Si tu ne cires pas tes pompes, elles ne brillent pas

Yvan Perrin
Ancien Conseiller national

Si tu ne cires pas tes pompes, elles ne brillent pas

 

Ces mots tirés de la bouche du regretté commissaire San-Antonio ont manifestement touché notre représentante à la Cour européenne des droits de l'homme, la juge Helen Keller. L'intéressée fait sien le propos dans l'interview que Le Temps propose aujourd'hui. Avec modestie, la donzelle fait l'éloge du cénacle au sein duquel elle a le bonheur de siéger, estimant que son action relève du sacerdoce dans la mesure où la Cour est souvent critiquée lorsqu'elle protège un plaignant dans son droit à séjourner en Suisse. Il est vrai que le cas est fréquent. Dans un éclair de lucidité, Mme Keller précise que l'origine des critiques est très claire. Oui, effectivement, l'origine des critiques est très claire, elles émanent de ces citoyens suisses fatigués de voir des juristes contrarier sans cesse la démocratie directe.

 

La Dame poursuit, constatant qu'en Suisse, les idées xénophobes sont en hausse, tout comme la diffamation de minorités religieuses. Là-encore, la femme a raison, la population commence à en avoir sérieusement assez de l'enrichissement culturel importé à grands coups de navires en Méditerranée. Helen Keller sait faire preuve d'un humour inattendu lorsqu'elle précise qu'il faut toujours penser aux proches des victimes, citant une mère tchétchène qui n'a plus vu son fils depuis vingt ans. Manifestement, la pensée due aux victimes est à géométrie variable à Strasbourg. Lorsqu'il s'agit d'expulser un criminel, ses victimes ne comptent guère, c'est bien le bonheur du délinquant qui prime.

 

Cela dit, pour bien apprécier la personnalité de Mme Keller, rien ne vaut la lecture d'un article paru dans l'Hebdo début janvier 2012. L'entrée en matière, très lustrée, donne le ton :
"Lorsque Helen Keller prend la parole, ce n’est pas pour se cacher derrière un jargon juridique. Sans ciller, la professeure de droit international dénonce l’illégalité où qu’elle soit, tant dans les initiatives suisses contraires aux droits humains que dans l’assassinat sommaire de Ben Laden". On reconnait bien là le défunt hebdomadaire, hostile à la démocratie directe et indulgent envers l'islamisme. Ensuite, la parole est donnée à la magistrate européenne fraîche émoulue.

 

A la question de savoir ce qui adviendra des initiatives contre les minarets, pour l'expulsion des criminels étrangers et l'internement à vie, la femme répond ainsi : "En dernière instance, ce sera à la CEDH de dire «Chers citoyens suisses, vous l’avez certes plébiscité, mais cela ne se passe pas ainsi». Au final, mes collègues à la Cour trancheront". Mme Keller précise également que "le 11 septembre a fait du tort aux musulmans du monde entier. On se focalise sur eux, alors que personne ne s’inquiète de l’extrémisme chrétien".

 

Cette femme qui prétend corriger les élans aveugles de la populace livrée aux joies de la démocratie directe se décrit fort bien dans ses propos, étant, comme le précise l'Hebdo, plus offensive dans ses positions et visible dans l'espace public.

 

Pour la résumer, la femme voue un mépris insondable envers le citoyen suisse à qui elle explique, toute condescendance au vent, que sa décision ne vaut rien et que c'est la Cour qui tranchera. L'intéressée avoue un faible pour l'islam et le terrorisme, ayant demandé l'ouverture d'une enquête au sujet de la liquidation de Ben Laden, comparant l'extrémisme chrétien à l'islamisme. Au fait, le fondamentalisme chrétien, combien d'attentats ?

Ainsi donc, notre vie démocratique est soumise au bon vouloir d'une femme opposée à la démocratie directe, christianophobe et bienveillante envers les terroristes. A elle seule, Helen Keller constitue un condensé du programme socialiste genre Cesla Amarelle, celle qui veut aussi garder les terroristes chez nous.

Joseph Joubert, secrétaire de Diderot, disait voir des heures de liberté et des siècles de servitude lorsqu'il regardait l'Histoire. La nôtre, c'est l'inverse, des siècles de liberté pour des heures sous la coupe des juges étrangers. Nous avons ainsi largement pu constater que la servitude ne nous convient guère, le manque d'habitude sans doute. Il est donc plus que temps de renvoyer les doryphores à leurs bouquins de droit et de récupérer nos prérogatives de citoyens suisses.

La Côte-aux-Fées, le 07.07.2017                                                     Yvan Perrin

5 commentaires

  1. Posté par Fabien Friederich le

    Merci (une fois de plus) M. Perrin pour la clarté de votre propos. Vous ne manquez pas d’humour non plus. Si seulement on vous lisait autant que San Antonio!

  2. Posté par LAMBERT le

    « LA LARME EST LA GOUTTE D’EAU QUI FAIT DÉBORDER L’ÂME. » FRÉDÉRIC DARD. SAINT ANTOINE DE PADOUE AU SECOURS AIDEZ-NOUS À RETROUVER TOUTES CES ÂMES ÉGARÉES PAR L’ISLAM ET L’UE. PLUS DE LARMES VERSÉES POUR LES ÂMES VICTIMES DES TERRORISTES DJIHADISTES. EST-CE DE L’EXTRÉMISME CHRÉTIEN ???

  3. Posté par JeanDa le

    Vivement qu’elle se trouve un beau mâle musulman qui la bâche une fois pour toutes et la conserve enfermée dans son harem.

  4. Posté par Sergio le

    Cette dame mérite d’être enrichie sans tarder.

  5. Posté par Bussy le

    Cette juge a l’air très au fait de tout ce qui touche les musulmans.
    Très bien, alors pourrait-elle nous démontrer juridiquement que la charia ne fait pas partie de l’islam ?
    Démonstration à faire en parallèle avec les lois coraniques bien sûr, celles-ci étant peut-être les seules valables aux yeux des musulmans.
    Et si la charia fait partie de l’islam, qu’attend-elle pour faire appliquer l’arrêt de sa Cour qui affirme que la loi islamique est incompatible avec la démocratie et les droits de l’homme ?

Et vous, qu'en pensez vous ?

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