Dans sa version de l'œuvre de Bizet, le metteur en scène Leo Muscato a décidé d'épargner la cigarettière, faisant d'elle une tueuse. Ce choix scénaristique n'a pas convaincu le public du Teatro del Maggio ni la presse transalpine.
Et le coup n'est pas parti... Un dénouement fatal à la première représentation, le 7 janvier, du Carmen mis en scène de Leo Muscato, dont toute l'Europe parle depuis une dizaine de jours. Les applaudissements, réservés aux comédiens, sont vite couverts par des sifflets et des huées. En réalité, dès l'apparition sur le plateau de l'homme qui a eu l'idée d'inverser les rôles à la fin de l'opéra de Bizet.
Un verdict compréhensible, tant les choix de Muscato avaient provoqué sinon l'indignation, du moins beaucoup de circonspection. Son spectacle devenant même l'aboutissement, dans ce qu'il a de plus cornichon, du politiquement correct. Pour son adaptation, l'Italien a choisi de bouleverser le final, en permettant à Carmen de tuer Don José. «L'idée m'a été suggérée par le directeur du théâtre qui voulait que je trouve un moyen pour ne pas faire mourir Carmen. Il estime qu'à notre époque, marquée par le fléau des violences faites aux femmes, il est inconcevable qu'on applaudisse le meurtre de l'une d'elles», avait expliqué Muscato quelques jours avant le début des représentations. L'annonce de cette modification avait suscité d'âpres débats parmi les critiques, qui considéraient , dans leur immense majorité, comme sacrilège de dénaturer une œuvre majeure de l'opéra, vieille de 143 ans.
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À la place de la mythologie, nous avons Harry Potter. Il faut tout déconstruire, les œuvres les plus célèbres sont falsifiées. Nous verrons prochainement l’histoire sainte jouée par des transsexuels, le Christ sera décapité. Et tout le monde criera on veut la bombe atomique. Pauvres hères que nous sommes devenus.
Flute, il n’a pas eu droit aux œufs et aux tomates pourries . On ne change pas une œuvre pour faire plaisir a une poignée de féministes attardées et sans Culture ; le metteur en scène a maintenant un grosse croix noire dans le dos……
Pour un directeur de théâtre, confondre les applaudissements pour l’admirable prestation des acteurs et des applaudissements qu’il attribue à la fin tragique de la pièce, où une femme meurt, c’est grave. En voilà encore un qui pratique l’amalgame comme ça l’arrange.
Je suppose que concernant l’islam et l’islamisme, il fait partie des bien-pensants, donc des padamalgames.
“L’idée m’a été suggérée” ; et lâche en plus. Décidément ce Muscato à tout de la lavette. Pauvre type.
Mais non, vous n’avez rien compris, les gens ont sifflé parce que Carmen n’est pas jouée par une noire !
Au théâtre, j’applaudis la prestation des acteurs, leur transmission d’émotion, ainsi que l’auteur de l’œuvre…mais pas la mort d’un ou l’autre personnage fictif!
L’égo du directeur de théâtre ainsi que la servilité du metteur en scène ont été reçu comme elles le méritaient: bien fait pour ces prétentieux! lol