste un objectif affiché de long terme, les parlementaires n’arrivent pas à s’entendre sur les modalités de celle-ci, et gardent le modèle confessionnel du Pacte national tout en redistribuant les responsabilités permettant de refléter les rapports de force démographique : la présidence de la République, dévolue à un maronite, devient un poste essentiellement honorifique, le pouvoir exécutif revenant à un 1er ministre sunnite, lequel est nommé par le président de la République, après discussion avec le président de l’assemblée, ce dernier poste étant dévolu à un chiite. La composition de l’assemblée est modifiée pour représenter les équilibres démographiques. le nombre de députés est alors augmenté de 99 à 108, afin de ne pas diminuer le nombre de députés chrétiens. La question de la fin de l’occupation syrienne est repoussée à des discussions ultérieures ».
    « Le Liban sous tutelle syrienne (1990-2005)
    La scène politique
    En 1990, à la suite de l’accord de Taef, le Liban va vers un apaisement. Le général Michel Aoun, qui refusait toujours la tutelle syrienne, est renversé par une offensive syro-libanaise le 13 octobre 1990 : la guerre prend alors officiellement fin. Elle aura fait 150 000 morts et des centaines de milliers de blessés, d’exilés et de déplacés. Le régime syrien, avec l’accord tacite de la communauté internationale, installe un régime à son service en désignant présidents, ministres, députés et fonctionnaires selon ses intérêts. La dette du pays se creuse en grande partie à cause du pillage organisé par l’occupant. Toute opposition est réprimée et les libertés sont supprimées. Un régime policier et autoritaire se développe sous le mandat du président Émile Lahoud. »

    En 40 ans d’attaques syriennes, les chrétiens ont disparu du paysage.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Liban
    https://www.cairn.info/revue-confluences-mediterranee-2005-3-page-201.htm

  3. Posté par miranda le

    Merci pour ce portrait de la Syrie, qui n’est sûrement pas conforme à ce qu’espéraient les néo-cons. Evidemment avec des prophéties écrites par de faux prophètes, mais qu’un certain monde se donne un plaisir à suivre, le PIRE peut arriver. Mais le pire atteindra aussi les anéantisseurs qui malheureusement n’ont toujours pas compris « la loi boomerang ».ET Là nous n’éprouverons plus aucune compassion pour ces derniers.

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