France: Un enseignant radicalisé arrive à tromper un rectorat

Selon Le Bien Public, un intervenant suspecté de radicalisation aurait donné un cours dans un collège de Sombernon, en Côte-d’Or. Le rectorat a mis fin à son contrat ce mercredi 13 septembre.

Les parents des élèves du collège Jacques Mercusot à Sombernon, en Côte-d’Or, étaient loin de s’imaginer qui avait donné un cours d’anglais à leurs enfants le 12 septembre dernier. Mais ce qui est plus étonnant, c’est que le rectorat non plus ne connaissait pas toute la vérité sur son intervenant extérieur.

“Il n’avait pas transmis l’ensemble des pièces administratives concernant sa situation”

C’est par la voie de la presse qu’il avait appris que l’homme avait été arrêté en juin dernier par les policiers de la BRI (Brigade de recherche et d'intervention) de Bordeaux, dans le cadre d'une enquête sur une filière jihadiste qui envisageait de rejoindre les combattants du groupe État Islamique en Syrie. Selon Le Bien Public qui a révélé cette affaire, l’individu avait été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Selon Europe 1, le trentenaire, décrit comme sympathique et bon enseignant, avait travaillé dans plusieurs collèges avant d’être placé sous contrôle judiciaire.

Ce mercredi matin, le rectorat a annoncé avoir mis fin à son contrat, indique Le Bien Public. “Après vérification du dossier administratif, la mission de cet intervenant extérieur a pris fin le 12 septembre au soir. Il est donc intervenu une seule matinée dans l'établissement, les éléments du dossier administratif ne permettant pas son maintien”, a expliqué le rectorat, cité par le quotidien régional.  “C’est un agent non titulaire qui a pris ses fonctions ce mardi [12 septembre]. Il n’avait pas transmis l’ensemble des pièces administratives concernant sa situation, notamment son casier judiciaire. Dans l’attente de ces pièces, il lui a été demandé de ne pas reprendre son service”, s’est-il justifié.

Source 

 

2 commentaires

  1. Posté par Jiff le

    Bis Repetita Placent (si, si, Placent !) puisque ça n’est jamais que la seconde fois, la première ayant touché des enseignants pédophiles précédemment condamnés – aaahhh, quelle belle institution (jeu de mot voulu) que les rectorats de l’ednat, où l’on a encore le temps de refourguer perfidement la patate chaude au « coupable » tout en martyrisant le peu de profs sérieux et qui aiment leur boulot qui restent encore.

  2. Posté par Dupond le

    Par contre si vous ne reglez pas vos impots a temps ….là vous etes repéré dans l’heure (ils font vraiment dire a l’informatique ce qu’ils ont envie d’etre entendu)

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