Le ministère de la Justice a lancé un appel d’offres pour équiper progressivement plus de 50 000 cellules. Seuls les numéros autorisés par l’administration pourront être appelés.
Il y aura bientôt un téléphone dans chaque cellule des prisons françaises. Cet été, la ministre de la Justice Nicole Belloubet avait évoqué l’installation de lignes fixes dans les établissements pénitentiaires. Le ministère de la Justice vient de lancer un appel d’offres pour équiper plus de 50 000 cellules, hors quartier disciplinaire, a révélé le Monde.
L’appel d’offre a été lancé fin novembre et les entreprises doivent déposer leurs offres avant lundi 8 janvier à 17 heures, comme le montre le site gouvernemental des marchés publics.
50 144 cellules à équiper
L’appel stipule qu’il s’agit de « la fourniture, l’installation, la mise en œuvre et l’exploitation et la maintenance d’une infrastructure de téléphone et de vidéoconférence dans les établissements pénitentiaires à destination des personnes détenues et permettant le contrôle par l’administration ». 50 144 cellules sont à équiper et la quantité estimée de minutes par an est de « 50 000 000 », peut-on lire dans l’appel d’offres.
Le contrat devait être signé en avril ou fin mai et les premières prisons devraient être équipées avant la fin 2018. L’entreprise qui sera retenue financera l’intégralité de l’opération et elle sera rémunérée par le prix des communications réglées par les détenus. Les détenus auront accès à quatre numéros.
Pour le ministère de la Justice, il s’agit à la fois de favoriser le maintien des liens familiaux, facteur essentiel de réinsertion, et de désamorcer l’une des principales sources d’incidents en prison, les trafics de téléphones portables. « Il y a toujours eu des cabines téléphoniques dans les prisons, mais les personnels doivent accompagner les détenus, ce qui demande du temps et de la disponibilité. C’est donc compliqué », a expliqué la chancellerie.
(...)
Rappel:
mais non, le plus urgent est d’accorder un contrat juteux à un pote dans la téléphonie… le reste on s’en fout… il faut bien que les vautours finissent de s’engraisser sur la bête qui agonise…
On oublie une chose, anthropologiquement importante : quiconque tombe sous le pouvoir judiciaire est ipso facto privé du plein exercice de la Personne. Ergo, l’emprisonné ne devrait pas s’adresser au monde extérieur, sauf par l’intermédiaire de son avocat, et au parloir, sur autorisation du juge d’application des peines. L’affaire a été contournée par la prolifération illicite, organisée, des téléphones portables. Au lieu de prendre des mesures coercitives, le département de la justice va dans le sens des accommodements trouvés par les prisonniers eux-mêmes. Pauvre État, toujours à la traîne des voyous ! Rappelons que les portables sont toujours électroniquement détectables, et que par conséquent il n’y a pas besoin d’effectifs en surnombre pour les coxer. Ceci dit, vu l’encombrement carcéral, il est néanmoins urgent d’étoffer les équipes de matons et de prévoir davantage de sections d’isolement, notamment pour les djihadistes en herbe ou avérés.
1000 minutes par an seront-elles suffisante pour continuer le trafic ou préparer un attentat ?
Avec les moyens mis à leur disposition, les détenus pourront :
– Organiser leur évasion
– Réserver l’avion et l’hôtel sur la plage
– Se faire livrer les repas (halal ?) sur un plateau d’argent
– etc …
alors qu’il y a des dépenses bien plus urgente concernant les véhicules de la police, etc …
On constate qu’il n’y en a que pour les détenus (il sont si bien choyés …)
Les locaux, les véhicules de la police française sont en mauvais état, il n’y a pas assez d’ argent pour les entretenir mais pour les détenus pas de problèmes, à quand le service traiteur à la carte et la piscine dans la cour.