La rue ne doit pas (re)faire la loi

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Acquittement d’un homme jugé pour viol sur une fille de 11 ans:
s’indigner sans rien savoir

J'ignore donc je sais

par Florence Rault

Nouveau déchaînement dans l’invraisemblable bazar qu’est devenu le débat public en France, depuis l’arrêt de la cour d’assises de Seine-et-Marne ayant prononcé l’acquittement d’un jeune homme de 22 ans poursuivi pour le viol d’une mineure de 11 ans.

Mêmes caractéristiques, hystérie nourrie d’ignorance, mauvaise foi, et surtout une inculture juridique et judiciaire consternante, partagée par certaines élites politiques et médiatiques utilisant sans complexe le plus triste populisme judiciaire : « alors on acquitte un violeur, coupable (forcément coupable) d’avoir violé une fillette de 11 ans ? ».

La logique #balancetonporc

Comme souvent cette présentation n’a rien à voir avec la réalité des faits, sur laquelle les aboyeurs ne s’interrogent même pas. […]

On donnera ici quelques-uns des éléments factuels permettant d’appréhender mieux la réalité de la situation.

En 2010, un jeune homme d’origine cap-verdienne, âgé de 22 ans, a rencontré une jeune fille d’origine congolaise avec laquelle il a eu une relation sexuelle. L’instruction établira qu’à ce moment-là, la jeune fille était pubère depuis plus d’un an et, photos de l’époque à l’appui, qu’elle était formée. Elle donnait l’impression d’un âge plus élevé que celui émanant de son acte de naissance congolais sur lequel pèse un sérieux doute d’authenticité.

Plusieurs semaines se sont écoulées sans que la jeune fille ne se manifeste. Devant l’évidence d’une grossesse, elle avouait à sa mère ce qui lui était arrivé. Cette dernière décida alors de déposer plainte. Les différentes dépositions de la jeune fille firent apparaître un certain nombre de contradictions.

Le jeune homme, reparti au Portugal, y fut avisé des poursuites entamées contre lui, et plutôt que de prendre la fuite et repartir en Afrique, il se présenta à la justice française pour assumer ses responsabilités. Sa version ne varia jamais, et il a toujours affirmé avoir été persuadé que la jeune fille avait autour de 15 ans, et qu’il avait relevé dans son attitude toutes les marques d’un consentement.

[…]

Article complet : Causeur.fr

2 commentaires

  1. Posté par Anne le

    Je n’aime pas cet article, car il fait peser le soupçon sur la victime présumée sans aucune preuve :  »il y aurait de doute sur l’authenticité de son acte de naissance… elle a l’air plus âgée… »
    Dans un procès portant sur un acte grave, on vérifie avec certitude. 1. Il est possible médicalement de définir l’âge d’une personne. 2. Même des petites filles pubères de façon précoce n’en demeurent pas moins psychologiquement des petites filles. Il est trop facile de tirer argument sur l’air que peut avoir une enfant.
    On patauge actuellement dans une telle ambiance d’hypersexualisation que l’on en vient à accepter très facilement la pédophilie…. On y trouve toute les excuses… Et la foule qui s’indigne… juste une masse de sombres ignares ?

  2. Posté par Dupond le

    Ces gens là viennent de la brousse ou ils vivent loin de ce qui pourrait leur donner un certificat d’ état civil ….un peu roublards sur les bord et ayant compris le systeme de la protection de l’enfance ils leur est facile au premier pigeon qui se laisse appater de demander de la tune et de le porter devant les tribuneaux …

Et vous, qu'en pensez vous ?

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