La Commission des affaires juridiques du Conseil des États abandonne la Suisse

Communiqué de presse UDC Suisse, le 13 février 2018

La décision d'aujourd'hui de la Commission des affaires juridiques du Conseil des Etats (CAJ-CE) confirme une fois de plus clairement que la classe politique a depuis longtemps abandonné la Suisse en tant que Suisse. Car qu'est-ce qui fait la Suisse sinon la démocratie directe dans laquelle le peuple et les cantons ont le dernier mot? Contrairement à l'UE où la très grande majorité des citoyennes et des citoyens n'ont jamais eu le droit de voter sur l'adhésion à l'UE, les citoyennes et citoyens suisses décident de la Constitution fédérale et des lois de leur pays. Ils forment le pouvoir législatif suprême. En clair: le peuple est le patron.

Cette situation ne convient évidemment guère aux petits chefs frustrés de ladite classe politique. Ce sont eux, précisément, qui ont trahi le peuple en refusant d'appliquer l'initiative contre l'immigration de masse. La décision d'aujourd'hui de la CAJ-CE d'accepter la priorité du droit international par rapport aux droit suisse signifie la fin politique de la démocratie directe.

L'UDC a déposé en août 2016 son initiative populaire "Le droit suisse au lieu de juges étrangers (initiative pour l'autodétermination)" afin de rétablir l'ordre juridique qui a fait ses preuves dans notre pays. Le constituant suisse, ce sont le peuple et les cantons, et non pas une alliance bizarre et avide de pouvoir composée du Parlement, du gouvernement, de l'administration et d'une armée de juges et de professeurs de droit. L'initiative pour l'autodétermination redresse le cap en veillant à ce que la Constitution fédérale redevienne la source suprême du droit de la Confédération suisse et que le régime juridique fixé dans la Constitution fédérale s'applique en Suisse, à l'exception des dispositions du droit international impératif. La sécurité du droit et la stabilité sont des piliers importants de notre Etat et de notre performance économique. Lorsque l'autorité politique n'accepte plus les résultats des votations, la démocratie arrive à sa fin. La situation devient instable et imprévisible. Les conditions-cadres économiques en pâtissent forcément. L'économie en général et les arts et métiers en particulier ont donc tout intérêt à soutenir l'initiative pour l'autodétermination.

L'autodétermination des citoyennes et des citoyens nous a apporté la prospérité et la paix alors que la priorité du droit international conduit directement à la mise sous tutelle des citoyennes et des citoyens en les privant de leurs droits élémentaires et en multipliant les règlementations. Elle nous impose une immigration sans borne, dont des criminels qui abusent de la libre circulation des personnes pour s'incruster en Suisse. L'UDC s'engage pour le système de la participation démocratique qui a fait ses preuves dans notre pays. Pour que la Suisse reste la Suisse.

4 commentaires

  1. Posté par Fleeps le

    Y a un clash entre ce que veulent les patrons influents et les décisions du peuple….pour l’instant c’est eux qui gagne!

  2. Posté par SM le

    C’est infiniment triste de devoir constater que seul l’UDC s’active pour défendre la démocratie directe, la souveraineté et la prospérité de notre pays. Où est-ce que se situent le PLR et le PBD ? Quant au PDC, qui à l’époque aurait dû s’associer aux radicaux, il se laisse, hélas, méchamment glisser vers la gauche…

  3. Posté par toyet le

    Il est assez étonnant de constater que la chambre des cantons soient internationaliste étant majoritairement PDC, il serait temps que les PDC de droite passe à l’UDC.

  4. Posté par Antoine le

    Le droit suisse est au-dessus du droit international !
    Notre démocratie (ou ce qu’il en reste) doit être défendue !

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.