Loin des regards du monde politique, des parties entières du territoire font lentement sécession. Un processus inquiétant qui se manifeste dès l’école.
C’était une fin de journée d’automne. Hélène, une institutrice chevronnée, raccompagnait chez eux quelques élèves de la cité voisine. « Je m’y revois encore, raconte-t-elle. J’étais au coin de cet immeuble quand j’ai entendu qu’on m’appelait : “Madame la maîtresse, madame la maîtresse.” Je me suis retournée, j’ai vu deux petites filles voilées. J’ai dû faire un effort pour les reconnaître. C’était deux de mes élèves. Je leur ai demandé pourquoi elles étaient voilées puisqu’elles ne l’étaient jamais en arrivant à l’école. Elles m’ont répondu qu’elles allaient assister à leur cours d’arabe. »
La scène s’est déroulée dans une cité d’une petite ville au nord de Paris. On y arrive par le train. Dès la sortie de la gare, le regard découvre les magasins fermés, les stores baissés et l’impression que l’activité qui subsiste malgré tout a changé de visage : enseignes de restauration rapide, maisons à vendre, boutiques de téléphonie, supérettes bas de gamme, coiffeurs exotiques… Dans la rue, on croise des groupes de jeunes, maghrébins ou turcs, beaucoup d’Africains aussi, et des jeunes filles voilées. Cette ville, parmi les plus pauvres de France, compte une cité qui a longtemps défrayé la chronique avant d’être l’objet d’un programme de réhabilitation qui, si elle a changé la forme, n’a rien réglé sur le fond. C’est dans les écoles de cette cité qu’enseigne Hélène.
« Dans ma classe, il n’y a aucun primo-arrivant, mais les origines sont pour un tiers africaine, un tiers turque et un tiers maghrébine, explique-t-elle. J’ai quelques Picards, souvent issus de familles très défavorisées, des “cas sociaux”, comme ils disent eux-mêmes, et aussi quelques enfants de “gens du voyage” qui se sont sédentarisés. Pour la religion, c’est 90 % de musulmans. En tant qu’institutrice, ce qui m’inquiète au plus haut point, c’est que ces enfants, qui sont tous français, sont de moins en moins capables de comprendre notre langue. » Et de décrire une cour de récréation scindée en plusieurs groupes, définis non plus par l’ancestrale séparation entre le football, la marelle ou l’élastique, mais par la langue parlée : le turc, l’arabe ou le soninké. Le français a presque disparu. Les parents d’élèves, très impliqués, ont d’ailleurs récemment émis le souhait que le compte rendu du conseil de classe, qui leur est adressé, soit désormais rédigé en trois langues.
L’apprentissage du Coran est jugé prioritaire par les parents
Les conséquences sur le niveau scolaire sont dramatiques. « Je passe des heures à leur apprendre à lire, reprend l’institutrice. Ils accusent en moyenne deux années de retard. Et il faudrait ouvrir des créneaux d’enseignement de langues étrangères ? Est-ce qu’ils ont conscience au ministère qu’ici, c’est le français la langue étrangère ? » Les rapports avec les parents s’en trouvent considérablement compliqués. « Avant, il y avait toujours une grande soeur ou une voisine pour expliquer à la maman quel était le problème avec l’enfant. Aujourd’hui, on n’a même plus ça. On ne va pas quand même pas demander à l’Éducation nationale de payer des traducteurs, comme dans les tribunaux ? » Pour Hélène, aujourd’hui en fin de carrière, c’est l’arrivée des paraboles qui a tout changé. Les familles, qui regardent les chaînes de télévision de leur pays d’origine, n’entendent presque plus jamais parler notre langue. « Je dis aux parents : mettez au moins les dessins animés en français », se lamente l’institutrice.
La cité, où la nuit tombe doucement, est plutôt proprette, à l’exception de quelques bâtiments qui n’ont pas été refaits et qui se délitent lentement. L’oeil exercé observe cependant quelques rassemblements suspects, quelques regards hostiles qui pèsent sur un véhicule inconnu, des commerces, qui n’étaient pas “licites”, récemment vandalisés, et même une voiture de la Bac en maraude, feux éteints. Hélène désigne du doigt l’immeuble où la scène qui l’a tant marquée s’est produite. Les deux petites étaient là, occupées à faire griller du maïs sur un barbecue de fortune. « Elles font comme chez elles, poursuit l’enseignante. Dans l’immeuble lui-même, les appartements sont ouverts, ils communiquent. C’est le village africain. On a quelques familles polygames. Quand les pères sont au pays, les mères s’entraident. Elles ne posent pas de problèmes, d’ailleurs. Elles bossent, les hommes aussi, et tous respectent l’école et les professeurs. »
Les “cours de Coran” évoqués ont lieu en fin de journée, deux heures par jour, cinq fois par semaine, comme une école complémentaire. La structure n’existe pas à proprement parler — il s’agit d’un ancien garage, d’un appartement privé, de l’arrière-salle d’un restaurant. Rien d’officiel, mais précisément cette clandestinité rend les pouvoirs publics impuissants. « Ils peuvent bien annoncer la fermeture d’une “école coranique”, il s’en ouvre une autre cent mètres plus loin huit jours plus tard », commente Hélène. À l’entendre, c’est inexorable, en tout cas ici, dans une région qui vit naître la dynastie capétienne.
Le problème n’est pas tant que des enfants musulmans apprennent le Coran, mais que cet apprentissage, jugé prioritaire par les parents, empêche des élèves déjà faibles, chez qui le français n’est pas maîtrisé, de faire leurs devoirs le soir, ou d’aller à l’étude et d’acquérir les outils nécessaires à leur intégration future. Au lieu de cela, ils s’imprègnent d’un matériau qui ne constitue pas un des éléments de base de la citoyenneté française, tant s’en faut. « Prenez les jeunes filles, insiste Hélène. Les familles n’ont aucune envie de les voir s’instruire. Elles ne maîtriseront pas le français, ne sauront jamais conduire, resteront subordonnées — on le voit bien avec les mamans, dont la signature n’a pas de valeur… » Et l’institutrice d’évoquer le cas d’une famille pakistanaise dont trois des cinq filles ont suivi un chemin identique. « À 15 ans, elles repartent passer de très longues “vacances” au pays où leur père, qui n’est pas pauvre, tient un commerce de tissus. Elles en reviennent enceintes et on apprend qu’elles sont mariées ou qu’elles vont l’être. Elles n’ont rien pu y faire et nous non plus. » À l’encontre du “pas de vagues” qui tient souvent lieu de mot d’ordre, une équipe éducative et sociale a tenté d’intervenir. L’affaire a pu être portée à la connaissance de la justice, qui a diligenté une enquête. « C’est terrible à dire, mais ça donne une impression de conquête lente, conclut Hélène en approchant de la gare. Une conquête qui passe par le ventre de ces jeunes filles. »
@Miranda
Merci pour cette méthode, serait-ce par hasard “Comment obtenir le bac avant la carte vermeil” 😉
Cela illustre tout le paradoxe de l’ue:
On fait croire aux Peuples envahis que c’est pour leur bien, pour assurer le financement de leur retraite…alors qu’en fait c’est uniquement pour mieux servir les multinationales et leur besoin d’emplois jetables…On ne parle plus ici de citoyens car le dumping salarial a remplacé le droit du travail.
Pour faire adhérer les peuples crédules à ce “magnifique projet qu’est l’ue”: on leur a fait croire qu’il s’agissait d’un projet sociétal au moins autant qu’économique…
Bilan: les peuples ont d’abord été dépossédés de leur autodétermination et de leurs démocraties. Ensuite il suffit de les achever en asséchant tous leurs systèmes de prévoyance pour assurer les séjours “all inclusive” aux analphabètes arriérés importés illégitimement pour les détruire.
But final: 99.9% des richesses aux mains de 0.5% de la population, alors souriez, on y est presque…
NO SCHENGEN
NO CEDH
NO BILLAG
On a les politiciens que l’on mérite ? C’est trop tard, la pleurniche ne sert à rien. Gouverner c’est prévoir et celà fait des décennies que le phénomène existe. Mais le français se lamente, lamente et ne fait jamais rien. Dormez bien !
Un triste conseil mais efficace tout de même à ces institutrices qui n’auront guère de succès avec les méthodes préconisées par l’éducation nationale. IL est préférables d’opter celle de l’apprentissage de la lecture par les bandes dessinées et CA MARCHE.
Comment procède-t-on ? On déchiffre la bulle parlante :
et 1) on apprend à extraire le verbe
2) quand le verbe a réussi à être extrait : on cherche à le conjuger d’abord au présent en l’intégrant dans quelques situations “de la vie courante des enfants”. Plus tard, bien plus tard on progressera dans la conjugaison des autres temps. LENTEMENT.
3) on apprend à extraire les adjectifs “et on les intègre aussi dans des situations de la vie courante de ces enfants.
4) on apprend à extraire les autres “structurants” d’une phrase, mais lentement, très lentement.
Des amies qui ont pratiqué cela, sont arrivées à sortir ces enfants de leurs blocages. Elles n’en ont pas fait des lumières, mais au moins des “intégrables”.
Il existe des bandes dessinées très bien conçues qui n’ont pas de récit “ridicule ou violent” comme on peut en voir aujourd’hui. Il est impératif de savoir sélectionner afin que les parents ne vous tombent pas dessus.
Mais s’il n’y avait que ce genre de problème, on garderait espoir. Mais il faut voir aussi ce que disent les parents sur notre société à la maison. Et ce qu’on dit à la mosquée. HELAS, ce n’est pas toujours en notre faveur.
Nous nous préparons des beaux jours à cause de NOS ZELITES qui ne sont pas du tout universalistes, mais juste opportunistes pour avoir de nouveaux votants à gauche et pour les ZELITES dans les “hauteurs mondialistes”, heureuses de nous voir disparaître dans la dilution du métissage.
IL N’EST PAS SÛR QU’ILS GAGENT LA PARTIE.
un arabe l avait dit « nous vous conquerront par le ventre de nos femmes » …c est bien parti , en France dans certaines banlieue on ne parle plus le français depuis de longues années déjà , ils regarde la tv al jazzera et ne regarde pas les tv françaises , les mosquées sont dans les caves …ils reproduisent et développe une société parallèle et ne veulent plus rien avoir a faire avec la France
Et avec à Macron voilà ce qui attend toute la France :
http://www.laprovence.com/article/france-monde/4806727/deux-miseres-face-a-face-dans-les-quartiers-nord-de-marseille.html
Et pendant ce temps Macron palabre à Davos……