Zimbabwe : l’analyse radio-canadienne (de libérateur à dictateur)

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Sophie Langlois qui fut correspondante de Radio-Canada à Dakar de 2006 à 2013 s’est fendue d’un texte sur la crise au Zimbabwe. Il commence ainsi :

Selon son reportage donc, après 1980 et sous Mugabe « les Noirs ont désormais accès à l’éducation aux soins de santé » et il aurait bâti « une des plus fortes économies du continent ».

Réécriture de l’histoire

L’ennui c’est que Sophie Langlois réécrit l’histoire : elle passe sous silence les tendances autoritaires et violentes de Mugabe dès le début de sa prise de pouvoir dans les années 1980. Elle glorifie son bilan économique et social en oubliant totalement ce qu’était la Rhodésie avant les sanctions occidentales et la ruineuse guerre de brousse contre les guérilleros noirs à la fin des années 70.

Quelques faits...

Le 11 novembre 1965, les Blancs de la Rhodésie du Sud — 228 000 dans le pays pour 4 847 000 d’Africains — dirigés par Ian Smith proclamèrent unilatéralement l’indépendance du pays en dépit des menaces de sanctions économiques et politiques. Ils rompirent ainsi avec la Grande-Bretagne et le pays prit le nom de Rhodésie. La Rhodésie du Nord était devenue pour sa part la Zambie. L’ONU vota des sanctions et un embargo total contre le régime blanc.

Cernée au nord, puis après la fin de l’empire colonial portugais à l’est, par des pays ennemis dits de « la ligne de front », la petite armée rhodésienne, rustique et pugnace résista à toutes les attaques. Jusqu’au moment, où, croyant acheter sa survie, l’Afrique du Sud blanche lui coupa le ravitaillement en carburant. Les dirigeants rhodésiens furent alors forcés de signer à Londres en 1979 les accords dits de Lancaster House. Du 27 au 29 février 1980 eurent lieu des élections.

Vote ethnique, tendance autoritaire et violent du régime Mugabe dès le départ

Ce fut un vote ethnique puisque les suffrages des Shonas, l’ethnie majoritaire avec 70 % de la population africaine, se portèrent sur les candidats de Robert Mugabe (lui-même Shona), tandis que les votes des 30 % de Matabélés se retrouvèrent sur les candidats de leur chef, Josuah Nkomo. La ZAPU, parti de Nkomo, ne l’avait emporté que dans le Matabeleland alors que la ZANU de Mugabe l’avait emporté dans les zones à majorité shona.

Dans le sud du pays, en zone matabélée, une guerre tribale éclata aussitôt, les Matabélés (une branche des Zoulous) n’acceptant pas de se voir dirigés par les Shonas qu’ils avaient soumis avant la venue des Blancs. Cette révolte fut férocement écrasée par la 5e brigade de l’armée du Zimbabwe, exclusivement composée de Shonas encadrés par des Nord-Coréens. Nkomo s’enfuit alors à Londres tandis que la guerre civile ravageait le Matabeleland. Elle devait faire une vingtaine de milliers de morts.

Guerre civile qui marqua le début du règne du « libérateur » Mugabe et que Sophie Langlais omet de mentionner. Notons que cette journaliste voit facilement les choses sous l’angle du rrracisme (elle grasseye avec mépris ce mot dans ses reportages pour Radio-Canada), mais elle ne mentionne pas le tribalisme, élément important dans le destin récent du Zimbabwe ainsi que de nombreux pays africains. Étrange. Notons que ce tribalisme (plutôt que le rrracisme) peut aussi expliquer l’histoire de l’Afrique australe, si l’on considère les Afrikaners en tant que tribu, blanche il est vrai, mais installée en Afrique depuis près de quatre siècles, car les Hollandais s’établirent au Cap en 1652. 

Dans le reportage radio-canadien (à 1 min 5 s) qui accompagne le texte de Sophie Langlois, l’« intellectuel marxiste » Mugabe est assez habile en 1962 au micro de la CBC pour réclamer l’instauration du système d’« une personne, une voix », peu importe la couleur de peau ou la condition sociale. Il savait alors que ce système garantirait la prise du pouvoir en Rhodésie par sa propre ethnie. Cette rhétorique démocratique servait Mugabe alors qu’il briguait le soutien des pays occidentaux. Il y fut nettement moins sensible une fois sa présidence contestée.

Mugabé s’adressant à des journalistes en Afrique du Sud parmi lesquels se trouve un Blanc : « Je ne veux pas voir de visage blanc »

Rappelons que Ian Smith, le président de la Rhodésie blanche considérait que ce système n’aboutirait qu’au chaos, la corruption et l’incompétence. Il refusait en ses mots la « course folle vers le “un homme, une voix” avec toute la corruption, le népotisme, le chaos et le désastre économique auxquels nous avons assistés dans tous les pays autour de nous ». (Voir pages 152-157 de ses mémoires The Great Betrayal : The Memoirs of Ian Douglas Smith, Londres, John Blake Publishing, 1997.) Il fallait, selon lui et les Rhodésiens blancs, mieux protéger, mieux garantir les droits de la minorité blanche avant que la majorité noire ne prenne le pouvoir.

Économie de la Rhodésie : prospère malgré les sanctions

La Rhodésie blanche jouissait d’une économie forte dans les années 60. Elle enregistra chaque année un excédent commercial de 1965 à 1975, à l’exception des années de sécheresse de 1968 et de 1971. Au début des années 70, la Rhodésie connut une croissance économique assez sensible (22,6 % en 1970 par exemple, voir ci-dessous).

Héritage dilapidé

Quelques années plus tard, l’héritage laissé par les « colons » ayant été dilapidé, la faillite était totale. Depuis 1980, le « Camarade Bob » régnait donc sur ce qui fut la prospère Rhodésie dont il fit un goulag ruiné. Et pourtant, l’héritage laissé par le régime blanc était exceptionnel : le pays disposait d’excellentes infrastructures routières et ferroviaires, la population était largement alphabétisée et l’économie de type industriel avait un secteur agricole hautement compétitif. De plus, la politique des sanctions internationales avait contraint les Rhodésiens à créer une industrie de transformation. Ces sanctions ne devinrent punitives que vers 1977, avant cela l’économie rhodésienne avait régulièrement crû. En 1979, la Rhodésie blanche dépensait près de 30 % de son budget à mener une guerre de brousse contre les mouvements de guérilla dirigés par MM. Mugabé et Nkomo. L’essor qui suivit l’indépendance en 1980 s’explique donc en grande partie par la levée des sanctions et la fin d’une guerre ruineuse. Mais comme nous le verrons, les actions de Robert Mugabé allaient vite ruiner l’ancienne Rhodésie, pays jadis prospère et grenier de l’Afrique.

En 1995, l’augmentation de 67 % du prix du litre d’essence et de 345 % de celui du pétrole lampant utilisé pour la cuisine et l’éclairage domestique provoqua de graves émeutes dans les principales villes du pays. Leur répression fut sanglante.

En 1999 la catastrophe connut une nouvelle accélération avec l’effondrement du dollar zimbabwéen qui perdit 80 % de sa valeur face aux devises. L’inflation dépassa alors les 57 %, tandis que le prix du gallon d’essence passa de 5 à 12 dollars zimbabwéens. Quant au taux de chômage, il atteignit les 50 % Or, avec une croissance démographique de 2,8 % par an, le Zimbabwe voyait arriver chaque année des dizaines de milliers de jeunes adultes sur le marché du travail.

Tentant une manœuvre de pure démagogie alors que sa popularité déclinait, Robert Mugabe fit voter par l’Assemblée l’expropriation sans indemnité des fermiers blancs, puis il ordonna à ses militants d’occuper leurs fermes. Plusieurs fermiers furent alors massacrés et leurs femmes violées… Dans le plus total silence des bonnes âmes européennes.

Lamentable état du réseau téléphonique terrestre près des chutes Victoria (Zimbabwe) en 2013

Or, comme les trois quarts des productions agricoles industrielles et commerciales soutenant la balance des paiements du Zimbabwe, à savoir le tabac, le paprika, le coton et l’élevage, avaient pour origine les 4000 fermes encore possédées par les Blancs, le résultat de cette spoliation ne se fit pas attendre.

En 2000, ces quelque 4 000 agriculteurs commerciaux à grande échelle possédaient quelque 70 % des terres arables du Zimbabwe. Mais près des deux tiers de ces agriculteurs avaient acheté leurs fermes après 1980 et détenaient donc des titres de propriété émis non par le régime d’Ian Smith ou par le régime colonial britannique, mais par le gouvernement Mugabé. Trois ans plus tard et plusieurs meurtres de fermiers blancs et leurs familles, il ne restait déjà plus que 300 grands propriétaires blancs. La plupart des fermes expropriées furent accaparées par des amis du régime de Robert Mugabé. 
Comme le rappelait The Atlantic, « En règle générale, les fermes n’ont pas été données à des régisseurs d’exploitation agricole noirs ou à des travailleurs agricoles. En effet, en raison de leur association avec l’opposition [au régime de Robert Mugabé], plus d’un million de travailleurs agricoles et leurs familles ont été déplacés au risque de mourir de faim. En fait, les bénéficiaires des saisies de terres sont, à quelques exceptions près, des dirigeants du parti au pouvoir et des amis du président. Bien que les gens de Mugabé semblent considérer la possession de fermes comme un signe de réussite sociale (le ministre de l’Intérieur en a cinq, le ministre de l’Information en a trois, la femme de Mugabé, Grace et des dizaines de membres influents du parti et leurs parents en ont deux), cette élite n’a ni l’expérience, ni l’équipement, ni, apparemment, le désir de les gérer. Environ 130 000 paysans autrefois sans terre ont aidé les élites dirigeantes à s’emparer des fermes [souvent en saccageant les récoltes, en occupant illégalement les propriétés ou en intimidant physiquement les fermiers blancs], mais voilà que maintenant que le sale boulot est fait, beaucoup d’entre eux sont eux-mêmes expulsés. »

Comme on le voit, le miracle économique de l’ère Mugabe a consisté en un long marasme pour le citoyen moyen (le PIB/habitant n’a quasiment pas bougé depuis 37 ans, il a même un peu baissé) alors que le Botswana voisin dont le PIB/h était près de deux fois plus haut que le Zimbabwe en 1980 a désormais un PIB/habitant plus de sept fois supérieur.
Source : Indicateurs du développement dans le monde (Banque mondiale), mis à jour le 15/XI/2017

Évolution du PIB/habitant des trois pays d’Afrique australe comparé à celui du Canada. Comme on le voit ces pays sont toujours pauvres. L’Afrique du Sud et la Rhodésie, deux pays dirigés par des icônes de la lutte contre des régimes blancs (Mandela et Mugabe), ont très peu progressé pour ce qui est du revenu par tête d’habitant. Le Botswana est l’exception : c’est un pays très homogène ethniquement, à la faible population, au très riche sous-sol et qui n’a pas menacé ni spolié les blancs qui y habitent.

Dès 2001, jadis exportateur de nourriture, le Zimbabwe fut ainsi contraint de lancer un appel à l’aide internationale pour éviter la famine… Et comme 300 000 emplois avaient été perdus dans le secteur agricole et ses dérivés, le taux de chômage bondit à 65 %...

Un échantillon de billets de banque zimbabwéens imprimés entre juillet 2007 et juillet 2008 allant de 100 milliards de $ à 10 $

À la fin de l’année 2007, l’inflation avoisinait en cumulé les 100 000 %. En 2008, les prix des produits alimentaires augmentèrent de 30 à 40 % par jour et ceux des transports publics de 15 à 20 % par jour… Au mois de février 2008, l’inflation était de 165 000 %, au mois de juillet de 2,2 millions de % et le 19 août de 15 millions de % ! Début août, la canette de bière coûtait 800 milliards de dollars zimbabwéens. En avril 2009, le dollar zimbabwéen perdit toute valeur, même au Zimbabwe. Il fut en pratique remplacé par le dollar américain (95 % des échanges), le rand sud-africain (5 %). Sept autre monnaies ont cours légal au Zimbabwe, mais sont très peu utilisées.

Billet de cent billions de dollars (100 000 milliards) émis en 2009

« Accès à l’éducation » pour les Noirs après 1980 ?

Sur l’éducation des Noirs,  Sophie Langlois prétend que ce ne fut qu’avec l’arrivée de Mugabe que « les Noirs ont désormais accès à l’éducation ». C’est simplement faux ou caricatural si la journaliste prétend par là que les Noirs n’étaient pas éduqués avant 1980.

Où l’« intellectuel marxiste » Mugabe, selon les termes de la journaliste, aurait-il été formé ?

Né le 21 février 1924, fils d’un immigré du Nyassaland (Malawi actuel), Robert Mugabé grandit à la mission catholique jésuite de Kutama au nord-est de la capitale Salisbury. Cette mission était animée au début des années 30 par un Français, le père Jean-Baptiste Loubière. Le futur dictateur reçut un diplôme d’instituteur  à l’âge de 17 ans du Collège Saint-François Xavier de Kutuma (illustration ci-dessous). Ce collège fut fondé en 1914 pour accueillir des jeunes africains, il enseigne actuellement à 900 élèves. Mugabé rejoint en 1949 l’université de Fort Hare en Afrique du Sud (rraciste) pour y étudier l’anglais et l’histoire. Il en fut diplômé en 1951. Il revint alors enseigner en Rhodésie à Driefontein en 1952, à Salisbury (1953), puis à Gwelo (1954). Il mit à profit ces années d’enseignement pour obtenir par correspondance une licence en éducation auprès de l’université d’Afrique du Sud, toujours sous le régime d’apartheid donc.
Le collège Saint-François-Xavier de Kutuma (Rhodésie) fondé en 1914 et réservé aux Africains

Mugabe fréquentera ainsi l’université Fort Hare, fondée en 1916 et réservée aux Noirs. Et qui retrouve-t-on parmi les anciens élèves de cette université (alors que les Noirs n’auraient pas eu accès à l’éducation) ? Rien de moins que Nelson Mandela, Govan Mbeki et Oliver Tambo de l’ANC (Congrès national africain), parti au pouvoir aujourd’hui en Afrique du Sud depuis plus de 23 ans, Mangosuthu Buthelezi du parti zoulou de l’Inkatha, Robert Sobukwe du Congrès panafricain, l’archevêque Desmond Tutu et d’autres présidents de pays africains comme Séretsé Kama, Kenneth Kaunda, Julius Nyéréré et son rival matabélé, Joshua Nkomo.

L’ancien hall de l’université de Fort Hare (Afrique du Sud) fondée en 1916 et réservée aux étudiants africains, pépinière de dirigeants et révolutionnaires africains

Il serait moins caricatural donc de dire qu’au début des années 1970, seuls 43,5 % des enfants africains allaient à l’école en Rhodésie, mais pas toujours pour des raisons « racistes » : dans la société traditionnelle bantoue en Rhodésie les filles étaient peu scolarisées. En 2009 encore, si les filles étaient plus nombreuses (85 %) que les garçons (80 %) à terminer l’école primaire, elles étaient nettement moins nombreuses (48,8 %) à terminer l’école secondaire que les garçons (62 %).

Après la prise du pouvoir par le ZANU, le parti de Robert Mugabe, le nombre d’écoles augmenta rapidement afin de mieux desservir la jeunesse africaine (laquelle était en outre gonflée par l’afflux de familles de réfugiés politiques revenant des pays voisins). C’est ainsi que de 1979 à 1984, le nombre d’écoles primaires augmenta de 73,3 % et que le nombre d’écoles secondaires quintupla. Cependant cette rapide augmentation s’accompagna d’une baisse de la qualité moyenne due à un manque de moyens, d’infrastructures (il était coutumier de dédoubler les classes avec une série d’élèves le matin et une autre l’après-midi) et d’enseignants qualifiés. À partir de la fin des années 90, le déclin économique du Zimbabwe aura un impact négatif sur la qualité de l’éducation. En 2008, en pleine hyperinflation, le gouvernement zimbabwéen annulera même tout bonnement l’année scolaire et universitaire, car il était incapable de payer ses professeurs, l’électricité et les fournitures nécessaires. Les classes étaient restées fermées, y compris dans les universités privées...

« Je ne fais confiance en aucun homme blanc, jamais », Robert Mugabe

Florilège de citations mugabéennes (source The Independent)

Sur la Grande-Bretagne : « La Grande-Bretagne est un pays très froid, inhabitable avec de petites maisons. »

Sur les droits des homosexuels : « Cela ne vaut pas la peine d’en discuter : ceux qui commettent de tels actes sont fous, nous ne pouvons pas tolérer cela, sinon les morts se lèveront contre nous. »

Sur Hitler : « Je suis encore le Hitler de notre époque, ce Hitler n’a qu’un objectif : la justice pour son peuple, la souveraineté pour son peuple, la reconnaissance de l’indépendance de son peuple et de ses droits sur ses ressources. Si c’est cela être Hitler, laissez-moi être dix Hitler. Dix fois, c’est ce que nous défendons. »

Sur les Blancs : « Le seul homme auquel vous pouvez faire confiance est un homme blanc mort. »

Sur le fait d’être meilleur que Jésus : « Je suis mort plusieurs fois — c’est là que je fais mieux que le Christ. Christ est mort une fois et ressuscité une fois. »

Sur le cricket : « Le cricket civilise les gens et crée des gens bien élevés. Je veux que tout le monde joue au cricket au Zimbabwe, je veux que notre nation soit une nation de gentlemen. »

Sur Tony Blair : « N’est-il pas évident que la Grande-Bretagne, sous le régime de Tony Blair, a cessé de respecter la Charte des Nations Unies ? »

Sur les tactiques de Blair : « Le Royaume-Uni a embauché des gangsters homosexuels pour m’avoir. »

Sur la critique : « Seul Dieu, qui m’a nommé, peut me renvoyer - pas le MDC [un parti d’opposition], pas les Britanniques, seul Dieu me chassera ! »

 

Extrait de: Source et auteur

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Un commentaire

  1. Posté par Antoine le

    Encore une jounalope qui veut réécrire l’Histoire.
    Ce gens comme ça, on en a PAS besoin !
    M. R. Mugabe a mené son pays à la perte !
    Une cannette de bière à 800 milliards $ zimbabwéens, il doit juste y avoir un  »petit » problème d’inflation …
    L’inflation générée par une gestion déplorable des ressources, des ministres corrompus et surtout le travail qui est vraiment trop dur !! dur, dur !!

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