Les juges et des organisations internationales feront-ils nos lois?

L'UDC prend acte de la décision du Conseil des Etats de refuser par 36 voix contre 6 l'initiative pour l'autodétermination et de renoncer par 27 voix contre 15 à formuler un contreprojet. La méfiance à l'égard des citoyens exprimée par plusieurs intervenants est inquiétante. Pour la majorité du Conseil des Etats, les plus de 4000 traités internationaux signés par la Suisse constitueraient donc, indépendamment de leur contenu, la source suprême du droit suisse et non pas les décisions du peuple et des cantons suisses conformément au principe de la démocratie directe qui a fait ses preuves. Un exemple pour illustrer ce constat: de l'avis de la Petite Chambre, l'accord sur l'échange de stagiaires entre la Suisse et l'Afrique du Sud a donc la priorité sur la Constitution fédérale. Difficile de faire mieux dans l'absurdité.

Regardez la prise de parole d'aujourd'hui du conseiller aux Etats Thomas Minder au sujet de l'initiative pour l'autodétermination (en allemand) ICILa décision prise aujourd'hui par le Conseil des Etats s'oppose à la démocratie directe et confirme de ce fait combien cette initiative populaire est nécessaire pour protéger les droits du souverain, donc des citoyennes et citoyens suisses. La tendance à donner de plus en plus systématiquement la priorité aux traités internationaux par rapport au droit national est inquiétante et même unique au monde. L'objectif réel de cette rétrogradation de nos propres lois, de nos lois démocratiquement fondées, est de priver les citoyennes et les citoyens de leur pouvoir politique. Des organes composés de juges et des organisations internationales comme l'ONU et l'UE sont érigés en législateurs dans notre pays. Le Conseil des Etats veut manifestement renoncer à la tradition qui a fait la preuve de son efficacité et selon laquelle le peuple et les cantons décident des lois valables en Suisse.L'initiative pour l'autodétermination corrige ce mauvais cap. Elle veille à ce que la Constitution fédérale redevienne la source suprême du droit de la Confédération suisse. Voilà la seule manière de protéger les droits démocratiques du souverain, de même que les minorités linguistiques et culturelles de Suisse.

Il était inquiétant d'entendre plusieurs conseillers aux Etats affirmer qu'il n'existait pas de conflit normatif entre les dispositions internationales et le droit national. En exigeant de la "souplesse" et de la "liberté" dans l'interprétation et l'application des principes du droit international, ces politiciens oublient sciemment que cette souplesse profite exclusivement au gouvernement, à l'administration et aux tribunaux, alors que les droits du peuple et des cantons sont restreints.

Il est urgent de répondre vigoureusement à l'arrogance du gouvernement, de l'administration et des tribunaux. L'initiative pour l'autodétermination garantit la stabilité et la sécurité du droit, soit exactement ce dont a besoin l'économie suisse, donc notre prospérité à tous.

Informations supplémentaires:

  • Thomas Minder, conseiller aux Etats: 079 671 51 72
  • Hans-Ueli Vogt, conseiller national: 076 568 58 00
  • Gregor Rutz, conseiller national: 079 220 54 39

 

4 commentaires

  1. Posté par Damien Francois le

    3 x 12/70, c’est combien?

  2. Posté par Arnold le

    Ces chiens le paieront un jour très cher. On leur promet sûrement une belle place avec rémunération substantielle et un peu de pouvoir qu’il n’ont pas avec la démocratie directe. La politique devrait être de milice et non professionnelle. Payer avec une solde de 5.-/jour, ils n’auraient aucun intérêt à détruire ce pays en profondeur. Mais ces idiots n’ont pas conscience que le monde dans lequel on vit est entrain de s’effondrer. Et le jour où cela arrivera dans très peu de temps à mon avis, ils n’auront plus les moyens de se payer une force de police pour les protéger. Et là ce sera une autre histoire pour leurs fesses qui auront goûté un fauteil moltonné de soie au frais des contribuables durant bien trop longtemps. Pourquoi croyez-vous qu’ils veulent nous désarmer.
    Bande d’enfoirés.

  3. Posté par LeTaz le

    Tout ceci confirme que notre gouvernement ne respecte plus du tout notre démocratie directe et que tous les politiciens sauf les UDC sont totalement soumis aux forces mondialistes, c’est très inquiétant. Cette initiative est la plus importante de l’histoire de notre pays, si le non l’emporte la Suisse n’existera plus. Comment est-il possible de décider d’abandonner notre souveraineté, car c’est bien de cela dont il s’agit? La prise de position du conseil des états démontre de manière irréfutable qui sont les traîtres à notre nation! Le peuple a refusé clairement d’adhérer à l’UE et pourtant notre gouvernement se plie systématiquement aux désidératas des dictateurs de Bruxelles, cela démontre clairement que nos politiciens servent une autre cause que celle du peuple!

  4. Posté par Antoine le

    Nous habitons dans une Démocratie ! Nous sommes le peuple souverain qui décidons ce qui NOUS convient !
    Ce ne sont pas quelques politiciens pro-européens qui font les lois et qui nous imposeront le droit international !
    Réagissons et montrons que notre Démocratie est supérieure en droit à l’UE !

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