La Turquie accusée de recruter des combattants de l’Etat islamique pour attaquer les Kurdes

post_thumb_default

 

«La plupart des combattants à Afrin contre les Unités de protection du peuple (YPG) viennent de l’Etat islamique et la Turquie les a entraînés pour qu’ils modifient leurs tactiques d’assaut» : un certain Faraj, ancien combattant de l’Etat islamique âgé de 32 ans, porte de lourdes accusations à l'égard de la Turquie dans les colonnes quotidien britannique The Independant. Selon lui, la Turquie aurait largement recruté dans les rangs de Daesh pour monter le contingent de l'opération Rameau d'olivier.

L’ancien combattant islamiste, qui opérait dans le Nord-Est de la Syrie lorsqu'ils se battait dans les rangs de Daesh, assure que la Turquie n'aurait jamais eu pour véritable intention de combattre l'Etat islamique et se chargerait même de leur prodiguer des formations au combat. Il raconte ainsi que les commandants de l'armée turque auraient déconseillé à leurs nouvelles recrues d’utiliser les méthodes traditionnelles d’attentats suicide afin de ne pas se faire repérer. Faraj assure en outre qu'Ankara conseillerait aux anciens membres de Daesh de «laisser les voitures piégées aux YPG» afin de faire passer ceux-ci pour des terroristes.

Pour l'armée turque, l'intérêt d'un tel recrutement serait double : les combattants de l'Etat islamique sont expérimentés et leur emploi sur le terrain permettrait de limiter les pertes humaines pour Ankara. Selon The Independant, cette stratégie permettrait également à ces anciens djihadistes désormais désœuvrés depuis la débâcle militaire de l'Etat islamique de se retrouver une activité pour se réinsérer dans la société.

S'il est difficile d'établir avec certitude la véracité de ces propos, ils viennent en tout cas confirmer ce qu'avaient déjà affirmé, avant le début de l’opération Rameau d’olivier, les membres des YPG. Ils disaient avoir recueilli des témoignages auprès de plusieurs djihadistes, dont le français Thomas Barnouin, qui faisait état de la complaisance des autorités turques à l'égard des combattants islamistes.

Lire aussi : Opération turque en Syrie : la France hausse le ton, mais que disent les autres grandes puissances ?

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Un commentaire

  1. Posté par Damien Francois le

    Toujours nostalgiques de l’ « Empire ottoman », les turcs… Egoman, ce fou… Les Kurdes, ces 30 millions de braves, sans patrie! Tout le monde détestent les Turcs. Pourquoi? Parce qu’ils sont muz quand ils peuvent en profiter et liberaux quand ils peuvent en profiter. Même aprés 3 générations en Europe, ils font passer la Turquie avant tout. DEHORS!!!!!!!!!!!

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.