Islamo-terrorisme
Aucune leçon n’aura donc été tirée des massacres de Paris (130 morts) et de Bruxelles (32 morts). En effet, alors que les autorités belges auraient dû depuis longtemps livrer une véritable « bataille d’Alger » à Molenbeek pour y éradiquer l’islamo-terrorisme, cette plate-forme du djihadisme en Europe fait de nouveau parler d’elle avec l’interpellation de huit individus soupçonnés de préparer un attentat.
Ainsi, dimanche, dans la foulée de sept perquisitions menées le jour même en Belgique (dont quatre à Molenbeek et trois autres en région flamande, à Malines et à Grammont), huit personnes ont été arrêtées dans le cadre d’un « dossier terroriste » ouvert récemment par le parquet fédéral à la suite « d’activités suspectes ». Soupçonnés par les enquêteurs de préparer un attentat, les huit suspects devaient normalement être emmenés pour audition devant le juge d’instruction. Mais, les perquisitions n’ayant pas permis de retrouver de substance explosive, Wenke Roggen, porte-parole du parquet fédéral, a finalement annoncé lundi en fin de journée que « les personnes ont toutes été relâchées après leur audition par la police » et qu’« elles n’ont pas été déférées devant le juge ». Une décision qui leur a permis de regagner leur « Molenbeekistan », où ils pourront peut-être mener à terme leur projet.
« L’émirat de Molenbeek »
Il faut dire qu’il est loin, le temps où les pèlerins affluaient à Molenbeek-Saint-Jean pour boire à la source miraculeuse de sainte Gertrude de Nivelle ! Avec plus de la moitié de sa population d’origine maghrébine, sa trentaine de mosquées et son conseiller municipal du parti Islam élu en 2012, qui demande ouvertement l’établissement d’un Etat islamique en Belgique et l’instauration de la charia, Molenbeek a tout pour être la capitale de l’islamo-terrorisme en Europe. C’est ainsi que tous les djihadistes « européens » de ces 15 dernières années ont grandi ou transité dans cette commune livrée à l’immigration-invasion : d’Abdessatar Dahmane, l’un des assassins du commandant Massoud, à Salah Abdeslam, en passant par les frères Belhadj et Hassan El Haski, organisateurs des attentats de Madrid, Mehdi Nemmouche, auteur de la tuerie du Musée juif de Bruxelles, Abdelhamid Abaaoud et Abdelmounaim Haddad de la cellule de Verviers, Amedy Coulibaly, Ayoub El-Khazzani auteur de l’attentat du Thalys, sans oublier bien sûr Brahim Abdeslam, Chakib Akrouh et Gelel Attar, recruteur de l’EI.
Une situation catastrophique dont est largement responsable l’ancien bourgmestre socialiste Philippe Moureaux, cet adepte forcené du cosmopolitisme, qui a déclaré en 2011 qu’« il n’y a pas de problème de vivre-ensemble » à Molenbeek. Mais aussi son successeur Françoise Schepmans, membre du parti libéral MR, qui s’est dite « indignée » lorsque le ministre belge de l’Intérieur, Jan Jambon, a osé déclarer qu’il allait « faire le ménage dans cette commune ».
Photo : Depuis Abdeslam il semblerait que rien n’ait changé. Molenbeek reste un repère de terroristes.
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Je cite : »Jan Jambon, a osé déclarer qu’il allait « faire le ménage dans cette commune » ». Il ne faut pas seulement des promesses il faut passer aux actes !