Ce que j’ai appris dans le ‘Corps de la Paix’ en Afrique: Trump a raison

Par Karin McQuillan, 17 janvier 2018

Trois semaines après la fin de mes études, j’ai pris l’avion pour le Sénégal, en Afrique de l’Ouest, pour diriger un centre communautaire dans une ville de province. La vie était calme, sans danger, sauf pour la santé. Ce danger était considérable, car, selon les mots du médecin du Peace Corps, c’était «un environnement fécalisé».

En clair : la m*** est partout. Les gens défèquent à même le sol, et les excréments sont soufflés avec la poussière – sur vous, vos vêtements, votre nourriture, l’eau. Ils nous ont avertis le premier jour de formation à l’aide: ne touchez même pas à l’eau. Les excréments humains transportent des parasites qui pénètrent votre peau et causent des défaillances des organes.

Jamais, dans mes rêves les plus fous, je n’aurais imaginé que, quelques décennies plus tard, les libéraux soutiendraient le mensonge selon lequel la civilisation occidentale n’est pas meilleure que celle d’un pays du tiers monde. Ou qu’ils enseigneraient à deux générations de nos enfants qu’aimer sa propre culture et vouloir la préserver, c’est du racisme.

La dernière fois que je suis allée à Paris, j’ai vu une belle Africaine dans un grand boubou faire déféquer son enfant sur le trottoir près de la cathédrale Notre-Dame. Le policier français, à dix pas d’elle, a tourné la tête pour ne pas voir.

J’ai vu ce que j’ai vu. Je ne vais pas tourner la tête et prétendre que les choses désagréables ne sont pas vraies.

Le Sénégal n’était pas un enfer. Les personnes, même très pauvres, peuvent y mener une vie heureuse et qui a un sens du point de vue de leur culture. Mais ce n’est pas notre point de vue. Et les excréments en sont le moindre souci. Nos idées fondamentales sur des relations humaines, bonnes et mauvaises, sont incompatibles.

À vingt et un ans, j’ai commencé mon travail dans le «Corps de la Paix» et j’ai adoré le Sénégal. En fait, j’étais euphorique. Je me suis vite fait des amis et j’ai eu une famille adoptive. J’ai adoré le sentiment de fraternité humaine. Les gens étaient ouverts, désireux de parler de leur vie et, une fois qu’ils vous connaissaient, de leurs pensées les plus intimes.

Plus le temps passait, plus je comprenais: il devenait évident que les Sénégalais n’étaient pas comme nous. Les vérités que nous tenons pour évidentes ne sont pas évidentes pour les Sénégalais. Comment peuvent-elles l’être? Leur réalité est totalement différente. Vous ne pouvez rien comprendre au Sénégal si vous raisonnez en Américain.

Prenez quelque chose d’aussi élémentaire que la famille. La famille comptait quelques centaines de personnes, allant jusqu’aux cousins aux deuxième et troisième degrés. Tous les hommes d’une même génération étaient appelés «père». Les Sénégalais sont musulmans, avec jusqu’à quatre épouses. Les filles ont eu leurs clitoris sectionné à la puberté. (J’en ai été témoin, moi qui croyais que j’allais assister à une belle cérémonie d’entrée dans l’âge adulte, comme une bat mitzvah ou une confirmation.) On m’a expliqué que dans la vie sexuelle, il n’y avait pas de baisers. L’amour et l’amitié dans le mariage étaient des idées occidentales. La fidélité n’était pas un sujet. Les femmes mariées couchaient pour quelques centimes, pour avoir de l’argent pour le marché.

Ce que j’ai vu de mes yeux chaque jour, c’est que les femmes se tuaient quasiment au travail. Les épouses cultivaient la terre pour nourrir leurs enfants, devaient marcher des kilomètres pour ramasser du bois pour le feu, allaient chercher l’eau au puits ou au robinet public, pilaient le grain avec de lourds pilons à main, tout cela pendant que leurs maris paressaient à l'ombre des arbres. Les co-épouses vivaient chacune dans sa hutte et recevaient la visite conjugale du mari à tour de rôle.

Pourtant, la famille était cruciale pour les gens là-bas, d’une manière que les Américains ne peuvent pas comprendre.

Les Dix Commandements n’étaient pas transgressés: ils étaient inconnus. Le système de valeurs là-bas en était l’exact contraire. Tu devais voler tout ce que tu pouvais pour le donner à ta famille. Il y a des Africains occidentalisés qui tentent de se rebeller contre ce système, mais ils échouent tous.

Nous entendons beaucoup parler des élites kleptocratiques d’Afrique. Mais la kleptocratie s’étend à toute la société. La ville où j’étais avait une clinique médicale donnée par des agences internationales. Les médicaments étaient volés par les travailleurs médicaux et vendus au magasin local. Si tu étais malade et n’avais pas d’argent, tu n’avais qu’à crever. C’était normal.

Alors ici, aux États-Unis, quand nous avons découvert que l’assistant de santé musulman nigérian de mon père, âgé de 98 ans, avait volé ses vêtements et ne le baignait pas, je n’ai pas été surprise. Cela m’était familier.

Au Sénégal, la corruption régnait de haut en bas. Au bureau de poste, l’employé vous demandait un prix scandaleux pour un timbre. Après avoir payé le pot-de-vin, vous ne saviez toujours pas si votre courrier allait être envoyé par la poste ou jeté. C’était normal.

L’un de mes souvenirs les plus marquants est quelque chose qui s’est passé à la clinique. Un jour, alors qu’elle attendait par une température qui montait de plus en plus, une vieille femme à deux pas des auxiliaires médicaux – qui bavardaient à l’ombre d’un manguier au lieu de travailler – s’est évanouie. Ils ont tourné la tête pour ne pas la voir et ont continué à parler, pendant qu’elle gisait à terre. Cette insensibilité aux malades était normale.

Les Américains croient que c’est un instinct humain universel de faire aux autres ce que vous voudriez qu’on vous fasse. Il n’en est rien. Cela nous paraît naturel parce que nous vivons dans une culture judéo-chrétienne, fondée sur la Bible.

Nous pensons que l’éthique protestante du travail est universelle. Il n’en est rien. Ma ville était pleine de jeunes hommes qui ne faisaient rien. Ils attendaient un emploi du gouvernement. Il n’y avait pas d’entreprise privée. Les affaires privées n’étaient pas illégales, mais tout simplement impossibles, à cause du cauchemar d’une kleptocratie bureaucratique, comme c’est courant dans le tiers monde. Elle est également incompatible avec la mentalité sénégalaise qui veut que l’on s’occupe en priorité de sa famille.

Tous les petits magasins du Sénégal étaient la propriété de Mauritaniens. Si un Sénégalais voulait tenir un petit magasin, il devait s’exiler. La raison ? Ses amis et ses parents lui demanderaient des trucs gratuitement, et il n’aurait pas d’autre choix que de dire ‘oui’. Et c’est la fin de votre commerce. Vous n’avez pas le droit d’être un individu égoïste et de dire non à votre parenté. résultat, le vrai égalitarisme: tout le monde n’a rien.

Plus je travaillais là-bas et avais affaire à des fonctionnaires du gouvernement qui ne faisaient absolument rien, plus je me rendais compte que personne au Sénégal n’avait l’idée qu’avoir un emploi signifie travailler. Un emploi est quelque chose que vous donne un parent. Il vous fournit l’endroit où volez tout pour le redonner à votre famille.

J’avais hâte de rentrer chez moi. Alors pourquoi, maintenant, voudrais-je faire l’Afrique ici aux Etats-Unis ? Les non-occidentaux ne deviennent pas Américains par magie en débarquant sur nos côtes avec un visa.

Toute ma vie, depuis lors, j’ai été reconnaissante au Peace Corps pour le plus grand cadeau qu’il m’a fait: j’aime et je chéris l’Amérique plus que jamais. J’assume ma responsabilité de défendre notre culture et notre pays et de transmettre l’héritage américain à la prochaine génération.

Les problèmes africains sont aggravés par nos efforts d’aide. Le Sénégal est plein de gens intelligents et compétents. Ils finiront par résoudre les problèmes de leur pays. Ils le feront à leur manière, pas à la nôtre. La solution n’est pas de faire venir des Africains ici.

Les démocrates nous font la leçon en disant que nous devons privilégier l’immigration du tiers monde pour que les immigrés arrivent en masse par centaines de millions. Ils nous disent que nous devons mettre fin à l’Amérique en tant que nation blanche, occidentale, judéo-chrétienne, capitaliste – afin de prouver que nous ne sommes pas racistes. Je n’ai pas besoin de prouver quoi que ce soit. Les gauchistes veulent des frontières ouvertes parce qu’ils en veulent aux Blancs, aux réalisations de l’Occident et à l’Amérique. Ils veulent détruire l’Amérique telle que nous la connaissons.

Comme l’a demandé le président Trump: pourquoi ferions-nous cela?

Nous avons le droit de choisir le type de pays où vivre. J’ai été heureuse de donner une année de ma vie de jeune femme pour aider les pauvres Sénégalais. Je ne suis pas prête à donner mon pays.

Traduction Cenator pour LesObservateurs.ch

Source: American Thinker, "What I Learned in the Peace Corps in Africa: Trump Is Right"

13 commentaires

  1. Posté par Eddie Mabillard le

    C’est la vérité absolue ce que dit Karin, j’ai passé en Afrique en 1972 en moto de l’Espagne à la frontière du Gabon, j’ai encore pu voir les bienfaits de la colonisation, routes, ponts, bâtiments, etc., mais cela commençait à se délabrer gentiment après le départ de ces « sales blancs ». J’ai rencontré des gens de la coopération technique Suisse, tous venaient la tête remplie de rêves et d’espoir de voir le pays se développer les gens apprendre pour faire progresser le pays, mais combien de rêves et de « bon cœur » se sont brisés sur la réalité du terrain, les Africains auxquels ils amenaient l’aide étaient heureux d’apprendre, mais aussi eux étaient confrontés aux problèmes de corruptions qui détruisent toutes les bonnes volontés, nous autres suisses seulement pour pouvoir aider il faut « graisser la patte » du chef du clan au chef du village au chef du chef-lieu, etc., et si l’aidé retirait un petit bénéfice il passait à la même moulinette et les bras le leur tombaient, et abandonnaient tout.
    De plus en discutant avec certaines personnes un peu instruites, généralement formées en Europe je trouvais une arrogance crasse vis-à-vis des blancs que je considère comme du racisme pur et dur.
    C’est pour cela que je ne donne plus un centime à une quelconque collecte de qui que ce soit, et lutte avec l’UDC pour que le budget alloué à la DDC soit entièrement coupé pour l’Afrique.

  2. Posté par Tommy le

    D’ailleurs, sur la photo d’ illustration, le seul objet dénotant d’une technologie plus ou moins avancée, c’est le  » boguet » , ou Mobylette pour les Français.

    Création occidentale, mais bon, le moteur 2 temps vaut bien l’ amulette en termes de développement scientifique….

    Le reste n’est qu’un tas d’ immondices et de détritus puants .

  3. Posté par kiwi691 le

    et…pour ajouter la cerise sur le gâteau… il leur faut être 5 pour faire à moitié, le travail d’un européen, résultat non garanti
    !

  4. Posté par Eole le

    Je n’ai pas vécu en Afrique, mais j’ai travaillé dans une ambassade d’Afrique occidentale à Washington pendant plus de sept ans et justement à l’époque des débuts du Peace Corps. Je crois très volontiers tout ce qu’écrit Karin McQuillan. J’ai été témoin des tombereaux d’aide américaine versée dans ce pays, dont le sous-sol est extrêmement riche, et ce pays fait toujours partie du tiers-monde et ses jeunes viennent clandestinement en France avec un long poil dans la main.

  5. Posté par Robert le

    En 1985 à Caen les Maliens tapissaient les cages d’escaliers d’excréments…
    Mais attention « c’était pour éloigner les mauvais esprits ».

  6. Posté par Sergio le

    Saine description de l’Afrique de l’Ouest où j’ai passé une partie de ma vie. Mis à part l’expérience que j’en ai retirée, je peux dire que j’ai perdu mon temps. Il n’y a absolument rien à faire pour aider ces gens, du moins comme nous comprenons le verbe aider. Au début, comme le dit bien cette dame, c’est intéressant, on rit beaucoup, on a l’amitié facile. Puis les années passent et l’on s’aperçoit alimenter les tonneaux des Danaïdes. C’est un travail sans fin, finalement complètement inutile et sans aucun espoir. Il n’y a que les révolutionnaires de salon pour prétendre les aider en versant de l’argent ou pire encore, les faire venir en occident.

  7. Posté par Tommy le

    A Pierre Fankenhauser@
    Je dirais même plus.
    Le goudronné qui caque sur le trottoir devra être obligatoirement considéré comme porteur d’ enrichissement culturel et son  » oeuvre » digne d’être cataloguée comme émanant de  » l’art brut » le plus saisissant.
    Ada Marra ou Dolivo mériteraient de se faire expédier ces  » pièces d’ exception  » bien emballées à leur domicile, en courrier A.

  8. Posté par aldo le

    LA FUSION DES SOUS-DÉVELOPPÉS DE CHEZ NOUS AVEC CEUX VENUS D’AILLEURS DÉCOULE D’UNE VOLONTÉ POLITIQUE MONDIALISTE D’AUTO-DESTRUCTION PAR LE NOMBRE SOUS PRÉTEXTE DE DÉMOCRATIE, ALORS QU’IL NE S’AGIT QUE DE DÉMOCRASSIE.
    Je pense que les socialo-islamo-bolchévo-fascistes représentent un syndicat des sous-developpés de chez nous qui n’ont jamais eu l’idée de construire quoi que ce soit parce qu’ils sont détruits intellectuellement de par leur propres fautes et celles de leurs parents qui les ont manipulés pour qu’ils soient aussi dégénérés qu’eux-mêmes. Ce sont là des générations de familles parasites et anarchistes que le système totalitaire s’emploie à multiplier fautes d’actions absolument nécessaires qui imposent la brutalité avec les brutes. La drogue et l’abrutissement en sont les principaux mode d’auto-destruction et la jalousie leur seul moteur. On ne doit plus parler d’hommes mais d’animaux par respect pour la véritable humanité, pas celle qui voudrait fusionner avec les bêtes. Et l’existence de la zoophilie et du cannibalisme en est la meilleure démonstration.

  9. Posté par pierre frankenhauser le

    A Lausanne, un flic qui vous voit en train de cracher sur le sol vous amendera de 100 francs. Si le même policier voit un Africain déféquer sur le trottoir, va-t-il penser que ce n’est pas prévu dans la lois « allophiles » et ainsi fermer les yeux ? Avec ses patrons gauchiasses, cela ne m’étonnerait pas.

    Il y a une dizaine d’années, j’ai entendu parler d’un aide-soignant africain qui avait volé pour plusieurs dizaines ou centaines de milliers de francs de matériel au CHUV, en planquant le magot chez lui en attendant de le revendre. J’imagine qu’il trouvait ça tout à fait normal. Jusqu’au jour où des « méchants racistes » de collègues ont eu des soupçons et l’ont dénoncé aux flics, qui ont par la suite débarqué chez lui au milieu de la nuit et quasiment tout retrouvé.

  10. Posté par G. Guichard le

    Même point de vue que tous ceux qui connaissent. J’ai été coopérant civil culturel (Affaires étrangères, France). Nous, au moins, on étaient payés pour supporter. Maintenant ce sont les Français (Européens, etc.) qui font coopérants pour 0 Euros dans leur propre pays

  11. Posté par Bussy le

    Voilà pourquoi les africains noirs et les musulmans remplissent le social en Occident : kleptocratie pour les premiers et djizîa pour les seconds !
    Et les cons qui les laissent venir n’ont toujours pas compris…. et l’honnête travailleur européen continue à bosser de plus en plus dur pour financer tous ces parasites….
    Qui va siffler la fin de la récréation et le début de la remigration ?

  12. Posté par Didier Annet le

    Enfin quelqu’un qui parle vrai. Il n’y a de valable que l’expérience. Ce texte est écrit au sujet du Sénégal mais j’aurais pu l’écrire aussi pour tous les pays des grands lacs. Sauf que j’ajouterais que les pays à majorité musulmane sont plus crades que les autres. On se lave les mains pour la prière et avant de manger mais ça s’arrête là. Cette dame a fait une très bonne description. Félicitations

  13. Posté par Vautrin le

    Ah ben oui, c’est comme ça. Lorsque j’arrivai au Ghana, mon chef de poste me prévint : « vous serez volé, vous serez escroqué, vous devrez être pour votre personnel l’assurance-maladie de toute la famille, et elle est vaste ! ». Cela s’est parfaitement vérifié. Je témoigne que le récit de cette Peace Corps (il y en avait dans toute l’Afrique, maillage de renseignement facile et utile) est véridique. Il existe un immense fossé entre notre culture occidentale et les cultures de l’Afrique; elles sont incompatibles. Corollaire : ne les laissons pas s’installer chez nous, à nos frais, pour dégrader notre civilisation.

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