"Les petits revenants" De l'aéroport à l'école. L'épineux retour en France des enfants de djihadistes.
Texte: Catherine Fournier
Ces gamins ont vécu dans des conditions qui ne sont pas normales, avec des valeurs différentes de celles de nos sociétés occidentales. Certains ont assisté à des décapitations, voyaient des armes à la maison, avec des valeurs antidémocratiques, anti-tout." Ces "gamins", dont parle François Molins, ce mardi 23 janvier, ont vécu leurs premières années sur les terres régies par l’organisation Etat islamique, en lieu et place de la République française.
Un petit nombre d’entre eux a regagné le pays de leurs parents jihadistes ces derniers mois. Ces "petits revenants", comme on les surnomme, font peur ; même s’ils n’ont pas tous assisté à des décapitations. Sont-ils des "bombes à retardement", comme le craint le procureur de la République de Paris ? Si oui, comment les désamorcer ? "Ce sera l’un des gros enjeux des années à venir", estime le magistrat.
Depuis le mois de mars 2017, une circulaire dicte la conduite à tenir avec ces enfants de l’ombre, de leur arrivée à l’aéroport jusqu'au retour à l’école. Elle prévoit notamment un placement provisoire immédiat et une évaluation médico-psychologique systématique. Mais entre les lignes des textes ministériels, se glissent des histoires bien particulières. Nous vous racontons ici le sinueux parcours des mineurs de retour de Syrie et d’Irak. [...]
Les accueillir ou comment faire péter une bande de pétards chinois…
Quand on dératise on doit aussi éliminer les souriceaux, sinon ça ne sert à rien !
Ils nous couterons une fortune et pourirront la vie de nos descendants