Belgique – La Croix Rouge fait retirer les crucifix de ses locaux, multiculturalisme oblige…

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Comme en témoigne cette ancienne publicité ci-dessus, datant de 1951, la Croix Rouge de Belgique assumait autrefois un enracinement chrétien, utilisant même l’image du Croisé pour récolter des fonds.

Mais les temps ont bien changé et la Belgique, à l’image de la France, est soumise à la pression combinée du multiculturalisme et du laïcisme. La direction de la Croix Rouge de Belgique a donc demandé de retirer les crucifix de tous ses locaux, créant le mécontentement chez une bonne partie de ses bénévoles.

Quant à parler de neutralité religieuse, pourquoi alors continuer à utiliser le terme Croix Rouge. Pourquoi ne pas passer au point rouge, façon nez de clown. Avant de passer de la laïcité à l’allahicité et finir au Croissant Rouge… qui a bien une signification religieuse.

 

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4 commentaires

  1. Posté par WALTER DE KUYSSCHE le

    Au pays des bras cassés.

    Surtout, surtout retirer tous les signes et symboles d’une religion (avec ses qualités et défauts) aux valeurs fondatrices de la civilisation judéo-chrétienne. A la hache et à la tronçonneuse : tout détruire, tout enlever, tout cacher, tout (re)nier, tout !

    Quand la laïcité signifie n’avoir ni identité, ni personnalité, ni religion, ni croyance, ni histoire, ni culture, ni conviction. Quand la laïcité signifie n’être rien. De peur de choquer l’autre, l’altérité, le différent, qui n’est rien non plus.
    Nous ne sommes qu’un amalgame de rien (sans pluriel ni singulier, car rien est rien et n’existe donc même pas).

    « Le nihilisme (du latin nihil,  » rien « ) est une doctrine ou attitude, fondée sur la négation de toutes valeurs, croyances ou réalités substantielles. Souvent associé au pessimisme ou au scepticisme radical, le nihilisme nie ou émet des doutes, quant aux causalités, intentionnalités et normativités de l’existence. » (Wikipédia).

    La toute grosse majorité de l’intelligente et digne minorité musulmane belge ne demande pas cela.

    L’appellation et les sigles de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont – légitimement – une connotation filiale clairement religieuse. Le fondateur de la Croix-Rouge internationale, Henri Dunant, est un homme d’affaires humaniste suisse et également un chrétien protestant. « Il se distingue tôt par l’intensité de sa ferveur religieuse. Avec le désir de s’engager au niveau social, Dunant, influencé par un courant religieux présent à Genève et dans d’autres régions francophones et désigné sous le nom de Réveil s’engage à l’âge de 18 ans (…) au sein de la Société pour des donations d’aumône. Le 30 novembre 1852, il fonde un groupe genevois qui formera le noyau de la Young Men’s Christian Association (YMCA). » (Wikipédia).

    Que la sagesse des religions ne soit donc ni oubliée ni méprisée, et que leurs contributions universelles soient justement reconnues.

    L’avenir de l’humanité passera par la résolution de la crise spirituelle sans précédent qu’elle traverse. Mais la spiritualité autorise évidemment à discuter des religions et de leurs droits exorbitants, tant sur la conscience des individus que sur le gouvernement des nations ; et à les remettre en question. C’est ainsi que la démocratie doit venir avant la religion comme principe organisateur de la société. Le refus de la liberté de conscience, des Droits de l’Homme, de la démocratie et de la tolérance, leur tyrannie dogmatique, littéraliste, formaliste, machiste, conservatrice, sont les racines du mal des religions.

    Cela étant, les sociétés ont besoin de sacré ; quand elles s’en passent, elles se désocialisent (Régis Debray). La vie étant une tragédie, nous n’en aurons jamais terminé avec le besoin de religion, de transcendance, de sacré ou de pensée magique que vivent le plus grand nombre d’humains. Comme le rappelle Michel Onfray, le rameau d’une civilisation est toujours une spiritualité. Il n’est pas d’exemple dans l’histoire d’une civilisation dont le noyau dur n’ait pas été à l’origine une croyance qui, devenue officielle et collective, se transforme en religion.

    Laïcs de tous les pays, puissiez-vous avoir la sagesse et l’intelligence de ne pas nous couper de nos racines. Nous en aurions, plus que jamais, impérieusement besoin.

  2. Posté par Yolande C.H. le

    Il faudrait rappeler, à ceux qui la combattent et ceux qui la méprisent, que la chrétienté a joué un rôle considérable dans le développement de nos contrées : aide aux princes par les moines dans la gestion administrative, transmission des lois, instruction, création de dispensaires (Hospice de Beaune), communautés caritatives, construction de forges (abbaye de Fontenay), assainissement des terres, plantation de vignes, cultures et productions diverses, chants, communautés caritatives. L’hôpital de St-Loup (VD) était tenu par des religieuses.

    L’Europe est pétrie de christianisme, d’une ferveur qui la construite : ce mouvement ne s’est pas cantonné, comme d’autres, à l’interprétation des textes bibliques et à la façon correcte de les prononcer. S’il y a eu conflits, et il y en a eu, l’esprit chrétien a aussi favorisé les réconciliations.

    Exemple parmi d’autres:
    Nicolas de Flue: la réputation de sagesse et de piété était telle que les grands de toute l’Europe sont venus chercher ses conseils. Il était alors connu de tous comme « Frère Nicolas. » En 1470, le pape Paul II accorde une indulgence au sanctuaire du Ranft et il devient un lieu de pèlerinage, car il était sur le chemin de Compostelle.

    Nicolas intervient au cours de la diète de Stans en 1481 qui résulte des guerres de Bourgogne et où des conflits apparaissent, notamment concernant l’admission de Fribourg et de Soleure dans la Confédération, entrées redoutées par les cantons ruraux. Un des témoins du Convenant, Heini am Grund, va chercher auprès de Nicolas de Flue un message dont le contenu exact demeure inconnu mais qui établit les bases d’un compromis juridique qui règle la situation.

  3. Posté par Damien Francois le

    Donc, bientôt, c’est le CROISSANT ROUGE (sang, of course) qui va oeuvrer ici en Europe? Comme c’est une entreprise privée, la CROIX-Rouge, et bien boycotter-la! La haine de soi des gauchiasses va jusqu’à renier leur propre 8enfin…) nom. Et bien: CREVEZ! Vous n’aurez jamais un centime à moi, je ne me laisserai jamais « soigner » par vous; je préfère crever!

  4. Posté par Gabrielle le

    Lamentable… Pathétique. En arriver à se cracher sur soi-même… Mon Dieu, jusqu’où certains descendront-ils pour afficher leur prosternation ?

Et vous, qu'en pensez vous ?

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